Bonjour à tous,
J’attendais d’être admise dans une autre structure pour pouvoir poster ce message concernant mon avis, et un avis plus global (de l’ensemble des étudiants de L3) sur l’ISMaPP.
J’ai fait la L3 (première année) à l’ISMaPP, j’ai donc vécu l’école de l’intérieur.
Les diplômes délivrés par l'ISMaPP : ILS NE SONT PAS RECONNUS PAR LE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE (voir ci-dessous)
J’ai lu dans un autre forum quelqu’un qui disait que les équivalences (ou diplômes) délivrés par l’école étaient bien expliqués au début de l’année mais c’est totalement faux.
Une polémique concernant les diplômes a été ravivée fin juin 2013.
On peut d’ailleurs trouver dans un article du Monde une référence pas très glorieuse à l’ISMaPP, vers la fin de la page : (http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/19/la-chasse-aux-faux-masters-est-ouverte_3432672_3234.html).
- Avant d’en venir directement à l’ISMaPP, je tiens à rappeler qu’il faut faire une distinction entre master et mastère, master pro, mastère pro etc... Pour mieux saisir la différence entre tous ces titres, consultez ce lien : http://www.biop.cci-paris-idf.fr/d [...] re-311.htm
En ce qui concerne la reconnaissance par l’Etat, c’est bien le cas de l’ISMaPP, c’est-à-dire que l’établissement peut accueillir des étudiants boursiers entre autres mais ce n’est pas pour autant que les diplômes qu’il délivre sont reconnus par l’Etat. Voir ce lien : http://www.enseignementsup-recherc [...] nts-prives .
Mais alors, qu’est-ce que l’ISMaPP est autorisé à faire ? On peut voir sur une brochure publiée par l’ISMaPP, que l’école se dit membre du RNCP : http://issuu.com/gouvernance-publi [...] __re_2013_ [ Qu’est-ce que la RNCP ? http://www.cncp.gouv.fr/repertoire].
Or, je suis entrée en contact avec la commission qui est en charge d’inscrire des établissements dans ce répertoire et j’ai appris que l’ISMaPP n’en faisait plus partie depuis mars 2010 : « L'ISMAPP n'a pas sollicité le renouvellement de la reconnaissance officielle du niveau de ses deux certificats. Le premier est inactif depuis mars 2010 (niveau I). Le deuxième (niveau II) va être inactivé en septembre [2013] si nous ne recevons pas le dossier de renouvellement d'ici là ».
[Niveau I : Personnel occupant des emplois exigeant normalement une formation de niveau supérieur à celui de la maîtrise. ;
Niveau II : Personnel occupant des emplois exigeant normalement une formation d'un niveau comparable à celui de la licence ou de la maîtrise.]
Et voici le lien renvoyant au certificat de niveau II de l’ISMaPP : http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand [...] fiche=6196
Pour résumer : L’ISMaPP ne peut pas délivrer de licences, master et grades mastères. En revanche, s’il renouvelle son certificat de niveau II en septembre 2013, il peut délivre des titres mastères.
N.B : Ayant postulé en master 1 de science politique à Paris 1, j’ai vu ma candidature rejetée car ma formation a été considérée comme « insuffisante » par la commission pédagogique. (J’ai fait hypokhâgne et khâgne puis la L3 de l’ISMaPP).
A la journée portes ouvertes, on m’a charmée. J’ai vraiment été séduite. Quoi ? Six mois de stage dès la L3 ? « L’emploi », le mot d’ordre de l’école ! Mais c’est génial ! J’adhère ! Je veux l’ISMaPP, je suis fan de l’ISMaPP. L’administration de l’école me semblait efficace, puisqu’ils répondaient assez rapidement à mes mails et appels. Je n’en pensais que du bien. En plus, je me souviens de Laurence Lemouzy qui m’avait dit – le jour de mon oral – que l’école permettait aux jeunes en L3 d’effectuer plusieurs stages dans différentes structures afin qu’ils découvrent quel monde du travail ils aiment. Et qu’ensuite, en M1 on devait plutôt se décider vers quelle carrière on souhaitait se tourner, et en M2 il suffisait d’être assez bon devant l’employeur pour qu’il ait envie de nous proposer un CDI en sortant de l’école. « Chouette ! »
Tout d’abord, je tiens à parler des prix. J’ai payé pour mon année de L3 (2012-2013) 5300€ Les frais vont augmenter dès l’année suivante pour passer à 5800€ pour les L3, et ça devrait monter jusqu’à 6800€ en 2014-2015, vous pouvez vérifier, c’est sur le site de l’école : http://ismapp.com/etudiants/droits-scolarite/
Nous avons eu les listes d’admission aux alentours du 20 juin 2012. Ils annonçaient 40 admis. Nous étions en réalité 80. En fait, bien que les 80 aient mérité d’intégrer l’école, seuls les premiers étudiants envoyant leur dossier de candidature (et donc réglant déjà la modique somme de 1800€), avaient le privilège d’intégrer l’école. La raison (selon moi et certains de mes camarades) : les réponses des autres grandes écoles et des universités ont lieu bien plus tard (entre mi-juillet et fin juillet).
Ainsi, comme les étudiants admis à l’ISMaPP ont peur de ne rien avoir d’autre, ils s’inscrivent directement, afin d’être sûrs de continuer leurs études. Et puis, comme vous avez versé 1800€, vous n’allez pas vous enfuir si finalement vous vous rendez compte que l’école ne vous convient pas du tout. J’ai trouvé ce moyen de procéder peu correct et éthique, surtout dans une école qui dispense des cours d’éthique à ses élèves (Haïm Korsia).
De plus, si vous vous êtes rendus à la journée portes ouvertes, vous vous entendrez peut-être dire (comme ce fut mon cas) que certains élèves peuvent redoubler leur L3 ou M1 si leurs résultats ne sont pas corrects. Balivernes ! La promo qui me précède (donc les M1 de cette année) nous affirme que personne n’a redoublé. De plus, si l’école nous demande de nous réinscrire (dossier à remettre la dernière semaine des partiels) pour l’année suivante alors que notre moyenne de classe n’est pas fixée, peut-on dire qu’on se soucie réellement de nos résultats ? Tout cela peut vous paraître peut-être secondaire dans le choix d’une école mais si je vous fais part de ces « détails », c’est bien parce qu’ils reflètent l’image de l’ISMaPP, à mon avis, et donc une coquille vide. Beaucoup de mots et d’apparats pour pas grand chose...
Concernant les cours, comme partout, vous avez des cours qui vous intéressent, et d’autres moins, des bons profs et des profs assez moyens, voire médiocres.
Et il faut noter que l’appréciation des profs dépend beaucoup de l’attente des élèves, c’est donc très subjectif, c’est pourquoi je ne vais pas dire que ce j’en pense, mais essayer de donner l’avis global que les élèves de ma classe portent sur les profs :
1. Finances publiques : l’enseignant n’a jamais été prof, il travaille certes à Bercy mais n’est absolument pas pédagogue et nous fait souvent cours sur le même thème. En nous rendant nos copies il a même avoué qu’il y avait peut-être un « problème de pédagogie »...
2. Techniques de la communication et des médias : l’ensemble de la classe déteste cette enseignante : cours de peu d’intérêt malheureusement.
3. Economie : bien que certains reconnaissent une certaine compétence à cette prof, la majorité la trouve peu sérieuse et absolument pas pédagogue, surtout pour des gens qui –comme moi- n’ont jamais fait d’éco avant.
4. Forces politiques contemporaines : Ce cours est dispensé par un prof à Science-Po, M. Gaudibert. Il retrace l’histoire des partis politiques français sous la Ve République (de l’extrême droite à l’extrême gauche, donc). On ne peut certes pas dire que ses cours sont mauvais mais beaucoup se plaignent du fait que le prof passe son temps à lire ses notes. Aussi, les gens déplorent le côté peu interactif de son cours et beaucoup trop scolaire. Cependant, je pense que personne ne peut dire qu’il n’apprend rien en sortant de ce cours.
5. Droit institutionnel européen : Le titre est certes flatteur mais en réalité – bien que j’apprécie beaucoup cet enseignant et que je lui reconnaisse de nombreuses qualités - , il s’agit plus d’étudier l’histoire de la construction européenne (de la Grèce Antique à aujourd’hui), en étudiant vers la fin le fonctionnement (très détaillé) des institutions, que de faire du droit européen. Cependant, l’utilité de ce cours n’est pas à contester, je pense.
6. Relations internationales : je trouvais le prof excellent et même si certains pensaient qu’il ne disait rien d’extraordinaire, je les trouvais assez sévères.
7. Droit administratif : Très compétent et pédagogue. Mais certains estiment qu’il ne permet pas aux étudiants de réfléchir par eux-mêmes, à cause d’un côté peut-être trop académique.
8. Droit constitutionnel : le prof porte à controverse. Certains estiment qu’il est vraiment excellent, tandis que d’autres le trouvent assez flou dans ses explications, et donc ont du mal à comprendre le cours, bien que restant concentrés.
9. Espaces publics : ce cours pourrait être très intéressant, vraiment mais le gros problème est que le prof a une fâcheuse tendance à raconter sa vie à chaque cours, du coup on n’aborde peu la problématique des espaces publics...
10. Management : avis mitigés. Certains trouvent les cours nuls, d’autres sont ravis.
11. Ethique et action publique : Il s’agit en fait de seulement un séminaire, donc 5-6 cours fort intéressants et enrichissants, ressemblant un peu à de la philo.
Ce que je pense des cours : si vous êtes intéressés par les sciences-politiques, ils risquent de vous plaire ! J’aime beaucoup ce que j’étudie dans cette école. Pour autant, je pourrais avoir à peu près le même contenu de cours à la fac de droit (droit public, éco, finances publiques, relations internationales, et même du droit de l’UE).
Alors ma question est : est-ce que ça vaut le coût de payer une école 5800€ l’année pour avoir les mêmes cours qu’à la fac (gratuit) ? Certains vous répondront : « Oui, parce que ce sont des cours professionnalisant ! » C’est totalement faux. Même s’il est vrai que les profs veulent nous faire participer en nous faisant faire beaucoup d’exposés (ce sur quoi j’émets des réserves), la technique d’enseignement et d’apprentissage reste la même qu’à la fac. On fait des cas pratiques (un DS et le partiel) en droit administratif et des dissertations, ou des questions auxquelles répondre dans les autres matières. En quoi est-ce professionnalisant ?
Si vous allez à l’ISMaPP pour le contenu des cours, je vous conseille d’abord de regarder les sites des différentes fac de droit et science-politique et vous vous apercevrez que c’est la même chose. Ah non, c’est vrai : l’ISMaPP enjolive bien ses cours en mettant des noms un peu alambiqués qui sonnent bien, pour attirer les gens.
Et puis le directeur – M. Poulet – lui-même le dit : « Si vous venez pour les cours, c’est pas la peine, il y a la fac pour ça ! ». Mais bien sûr, il ne dira jamais ça si vous venez le voir pour les journées portes ouvertes.
Mais alors, qu’est-ce qui est aussi alléchant dans cette école ? Quel est le « plus » de l’ISMaPP ? Les stages! Et puis aussi le fait que ce soit « une école à taille humaine », ce que se plaît à répéter le chef d’établissement. Et cette « taille humaine » permet un suivi vraiment personnalisé des élèves. Je pense qu’il faut nuancer.
Ce qui est assez drôle c’est que j’ai entendu – à divers moments de l’année – le chef d’établissement dire que venir à l’ISMaPP pour les cours c’était pas la peine, mais aussi que venir à l’ISMaPP pour les stages, c’était pas la peine parce que d’autres structures les proposaient aussi.
Et il se rattrape en disant : « Ce qu’il y a à l’ISMaPP, c’est l’emploi ! ». Oui, mais ça ne veut pas dire grand chose. Si ni les stages, ni les cours n’apportent un « plus » à l’ISMaPP, alors quelle est la plus-value de l’école ? Pour moi, il n’y en a pas.
Et pour ceux qui veulent rester (malgré la déception), c’est le « projet ISMaPP ». A mes yeux ce projet reste assez flou.
Globalement, les étudiants sont assez déçus de l’école.
Mais même s’ils sont déçus beaucoup comptent rester en M1 pour les stages car ils apprécient le fait que l’emploi du temps de l’école soit aménagé à cet effet : 5 mois de stage en L3 et M1, et 8 mois en M2. Du coup, ils payent plus pour une durée de stage que parce qu’ils saluent la qualité de l’école.
Aussi, les désillusions sont arrivées dès le mois de janvier, lorsque l’on commence à voir apparaître les « offres de stage labélisées » proposées par l’ISMaPP et tant attendues, vous savez cette chose que l’école vous tend et fait briller sous vos yeux quand vous allez aux portes ouvertes... ! En fait, il s’avère que cette année, pour un total d’environ 80 élèves (L3 et M1 confondus), seules 60 offres étaient proposées. C’est un peu embêtant quand on fonde tout son marketing sur les stages, non ?
De plus, avant la publication des offres de stage, certains – dont je faisais partie – ont eu droit à un rendez-vous personnalisé avec Laurence Lemouzy qui avait ciblé des stages qui pourraient correspondre à nos attentes. Ça, je le salue. Le problème : certains – malgré leurs demandes incessantes ( – n’avaient toujours pas eu d’entretien personnalisé à la mi février et donc ne se sont vus proposés aucun stage !
D’autres, sont ressortis charmés de cet entretien personnalisé et se sont empressés de contacter la structure en question pour y postuler. La réponse : « Mademoiselle, Monsieur, cette année nous ne prenons aucun stagiaire en raison de la reconstruction de nos locaux, nous en avions pourtant avertie votre école ». Oui, ils ont osé ! Des fausses offres!
Aussi, si certains ont déniché un stage, ce n’est pas grâce à l’ISMaPP, mais grâce à leur réseau (piston) personnel. Donc il faut modérer ces propos concernant les stages proposés par l’ISMaPP, car finalement peu d’élèves sont satisfaits par les offres proposées car elles ne correspondent par à leurs attentes (beaucoup de stages en communication et lobbying), et également parce que la plupart fait fonctionner le réseau.
Pour compléter la raison pour laquelle la plupart des étudiants renouvellent leur inscription en M1 : dans une première catégorie, on trouve ceux qui soutiennent l’école, qui considèrent que c’est une bonne structure.
Ensuite, la seconde catégorie regroupe les déçus.
Et dans ma promo, je ne crois pas me tromper en disant que c’était les ¾ de la classe. Dans les déçus, il y a des sous-catégories.
Vous avez ceux qui ne « s’attendaient pas à ça » en venant à l’ISMaPP, qui trouvent beaucoup de défaillances d’abord en la personne du chef d’établissement, ensuite en ce qu’ils appellent « l’administration ». (Pour moi, l’administration, c’est le chef d’établissement).
Alors ils estiment qu’il y a beaucoup de choses qui ne vont pas, mais que bon, « on a quand même 5 mois de stage ».
Eux, ne sont pas persuadés qu’ils peuvent également trouver des stages avec la fac, et estiment aussi qu’à la fac on n’a pas autant de temps de stage, alors qu’à l’ISMaPP l’emploi du temps est aménagé en fonction de ça.
Il faut noter que dès janvier il y a eu beaucoup d’énervement en L3 contre ce qui se passait à l’école au niveau des stages, j’en ai déjà parlé. Beaucoup estimaient que ce n’était pas normal que certains soient privilégiés par « l’administration ISMaPP » et pas d’autres, mais pour autant dans ce lot, il y avait justement ceux qui étaient privilégiés, et même s’ils considéraient que ce n’était pas une situation normale, ils avaient ce qu’ils voulaient, donc on ne se pose pas de question sur l’école outre mesure et on renouvelle l’inscription.
Ensuite, il y a ceux qui sont d’accord avec tous les défauts pointés mais qui n’ont pas forcément l’envie et l’énergie de se démener à chercher d’autres cursus, d’autres structures, de repostuler partout etc. parce qu’ils disent – en général – qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire après les études et que comme l’ISMaPP ça reste un cursus généraliste, et bien ça leur permettra de choisir à la fin du M2, un peu à la manière de Science-Po, mais ici on est à l’ISMaPP. Donc en allant à la fac ils ont peur de se tromper de cursus, ils n’ont pas forcément envie de recommencer une L3 , et surtout ils ne s’intéressent pas à l’avance à tout ce qui existe à la fac, ainsi, quand on arrive en avril et que l’école nous demande de nous réinscrire (et donc de payer un acompte de 1800€), n’ayant pas cherché ailleurs, ils sont comme « bloqués », mais ça ne les gêne pas tant que ça.
Il me semble important d’insister sur le fait que la plupart des gens ne restent pas parce qu’ils adorent l’ISMaPP, mais plus par défaut, quelques soient les raisons.
Enfin, l’ISMaPP met en valeur le fait qu’elle prend du temps pour accompagner les étudiants dans leurs démarches administratives : aide aux entretiens d’embauche et à la rédaction de CV et lettres de motivation. Rien ! Ou tout du moins, pas plus qu’ailleurs (si vous regardez sur le site de Paris 2, vous verrez qu’on vous propose également cette aide).
Les raisons de mon départ : La mentalité de l’école qui laisse à désirer : beaucoup d’apparences mais en réalité les actes ne suivaient pas les mots. Dernière anecdote : vous entendez parler de ces fameux « Entretiens de la Gouvernance Publique » (EGP) qui se déroulent depuis 2 ans maintenant à l’Assemblée nationale.
Les élèves de l’ISMaPP doivent constituer un dossier (écrit et vidéo) qui est présenté à des spécialistes invités par l’école, qui doivent ensuite débattre entre eux sur le sujet traité. Ça en jette, n’est-ce pas ? On m’avait décrit ça comme l’événement préféré de l’année. En fait la plupart des étudiants s’accordent pour dire que c’était nul.
Et je trouve que l’ensemble de l’école, c’est ça : un enseignant-chercheur de l’ENS Lyon fait partie de l’équipe ISMaPP ! Wa, ça claque ! En fait, vous savez ce qu’il fait ? Il rentre les notes des élèves sur le logiciel pour qu’on puisse les consulter de chez nous. Wow ! Mais ça, bien sûr, on ne vous le précise pas quand on vous parle de ce cher monsieur. Comme pour le reste de l’école... !
Aussi, si je suis partie c’est parce que j’estimais que je n’avais pas un « retour sur investissement », j’avais l’impression qu’ils me rackettaient un peu en me demandant de payer 5300€ l’année pour des cours que je pouvais avoir (peut-être mieux) à la fac, et des stages qui sont aussi proposés par la fac avec un réseau beaucoup plus solide.
Sur ce point, certains ne sont pas d’accord avec moi, donc à chacun de se faire son avis.
Je tiens à préciser que dans ma recherche de stage, j’ai réussi à dégoter des entretiens d’embauche en passant par le « réseau pro » de Paris 1, ce qui prouve qu’à la fac aussi, on peut vous proposer des stages avec les réponses qui s’en suivent ! Bien sûr, je ne dis pas qu’à la fac on vous propose un vrai suivi dans la recherche de vos stages, au contraire, vous savez d’avance que vous allez devoir galérer pour décrocher des entretiens. Mais au moins la fac ne fait pas de publicité mensongère, elle dit même clairement que c’est aux étudiants de se débrouiller, la fac ne faisant que délivrer aux étudiants toutes les offres dont ils disposent.
Alors qu’à l’ISMaPP, justement, toute l’école est fondée sur l’argument des stages, et de la garantie d’en trouver, en pensant que vous n’allez pas trop trimer. Or, c’est faux. Nous avons été nombreux à faire de multiples recherches dans tous les sens, et ce, qu’on soit à l’ISMaPP ou à la fac. Alors, quelle est la différence concrète ? Je n’en vois pas .
Concernant la vie étudiante, vous avez un BDE mais qui est plus ou moins indépendant de l’ISMaPP. L’ISMaPP veut mettre son grain de sel de partout et le BDE doit donc avoir l’aval de se dernier pour mettre des choses en place, à ce qu’on m’a dit. De manière générale les promotions ne sont pas très soudées, mais je pense que ça dépend de chacun et qu’on ne peut pas se fonder sur une promotion pour connaître l’ambiance de la classe dans laquelle on sera.
Et autre chose : je suis d’accord avec les personnes qui soutiennent que c’est à chacun de donner de la valeur à son diplôme, tout comme c’est à chacun de se donner de la valeur devant les employeurs, ce qui me permet de renforcer mon argument : un employeur (pour un stage) ne vas pas vous prendre parce que vous venez de l’ISMaPP mais parce qu’il estime que vous avez de la valeur. Et cette notion me semble très importante. Je le redis : certains de ceux qui comptent rester estiment qu’ils savent ce qu’ils perdent en partant de l’ISMaPP, mais pas forcément ce qu’ils gagnent.. Ils ont peur de tomber dans un cursus qui leur convienne encore moins, et donc préfèrent jouer la sécurité. En effet, ils ne se cassent pas la tête pour postuler ailleurs et à risquer de ne pas être pris, et aussi en sortant de l’ISMaPP, on est sûr d’avoir un M2, alors qu’à la fac il faut faire partie des meilleurs pour ça.
J’espère avoir été assez objective, bien que mettant plus en lumière les aspects négatifs que positifs de cette école.