melissandre a écrit :
Bonjour, est-ce que quelqu'un pourrait corriger mes fautes, s'il vous plaît?
Merci d'avance.
When I was quite small my mother took me to london, where we visited Westminster Abbey. I could not have been more than 5 years old, yet to this day, I remember the marvel of seeing stained-glass for the first time my mother pointed it to me just as the sun was striking a rose window, and I stared in fearful rapture as the colours throbbed to life. Each window tells a story, she explained, but I could not quite understand how a window spoke.
Where is Harriet? I asked.
Mother was puzzled. Harriet?
Harriet and the Matches, I said, meaning a particularly frightening cautionary tale that Mother had recently read to me. In it, Harriet is repeatedly admonished by her mother not to play with matches. The little idiot does not listen, of course, and one day she strikes the fatal match; her dress catches fire, and she dances and screams in agony as the flames consume her. If each stained-glass window told a story, I wanted to be shown Harriet being immolated.
Not childrens stories, my mother said, laughing softly (how I loved hearing her laugh; it was such a rare occurence). No, darling, stories from the bible. Stories about Christ, and his mother and father, and the Tree of Jesse...
Holding hands, we wandered on through the echoing vastness of the Abbey, staring at the busts and memorials of the great, stopping finally at Poets corner. Mamma, what are they? I asked.
They are memorials, she wispered. If you are a very great man, when you die people erect a memorial to your memory. It may be a stained-glass window, or a bust like that one there, or a tablet on the wall.
Mamma, shall I have a bust or a stained-glass window when I am dead? For I may be a great man one day.
Which would you like, my darling?
I considered for a moment. A bust, I think, for I am rather good-looking.
>>Lorsque jétais assez petit, ma mère memmena à Londres où nous visitâmes labbaye de Westminster. Je ne devais pas avoir plus de cinq ans, cependant à ce jour, je me rappelle mon émerveillement en voyant des vitraux pour la première fois ma mère me les montra juste au moment où le soleil frappait une rosace, et je la fixais avec un ravissement effrayant comme les couleurs tremblaient de vie. « Chaque fenêtre raconte une histoire », expliquait-elle, mais je narrivais pas à comprendre comment une fenêtre « pouvait parler ».
« Où est Harriet ? » je demandais.
Mère était perplexe. « Harriet ? »
« Harriet et les allumettes », je répondis, en parlant dun récit édifiant particulier que Mère mavait récemment conté. Dans ce conte, Harriet est à maintes reprises exhortée à ne pas jouer avec des allumettes. La petite idiote nécoute pas, bien sûr, et un jour elle gratte lallumette fatale ; sa robe prend feu, et elle bouge dans tous les sens et crie dans une douleur atroce alors qu'elle est consumée par les flammes. Si chaque vitrail « racontait une histoire », je voulais quon me montrât Harriet simmolant.
« Ce ne sont pas des histoires pour les enfants », dit ma mère, en riant doucement (comme jaimais entendre ma mère rire ; cétait un évènement tellement rare). « Non, chéri, ce sont des histoires de la Bible. Des histoires à propos du Christ, de sa mère, de son père, et de lArbre de Jessé
»
Main dans la main, nous errions à travers limmensité résonnante de labbaye, scrutant les bustes et les mémoriaux des grands, nous arrêtant finalement au coin des poètes. «Maman, quest-ce que cest? » je demandais.
« Ce sont des mémoriaux », murmura-t-elle. « Si tu es un très grand homme, quand tu meurs les gens érigent un mémorial à ta mémoire. Cela peut être un vitrail, ou un buste comme celui-là là-bas, ou une plaque commémorative sur le mur. »
« Maman aurais-je un buste ou un vitrail quand je serai mort ? Car je pourrais être un grand homme un jour. »
« Lequel aimerais-tu, mon chéri ? »
Je réfléchis un moment. « Un buste, je pense, car je suis plutôt mignon. »
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