jimmythebrave a écrit :
Citation :
Plusieurs organisations du temps de travail sont en effet possibles, ceci afin d'adapter la formule à tous les corps de métiers.
Par exemple : - Quatre jours de travail (32 heures) sur cinq (pour la plupart des salariés). - Un mois sur cinq (chercheurs, informatique). - Une semaine longue-une semaine courte (pour les chauffeurs routiers par exemple). - Quatre jours sur sept (hôpitaux, transports). - Une semaine libre sur cinq. - Un week-end de quatre jours toutes les deux semaines. - Une année sabatique tous les cinq ans. - Etc
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Citation :
S'il y a pour les salaires au-dessus de 1525 euros, après négociation, une diminution de salaire provisoire de l'ordre de 3 %, Pierre Larrouturou prévoit qu'elle n'est que très provisoire, l'intéressement des employés d'abord, puis l'amélioration du marché du travail dans un second temps, font que cette baisse de salaire ne dure pas longtemps.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Larrouturou
Sinon à voir aussi.
Citation :
Pierre Larrouturou, Urgence sociale, Changer le pansement, penser le changement ? Pour un sursaut citoyen, Editions Ramsay, 360 p., 19 euros.
Au Parti socialiste, Pierre Larrouturou est un cas. On pourra le taxer de beaucoup de défauts, mais pas d'angélisme : dans Urgence sociale, le délégué national Europe du PS, proche de Michel Rocard, annonce que nous sommes à la veille de la crise de 1929, de 1789, et même d'une Troisième Guerre mondiale... contre la Chine. Sans sous-estimer ses capacités de visionnaire, nous ne pouvons qu'espérer qu'il se trompe, au moins pour deux de ces prédictions.
Quatre années sabbatiques Si son essai a l'inconvénient des ouvrages-programmes, il possède un mérite rare : présenter des réformes concrètes, opposées aux potions souvent prescrites par les "cellules grises" du PS et de tout parti politique. La partie la plus intéressante est celle consacrée aux Etats-Unis : car si la société occidentale va dans le mur, c'est qu'elle est entraînée par l'exemple de la patrie de McDo. Ce qu'il reproche à ce modèle est son économie "arriérée !" Les Américains travaillent moins que les Français (33,7 heures contre 36,2 heures), ce qui est aussi le cas des Anglais (35,1 heures). Le "plein emploi" anglo-saxon cache ainsi une forêt de jobs sous-payés, à temps partiel. D'où une productivité faiblarde. C'est d'ailleurs notre problème : les Français sont trop productifs ! Cela empêche le travail d'être correctement réparti entre salariés, ce qui occasionne 3 millions de chômeurs. Citant l'économiste Jacques Marseille - peu soupçonnable de velléités socialistes -, Larrouturou rappelle qu'avec un niveau de productivité aussi bas que celui des Américains, "il nous faudrait 5 millions de travailleurs en plus pour produire la même chose. Autant dire que le chômage ne serait plus un problème..."
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Je trouve ça très intéressant.
Cela fait écho à une discussion que j'avais eu avec un anglais, il y a quelques années. Il trouvait, pour avoir bossé en Angleterre et en France que l'intensité d'une heure travail en France était sensiblement supérieure. En gros, peu de temps morts et pauses ultra-light.
En France, le boulot est si rare que j'ai remarqué que tout le monde sauf les flemmards, a tendance à toujours s'activer quitte à faire pleins de trucs qui te concernent pas, juste pour montrer que t'es indispensable et que le patron serait vraiment con de te larguer puisque en 35 heures, tu fais le boulot de presque deux personnes.
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