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La droite unie ou divisée ?
D'après un sondage IPSOS-Nouvel Observateur, 58 % des Français trouvent que les médias accordent une place trop importante à Nicolas Sarkozy. 63 % des Français pensent que les journalistes ne sont pas indépendants face aux pressions des partis politiques[1].
Or, si il est vrai qu'actuellement Nicolas Sarkozy est le seul candidat de l'UMP, il n'en reste pas moins que d'un point de vue purement formel, il n'est pas le seul candidat de la droite. Si l'on compte uniquement la droite modérée, à savoir à l'exclusion de l'extrême droite et du centre, il y a aujourd'hui une dizaine de candidats qui représentent d'autres mouvements que l'UMP. Si certains considèrent effectivement que les quatres précédents gouvernements de droite en France n'ont pas eu de résultats que l'on pourrait attendre d'un État libéral, d'autres, par contre, peuvent paraître un peu plus minoritaires, voire farfelus, et sont loins d'avoir les 500 signatures d'élus indispensables pour continuer la campagne après le 16 mars. Mais néanmoins, il est utile d'exposer cette problématique au regard de ces candidats qui ne se sont pas retirés de la campagne et dont certains prétendent avoir déjà les 500 signatures requises pour comprendre à quel point l'élection demeure ouverte.
[modifier] Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UMP
Nicolas Sarkozy est le candidat de lUMP. Il était le seul candidat à linvestiture de son parti[2], et a été officiellement plébiscité le 14 janvier 2007 avec 98,1 % des suffrages exprimés (69,06 % de participation)
* Mandats cumulés (et précédents) au moment de sa candidature :
o Depuis 1977, conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine (maire de 1983 à 2002) ;
o Depuis 2002, adjoint « hors rang » au maire de Neuilly-sur-Seine ;
o Depuis 2004, conseiller général du canton de Neuilly-sur-Seine-Nord ;
o Depuis 2004, président du conseil général des Hauts-de-Seine (vice-président de 1986 à 1988) ;
o Depuis 2005, ministre dÉtat, de lIntérieur et de lAménagement du territoire (du Budget de 1993 à 1995, de la Communication de 1994 à 1995, de lÉconomie en 2004, de lIntérieur de 2002 à 2004).
Michèle Alliot-Marie avait annoncé, le 27 décembre 2006, dans une interview au journal Sud Ouest, quelle ne briguerait pas linvestiture de lUMP mais quelle réfléchissait à une candidature hors parti[3]. Finalement, le 12 janvier, après un entretien avec Nicolas Sarkozy au siège de lUMP, elle décide de ne pas se présenter à lélection présidentielle, et de se rallier à Nicolas Sarkozy.
[modifier] Nicolas Dupont-Aignan
Article détaillé : Nicolas Dupont-Aignan.
Nicolas Dupont-Aignan, ex-membre de lUMP où il se distinguait par une posture gaulliste à vocation souverainiste et sociale, a annoncé sa candidature le 15 octobre 2005.
Dans un premier temps, il nexcluait pas de participer à la procédure interne de désignation du candidat qui sera soutenu par son ancien parti. Puis il se ravisa, considérant que ces « primaires » naccorderaient pas une place équitable aux concurrents du président de lUMP, Nicolas Sarkozy. Il annonça par conséquent son intention de se présenter à lélection présidentielle sans linvestiture du parti mais avec le soutien de son propre courant, Debout la République. Il a dailleurs décidé de quitter lUMP le samedi 13 janvier 2007, à la veille de linvestiture annoncée de Nicolas Sarkozy, après sêtre vu refusé un temps de parole à lun des congrès de ce parti.
Après avoir déclaré sur son blog, par une note en date du 11 décembre 2006[4], quil disposait déjà de 300 promesses de signature, il a annoncé dans le journal Aujourd'hui en France du 31 décembre quil ne lui manquait désormais que 150 signatures sur les 500 nécessaires à sa présence au premier tour.
[modifier] Rachid Nekkaz
Article détaillé : Rachid Nekkaz.
Candidat de droite dont le programme s'appuie sur une réforme de l'administration et une création de tribunaux municipaux pour lutter contre l'insécurité. Lintégralité de la correspondance avec ladministration se ferait selon Nekkaz par Internet avec la mise en place dun compte citoyen virtuel (avec sous-dossiers et numéros didentification) pour chaque citoyen. La création de tribunaux municipaux concernerait les villes de plus 5 000 habitants afin de répondre localement à de nombreuses plaintes. S'agissant du droit de vote des étrangers, Nekkaz est favorable à un avis consultatif leur concernant. Cet avis est consultatif et nest pas un droit de vote politique. Son programme d'inspiration libérale prévoit également une favorisation du télétravail. Il a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 le 14 mars 2006, et déclarait détenir au 1er janvier 2007 513 promesses de parrainages de maires de communes rurales.
[modifier] Nicolas Miguet
Article détaillé : Nicolas Miguet.
Candidat de droite qui s'est officiellement déclaré candidat pour les élections présidentielles de 2007 le 16 juin 2006. Il se veut un "apporteur d'idées et de talents" pour "toute future majorité de droite". Son but avoué et de "sauver la France de la faillite financière, de l'enarchie et de la corruption avant qu'il ne soit trop tard, c'est urgent...".
[modifier] Ange Piccolo
Article détaillé : Ange Piccolo.
Cet adhérent UMP a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2007. L'acronyme FFI de son mouvement « France Force Intelligence » rappelle les Forces Françaises de l'Intérieur lors de la Seconde Guerre mondiale, ce qui pourrait suggérer une filiation gaullienne chez Ange Piccolo.
[modifier] Édouard Fillias
Article détaillé : Édouard Fillias .
Candidat du parti Alternative Libérale qui comme l'indique son nom est ouvertement de droite libérale . Son programme prévoit lassouplissement radical du code du travail, la disparition du statut de la fonction publique et, selon lui, les entreprises nationales doivent être cédées à des investisseurs responsables de leur stratégie et de leurs résultats.
[modifier] Sylvain Poirier
Article détaillé : Sylvain Poirier .
Candidat dont le programme politique libéral de droite se tourne vers les préoccupations de la société française du 21 eme siècle. Il se prononce contre la brevetabilité du vivant, pour une réforme de l'impôt et pour une promotion nationale et européenne du télétravail.
[modifier] Jean-Marc Jouffroy
Article détaillé : Jean-Marc Jouffroy .
Candidat dont le programme d'inspiration libérale de la droite canadienne est basé sur la création d'entreprise et le travail sur les énergies corporelles.
[modifier] Romdane Ferdjani
Article détaillé : Romdane Ferdjani .
Ancien militaire candidat à la présidentielle de 2007 qui pense que la guerre en Irak cache une guerre secrète entre l'euro et le dollar. Le but de son programme est très technique d'un point de vue fiscal et il souhaite réduire suffisamment les déficits annuels pour ramener dici 2012 le déficit budgétaire de l'État à zéro, la dette publique totale sous le seuil de 60 % du PIB fixé par le Pacte européen de stabilité et réduire dici 2012 le taux des prélèvements obligatoires à 40 % du PIB au lieu de 44 %. Il est également pour une réduction significative des finances sociales.
[modifier] Jean-Paul Le Guen
Article détaillé : Jean-Paul Le Guen .
Candidat dont le programme de droite libérale et répressive prévoit le rétablissement de la peine de mort par référendum ainsi que des restrictions par rapport aux privilèges de la fonction publique.
[modifier] Soheib Bencheikh
Article détaillé : Soheib Bencheikh.
Soheib Bencheikh, intellectuel et théologien musulman, né en 1961 , ancien grand mufti de la mosquée de Marseille qui est engagé dans un combat anti-fondamentaliste. Il présente une candidature témoignage, « citoyenne et laïque » et répondrait à "la déconfiture des familles politiques classiques".
[modifier] Lucien Sorreda
Article détaillé : Lucien Sorreda .
Candidat de droite avec un programme répressif pour l'inscription dans la Constitution d'un nouveau statut du chef de l'Etat en qualité de "Dictateur de la République".
[modifier] Philippe de Villiers
Philippe de Villiers se positionne dabord comme le candidat contre lEurope politique. Il affirme sa grande différence et son réel désaccord avec Nicolas Sarkozy sur la Constitution européenne, qui souhaiterait selon lui faire voter une mini Constitution européenne par le Parlement en juin prochain. Il demande aussi la préparation de la sortie de la France de leuro et se déclare contre le mariage homosexuel. Il a déclaré pour ses vux en 2007 de « faire de la France ce quil a fait en Vendée », souhaitant ainsi une « France des PME ».
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