Il est 6H00 AM, et une partie du monde sombre dans le chaors, le ciel s'obscurcit de mille flèches en feux qui rase nos terres et détruit le monde tel que nous l'avons connu.
Mais merde, que faire?
Ce topic a pour but de participer de façon intelligente à la question de la survie suite à une catastrophe naturel. Nous ne parlerons pas de zombie ou d'ET. Seul, une pénurie alimentaire mondial qui fait tomber nos pays.
Vous ne pouvez donc plus manger, il faut prendre une décision? que faites vous? Certains ont deja tout préparer ou presque ...
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5798_1.htm
mais ce topic contrairement à ce dernier s'interresera plus à l'aspect psychologique, alimentaire du probleme.
Dans l'optique ou vous n'avez rien préparé, que faites?
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Mon idée autour du problème :
Tout d'abord, sortir de la ville et me rebattre dans la maison de famille situé dans une ferme. récupérer toutes les denrées et partir au plus vite là bas.
Eviter les nationales/autoroutes (je ne suis pas de Paris) pour éviter tout soucis (cf. la guerre des mondes).
J'arrive là bas, comment m'organiser :
-tout d'abord faire le compte des produits alimentaires en stock, et l'eau.
-trouver une source d'eau potable.
-voir les voisins pour tisser un semblant de micro société.
En cas de manque d'eau, une technique pour en avoir (en petite quantité mais c'est mieux que rien)
Filtrage de l'eau :
Un filtre composé d'une couche dense de charbon finement broyé par-dessus un morceau de coton réduit très fortement la présence de microparticules. Le filtre réduit aussi la quantité de champignons, bactéries et coliformes mais cet effet est insuffisant pour rendre l'eau potable. Finalement le filtrage à travers le charbon entraîne une augmentation du pH (c'est à dire rend l'eau trop basique), ce qui peut avoir des effets négatifs.
Essayez autant que possible de combiner filtration + ébullition + épuration chimique pour éliminer un maximum d'éléments pathogènes.
L'épuration chimique est peu efficace sur une eau trouble, et fortement ralentie dans de l'eau froide.
Pour être efficaces contre les protozaires enkystés, les agents type Micropur doivent agir 2 heures, voire 4 pour certains organismes.
Aucune des méthodes décrites ci-dessous ne filtre la pollution chimique !
Stérilisation de l'eau
Une exposition aux ondes Ultra Violettes (UV) peut, sous certaines conditions, stériliser l'eau. Elle n'a pas d'impact sur la qualité chimique de l'eau.
Récipient
L'eau doit être stockée dans un récipient aussi transparent aux UV que possible. Le PET (polyéthylène téréphtalate) l'est plus que le PVC. Une bouteille de verre épais sera aussi assez opaque aux UV.
Comment reconnaître le PET du PVC
La plupart des bouteilles d'eau minérale ou de boissons gazeuses sont en PET (le PVC est plus polluant).Normalement il doit avoir un symbole en triangle avec la metion PET au cul de la bouteille.
Le site de la SODIS donne également ces éléments: Les bouteilles fabriquées en PVC ont un reflet bleuâtre. Cette teinte bleuâtre est plus visible sur le bord transversal d’un morceau de bouteille découpée. Si le PVC est brûlé, l’odeur de la fumée est âcre, contrairement à l’odeur du PET qui est douce. Le PET brûle plus facilement que le PVC.
Notez que la transparence aux UV de la bouteille en PET sera amoindrie si la bouteille est vieille, sale ou rayée.
Turbidité
L'eau doit être aussi claire que possible. Voir Filtrage et épuration de l'eau, mesures de l'efficacité pour des pistes.
Durée
L'exposition au soleil doit être de minimum 6 heures par temps ensoleillé ou partiellement (50%) couvert. Par temps plus couvert il faut monter à deux jours.
Si la chaleur est très forte la stérilisation sera plus rapide. Si la température de l'eau monte à 50°C ou plus il suffira d'une heure.
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Oxygénisation
Secouez l'eau pour l'oxygéner, idéalement avant de la mettre en bouteille. Sinon remplissez à moitié et secouez avant de fermer la bouteille.
pour la nourriture, comme je vivrais dans une ferme, cela sera plus facile. Je travaillerais moi et ma famille dans les champs pour acheter de la nourriture.
Manger en ville :
Court terme :
Bien que l'on puisse se passer de nourriture un certain temps, la ville est un milieu qui regorge de nourriture, le tout est de savoir la trouver lorsqu'on en a besoin et que les conditions sont difficiles.
La première possibilité, peu glorieuse, je l'avoue, est la mendicité... ne nous voilons pas les yeux, les SDF qui mendient à l'entrée des supermarchés provoquent souvent le réflexe de pensée : « S'il demande quelques cents c'est pour les boire. » ... Imaginez donc rencontrer à l'entrée d'un supermarché un SDF avec une pancarte : « Je ne désire pas d'argent, juste quelque chose à manger pour mes enfants, mes frères...» Cela rapportera en quelques heures de quoi vous nourrir pour plusieurs jours, sans aucun souci... le tout est d'avoir "une base de repli" pour vider régulièrement vos provisions accumulées ! Méthode testée par un ami dans l’ouest de la France !
La seconde méthode est la récolte des surplus jetés aux ordures... Je ne parle pas de se nourrir de détritus, mais de produits impeccables, jetés pour raisons économiques ou légales. Voilà quelques astuces : les supermarchés jettent dans leurs containers des tonnes de produits encore très valables le samedi soir pour peu qu'ils soient fermés le dimanche, le tout est d'avoir accès à ces containers parfois enfermés derrières de hautes clôtures. Les fast-food jettent tout produit fabriqué depuis un certain temps ; par exemple Quick met au rebut les hamburgers fabriqués depuis plus de 20 minutes s'ils ne sont pas consommés. Ces mêmes fast-food jettent une quantité impressionnante de salade, petits pains... toujours emballés à la fin de la journée : généralement entre 23h00 et minuit, il suffit d'attendre non loin de leurs containers. (Remarque : certains fast-food font passer au broyeur les sacs-poubelles avant de les jeter dans le container.)
Moyen terme :
La chasse et le piégeage en milieu urbain ne sont pas si compliqués qu'il y paraît, le mode de pensée doit être légèrement différent qu'en pleine campagne, tout comme le gibier d'ailleurs.
La cible de choix sera tout d'abord le pigeon : ces animaux sont assez familiers pour être approchés de très près dès lors qu'on leur lance quelques bouts de pain. Il est alors aisé de les attraper avec une simple épuisette, de les assommer avec une brosse (méthode testée) ou des les abattre avec un lance-pierres, un pistolet arbalète (50€). Une autre méthode est de leur lancer des morceaux de pain et de dissimuler dans quelques uns de ceux-ci un hameçon numéro 14 à 18 monté sur du fil de ± 16/100es : régulièrement un pigeon s'y prendra et devra être ramené immédiatement pour être neutralisé.
La deuxième cible "facile" sont les rats : quelques pièges à rats comme on en trouve dans le commerce et le tour est joué, il existe tout un tas de trappes et pièges efficaces pour ces rongeurs. Ne pas oublier de les manipuler avec des gants, de rejeter ceux ayant l'aspect malade et de les faire bouillir un certain temps avant de les consommer comme une autre viande. En ragoût le rat est excellent !
Les insectes comestibles sont également présents en ville : sauterelles, cloportes...
Le principe est le même pour les chiens, les chats etc. Une fois passée la barrière culturelle, toutes les options sont possibles.
La cueillette est souvent possible en ville, comme à la campagne : les parcs regorgent de plantain, de trèfles, de chicorées etc. qu'il suffit de laver de façon rigoureuse pour pouvoir s'en nourrir.
Toutes les techniques de pêche peuvent être tentées aussi bien dans les cours d’eau traversant de nombreuses villes que dans les étangs de nombreux parcs.
Les parcs abritant des étangs sont une vraie manne pour se nourrir en ville : les roseaux (massettes) procurent de la nourriture en toutes saisons (pousse, rhizome, graine) ; on y trouve facilement des grenouilles, des oiseaux (canard, pigeons...) et parfois du poisson. Au niveau du poisson, tout poisson d'eau douce trouvé dans ces étangs ou lacs sont comestibles une fois lavés et cuits. (Bien que les Koïs soient riches en arrêtes et qu'ils perdent leurs couleurs une fois écaillés et cuits).
Long terme :
Un excellent livre que je conseille dans cette option est celui édité au nom de Ragnar Benson au édition Paladin : Ragnar’s Urban Survival, ISBN 1-58160-059-3
Ce livre explique notamment comment, en ville, il est possible d'élever des pigeons et des lapins afin d'agrémenter le quotidien de repas de viande de façon régulière. Ces animaux semblent, en effet, les mieux adaptés à un élevage en milieu urbain par temps de crise.
Pour ma part, j'ai connu un homme qui élevait dans une cave de Bruxelles 4 poules : celles-ci lui donnaient régulièrement des œufs ; parfois, pour augmenter sa production, il laissait l'éclairage de la cave allumé 24h/24 (comme en batterie) et les poules pondaient alors non-stop. Le seul impératif dans ce type d'élevage est de veiller de façon scrupuleuse à l'hygiène afin d'éviter les maladies à l’élevage et les odeurs pouvant favoriser le repérage de l'élevage clandestin.
La culture en pot est toujours possible : salade, tomates, carottes etc.
La culture de germes de blé, de soja, de haricots est relativement facile à réaliser dans des fonds de bouteilles en plastique et apporte les minéraux et vitamines nécessaires.
Permanganate de potassium : Désinfection du corps, Désinfection de l’eau, Feu chimique
Désinfection du corps : En solution diluée, KMnO4 peut être utilisé pour des bains de bouche (0.25%) ou comme désinfectant pour les mains (1%). Effet hémostatique : nettoyage des plaies, desséchants. On trouve en pharmacie des sachets contenant 0,25 g de permanganate de potassium solide : la dissolution du contenu d’un sachet dans 2,5 L d’eau permet d’obtenir une solution violette qui peut être utilisée comme antiseptique externe. Le prix est d'environ 0,2 euro (20 centimes d'euro) le sachet de 0,25 g. Un sachet de 100 g vous couterait donc dans les 6 euros (100 g, c'est énorme). Permanganate de potassium - KMnO4.Solution aqueuse ao 1/10 000 soit 1 g pour 10 litres d'eau Peu coûteux, non allergisant, inactive la plupart des virus ( HIV ???) mais coloration des téguments et toxicité +++ par voie orale. Effet desséchants de la peau. Attention aux comprimés qui sont plus longs à se dissoudre complètement et risque de brûlure chimique. Ce médicament est un antiseptique local, il est utilisé pour l'antisepsie de la peau, des muqueuses et des plaies superficielles. On en trouve dans l’eau de Dakin.
Désinfection de l’eau : Le permanganate de potassium, vendu en solution, a souvent été employé pour désinfecter l'eau ou laver les légumes, à la dose de 0,5g par litre d'eau à traiter. Bien qu'il agisse contre le vibrion cholérique, il a peu d'effet contre les autres organismes pathogènes ; par conséquent, il ne peut être recommandé pour la désinfection de l'eau. En revanche il est souvent utilisé dans les procédés de potabilisation et apparaît comme un des éléments les plus versatiles. Il est également utilisé pour la désinfection de l'eau des aquariums.
Feu chimique : Le permanganate de potassium solide est un oxydant très puissant. Il se produit une réaction très exothermique lorsqu'il est mélangé à de la glycérine. Il peut alors se produire une combustion spontanée qui peut faire fondre le verre et un grand nombre de récipients et peut enflammer toute substance inflammable proche. D'où le danger lié au stockage de cette matière: il faut le mettre dans un contenant fiable ! Le coût est faible: comptez 5-6 euros (KMnO4 et glycérol) pour pouvoir lancer un très grand nombre de feu (avec des petites quantités, vous êtes tranquille pour longtemps) Quel intérêt en survie ? Si les contenants sont étanches, aucun problème pour allumer un feu. Mais surtout, comme le magnésium, la réaction monte très haut en température et permet donc d'allumer des bois humides. Autre avantage non négligeable, la réaction prenant du temps, il est possible de préparer la réaction au coeur du futur feu, et de refermer celui-ci de telle sorte qu'aucune déperdition de chaleur ne se fasse. Dernier avantage, vous êtes sûr que le feu se fasse: un petit tas, une goutte et c'est parti, pas de problème lié au vent, au froid etc... La seule crainte du KMnO4, c'est l'eau dans laquelle il se dissout: cela n'empêche pas la réaction, mais l'eau refroidissant celle-ci, il n'est pas certain d'obtenir une flamme dans ce cas. Comme toujours, la pratique permet de transformer la théorie en expérience. Des critiques (parfois fondées) peuvent montrer ce genre de dispositif comme du gadget comparé à un briquet ou d'autres dispositif d'allumages. Comme toujours, il convient de se forger soi-même son opinion suivant ses besoins, sa facilité de gérer ce genre de produits et ses expériences vécues.
L'équation de la réaction: 14 KMnO4 + 4 C3H5(OH)3 --> 7 K2CO3 + 7 Mn2O3 + 5 CO2 + 16 H2O
Nota: la glycérine se trouve aussi en pharmacie et n'est pas nocive. Elle coule lentement et aurait des propriétés laxatives. On peut s'en servir pour d'autres choses comme du savon, ou bien éviter que les miroirs ou masques de plongée ne s'embuent par exemple.
Se défendre, attaquer :
Généralités sur le combat rapproché
• Il faut à tout prix éviter de se battre en dehors de l’objectif de sa protection et (ou) de celle d'autrui. Une simple bagarre dégénère très souvent en drame. Préférez toujours, même si c'est difficile, ne pas répondre aux insultes ou aux provocations et mettez-vous en lieu sûr.
• Si vous n'avez pas pu éviter une situation de conflit, préférez le repli à l'affrontement (ne pas confondre le repli qui est un choix stratégique avec la fuite qui est dictée par la panique et l'absence de stratégie et de lucidité). Repliez-vous de préférence par le chemin d’où vous venez car vous connaissez déjà le trajet et risquez donc moins de vous égarer.
• Ne choisissez le repli que si vous êtes sûr de pouvoir distancer d'éventuels adversaires. Si vous deviez être rattrapé, ceux-ci auraient un ascendant psychologique.
• Si vous ne pouvez pas vous replier, essayez de désamorcer la situation en parlementant. Il faut à tout prix éviter les remarques ironiques et bravaches. Il faut absolument faire croire que vous respectez vos interlocuteurs sans toutefois vous soumettre et manifester de la peur. Évitez de fixer dans les yeux, détournez lentement et horizontalement le regard, ce qui veut dire en langage universel "je ne cherche pas le combat, mais je ne te crains pas". Si vous baissez les yeux, vous avouez votre peur et votre faiblesse.
• Si vous n'avez pas réussi à désamorcer le conflit et que vous sentez que votre adversaire veut absolument se battre, prenez l'initiative du combat, vous aurez plus de chances.
• Attention, prendre l'initiative d'un combat est une décision lourde de conséquences pour vous-même et autrui, où vous risquez dans l'immédiat des blessures graves voire mortelles ainsi qu'a posteriori des répercussions juridiques et financières qui peuvent avoir des conséquences sur le reste de votre vie.
• Si toutefois, vous estimez en toute conscience ne pas pouvoir faire autrement, essayez d'atteindre avec la plus grande détermination les zones de vision, de mobilité et de respiration, en étant vicieux et sans aucunes règles.
• Vous ne pourrez jamais être sûr du nombre de vos adversaires, surtout si vous êtes dans un environnement que vous ne maîtrisez pas. C'est pourquoi, si vous ne pouvez pas éviter l'affrontement, essayez de faire le plus court et efficace possible puis repliez-vous. Pensez à incapaciter les moyens de poursuite de votre adversaire (en écrasant les cheville ou genoux) et faites un 360 degrés d’observation avant de dégager.
• N'oubliez pas que si vous devez vous battre, c'est pour faire cesser la menace pesant sur vous-même ou autrui : au-delà, tout usage de la violence constitue de l'acharnement ou de la vengeance (voir plus loin le chapitre consacré à la légitime défense).
• Ne provoquez jamais un duel "d'homme à homme" : il s'agit de règles que vous serez le seul à respecter.
• Ne vous fiez jamais à une apparente soumission : le but recherché est d’endormir votre vigilance afin de vous nuire ultérieurement.
• Évitez les lieux connus pour leurs mauvaises fréquentations. Il peut s'agir de quartiers, de lieux de loisirs (discothèques, salles de concert, stades), de centres commerciaux, etc.
• Si vous devez vous y rendre quand même, repérez les lieux, les issues et postes de secours etc.
• Privilégiez les endroits publics et fréquentés.
• En présence d'un attroupement, changez d'itinéraire en adoptant une trajectoire souple, utilisez votre vision périphérique, les reflets des vitrines de magasins pour observer le groupe, évitez le contact visuel direct : certains individus deviennent paranoïaques sous l'emprise du cannabis et interprèteraient un demi-tour soudain comme de la peur ou un regard direct comme une provocation.
• Ne restez jamais dans un lieu où vous avez eu une altercation. Il existe toujours des risques de représailles a posteriori.
• Si vous ne pouvez faire autrement que de retourner dans un lieu où vous avez eu une altercation, changez de look, si possible.
• En toutes circonstances, repérez les lieux où vous vous trouvez et placez-vous de manière à pouvoir les quitter rapidement. Observez toujours (discrètement) les gens qui vous entourent. Placez-vous toujours de façon à avoir un visuel direct sur les accès. Repérez ce qui pourrait vous servir d'arme improvisée ou vous offrir un abri.
• Je vous conseille de ne pas porter sur vous d'armes défensives illégales. De nombreux objets usuels sont terriblement efficaces si vous savez les utiliser (clés, stylos, tournevis, torches électriques, téléphones portables). Une exception toutefois, les sprays de défense qui bien qu'interdits de port (armes de 6e catégorie), peuvent être aisément justifiables pour les personnes âgées, fragiles ou diminuées. Les sprays ont l'énorme avantage d'éviter le contact direct, mais il faut s'exercer à les mettre en œuvre. Préférez les modèles qui propulsent l'OC (oléorésine de capsicum), un dérivé du piment de Cayenne qui est plus efficace que le gaz CS, notamment sur les chiens et les humains sous influence de substances psycho actives, de l'adrénaline ou encore les aliénés mentaux. Préférez les modèles de marques connues diffusant sous forme de liquide ou de gel (le gaz est à éviter en milieu confiné ou par temps de vent) et changez votre spray tous les deux ans. Ayez-le toujours à portée de main (et non pas dans un sac où vous ne pourrez l'atteindre et le mettre en œuvre sous l'effet du stress), et même la main dessus prêt à servir dans la poche, en cas de circonstances fâcheuses. N'oubliez pas que tous les modèles sont pourvus d'une sécurité et qu'il faut apprendre à dégager celle-ci rapidement. Je vous conseille, à ce sujet de vous procurer l'ouvrage référence sur le sujet, "Autodéfense au spray" de Fred PERRIN. Bien que vous soyez seul face au choix des moyens de défense que vous utiliserez, n'oubliez pas que ce choix peut avoir sur votre vie des conséquences indélébiles et irréversibles. Voir le chapitre consacré au matériel de secours et de défense conseillé.
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Véhicules et protection
• Garez toujours votre véhicule dans le sens de la marche dans une voie de communication suffisamment large, bien éclairée la nuit, pour ne pas risquer d'être bloqué. Vous pouvez être amené à évacuer très rapidement.
• Verrouillez les portières, ne laissez pas de sacs ou de vêtements sur les sièges.
• Ne répondez jamais à des insultes ou à des gestes déplacés, ne descendez jamais le premier de votre véhicule pour poursuivre l'altercation.
• Si votre opposant est descendu de son véhicule, essayez de dégager le vôtre du lieu de l’altercation, cela suffira dans la plupart des cas à calmer l’individu qui préfèrera savourer sa victoire et votre « lâcheté » supposée, plutôt que de risquer un hypothétique affrontement.
• Si vous n’avez pu vous dégager, sortez de votre véhicule et tentez des gestes d’apaisement visibles par l’entourage (qui pourra témoigner éventuellement de votre volonté de calmer l'altercation), restez poli mais ferme. S'il est trop près, sortez du côté opposé pour éviter d'être percuté pendant votre sortie
• Si vous êtes à pied et qu'un assaillant arrive à votre niveau en voiture en ayant l'intention d'en découdre, ne le laissez pas descendre, lorsqu'il aura posé le pied à terre en ouvrant sa portière, vous pouvez lancer un coup de pied dans la portière pour la refermer sur ses chevilles et prendre la fuite ensuite. Voir la vidéo suivante : [1]
• Si l’altercation semble se calmer, restez vigilant tant que l’opposant n’est pas parti. Ne lui tournez jamais le dos. Laissez-le quitter les lieux le premier.
• Notez le numéro de plaque, qui pourra vous servir en cas de suites juridiques.
• Prenez garde s’il retourne subitement à son véhicule d’un pas décidé, il peut aller chercher une arme. Dans ce cas vous n’aurez que très peu de temps pour analyser cette probabilité. Dans tous les cas, si vous le laissez faire vous n’aurez pas le temps de vous protéger. Le mieux est de l’en empêcher en le suivant et de prendre l’initiative s'il essaye de saisir quelque chose.
• S’il s’approche, ne le laissez pas entrer à distance de frappe et vérifiez bien que ses mains sont visibles et vides. Si vous ne pouvez voir une des mains, supposez qu’il peut être armé. Si vous ne pouvez plus éviter les hostilités, agissez le premier.
• Si vous descendez de votre véhicule, ne laissez pas les clés sur le contact.
• Ayez toujours un double de votre clé dans un endroit sûr et accessible. Il se peut que dans une bagarre, vous perdiez vos clés et ainsi ne puissiez plus repartir et soyez ainsi fragilisé dans un environnement géographique pouvant se révéler hostile (comparses arrivant en renfort, par exemple).
• Ne restez jamais debout derrière votre portière, un choc violent pourrait entraîner des blessures graves.
• Ces dernières années ont vu l'émergence d'un risque nouveau au volant, le "car jacking" qui consiste à voler le véhicule après en avoir extrait de force le conducteur. Ce risque concerne les propriétaires de véhicules haut de gamme, mais aussi tout un chacun dans le cas d'un malfaiteur en fuite. Surtout ne résistez pas si votre agresseur vous menace avec une arme à feu même de l'extérieur : ni les vitres, ni les portières ne vous protègeront. Une protection efficace consiste à faire installer un système qui, commandé à distance par votre téléphone portable, coupera le moteur après le vol et forcera votre agresseur à s'enfuir.
• Pour vous dégager d'une éventuelle saisie alors que vous être à l'intérieur de votre véhicule, disposez à portée de main quelques petits tournevis qui constitueront autant de pics improvisés et qui ne sont donc pas des armes prohibées
• Un autre risque est l'attaque à la voiture bélier. Le nombre de ces attaques a sensiblement diminué depuis l'avènement du téléphone portable. Si vous êtes poursuivi, prévenez tout de suite les secours (112 Numéro européen d'urgence). À ce propos, évitez d'emprunter, de nuit, des routes peu fréquentées.
• Si vous êtes à proximité d'un véhicule et que vous êtes pris dans une fusillade, abritez-vous derrière les ailes avant, derrière la roue et conservez un bras de distance avec le véhicule pour éviter d'être victime de ricochets. En effet, seul le moteur constitue une protection pare-balles efficace. Pour observer la situation, regardez par le dessous du véhicule, ce qui évite d'exposer la tête.
• Avant de sortir de votre véhicule, prenez le temps d'observer le trajet que vous aurez à faire entre celui-ci et l'entrée du lieu où vous vous rendez.
• Avant de sonner, ou d'ouvrir la serrure, assurez-vous que vous n'êtes pas suivi.
• Vérifiez la fermeture effective de la porte après être rentré.
• Ouvrez et fermez la porte de la main faible.
• Mettez toujours un pied entre votre corps et la porte, ce qui permet d'éviter de recevoir la porte en plein visage.
• Pendant le trajet depuis votre véhicule jusqu'à votre lieu de destination, vous pouvez tenir dans votre main forte un objet pouvant servir de moyen de défense (bombe poivre ou CS, trousseau de clés, stylo, torche électrique), que vous dissimulerez le mieux possible.
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Au domicile
• Veillez à fermer portes et fenêtres, notamment à la nuit tombée.
• Pensez à installer des systèmes qui vous éviteront d'ouvrir quand on sonne chez vous. Judas pour la porte d'entrée et caméra pour l'accès jardin. Une caméra placée sous votre toit (évitez les visiophones peu fiables et faciles à désactiver), couvrant un angle suffisamment ouvert et reliée à un moniteur constitue une parade performante et moins coûteuse que beaucoup d'alarmes qui se révèlent peu efficaces et que vous finirez de toute façon par couper au bout de quelques déclenchements intempestifs. Si vous avez un doute sur la qualité de vos visiteurs, demandez le n° de téléphone de leur service afin de vérifier.
• Un chien bien dressé à l'intérieur d'un domicile est la plus efficace et dissuasive des alarmes.
• Veillez toujours à avoir un téléphone portable en état de marche dans votre chambre. Si des intrus coupent votre ligne fixe avant de vous visiter vous pourrez toujours prévenir les services officiels. N'oubliez pas, de même, de détenir la liste des numéros d’urgences, ainsi qu'une lampe torche (vérifiez les piles). • Si vous entendez du bruit la nuit dans votre domicile, n'essayez pas d'intervenir (vous ne connaissez pas la nature du danger) : enfermez-vous dans votre chambre et donnez l'alerte (portable).
• Veillez à ce que la pièce où vous vous réfugierez soit pourvue d'un verrou efficace sur la porte. En cas d'urgence, renforcez la protection en plaçant des meubles en protection derrière.
• Évitez de foncer en direction de l'intrusion, une arme à feu à la main. Il serait surprenant qu'un individu seul et désarmé s'attaque en pleine nuit à un domicile occupé. Vu que vous n'avez pas l'habitude du maniement des armes en état de stress et que vous risquez d'être inhibé si vous deviez vous servir de votre arme, vous risquez d'être vous-même abattu.
• Si vous devez avoir une arme à feu dans votre domicile, celle-ci servira uniquement à assurer votre protection dans la chambre à coucher, ou tout autre pièce où vous vous serez retranché. Elle devra être remisée en état de marche, toujours déchargée, le mécanisme de détente étant muni d'un verrou à combinaison qu'il vous sera facile d'enlever, si besoin. Des cartouches de préférences non létales (ou gom cogne) seront disponibles dans la même pièce. Cette arme sera détenue en toute légalité. Préférez une arme de chasse de calibre 12 facile à charger même sous stress et dont la vue peut éventuellement suffire a dissuader. N'oubliez pas, dès l'arrivée des secours, de poser votre arme, car les forces de l'ordre pourraient vous confondre avec vos agresseurs.
Le rôle de la tenue vestimentaire en self-protection
• En toutes circonstances, habillez-vous de manière à pouvoir vous replier ou combattre. Évitez les vêtements trop étroits, les chaussures ne permettant pas une bonne stabilité et une bonne protection du pied. Surtout évitez de porter des vêtements trop coûteux, vous risqueriez d'être inhibé si vous devez vous battre avec. Soyez conscient que si la cravate est parfois incontournable dans certains milieux professionnels, elle est un moyen de strangulation parfait. Personnellement, je porte la cravate tous les jours, mais celle-ci est montée sur un clip en s'enfile sur la chemise. En cas de besoin, je peux l'utiliser comme un moyen efficace de défense.
• Quand vous sortez en couple, sensibilisez votre compagne au fait qu'une tenue, même très habillée doit pouvoir permettre de courir, voire de riposter (éviter les jupes trop serrées et les talons trop hauts). Prévoyez un point de rendez-vous sûr et facile d'accès si vous deviez être séparés.
• De même une tenue plutôt sexy peut attirer des remarques désobligeantes, ce qui peut entraîner une bagarre (on observe que des gens peu réactifs à des insultes deviennent violents si des êtres chers sont concernés).
• De nuit, si vous entendez du bruit dans votre domicile vous faisant penser à une intrusion, prenez le temps de vous vêtir. La nudité nuit à l'assurance dans un combat.
• Même l'été, en vacances, portez toujours des vêtements permettant aisance et aplomb. Évitez les chaussures de plage qui ne vous permettront pas de courir, ou les shorts de bains à fleurs qui risquent d'inhiber votre assurance.
Prévention et défense contre chiens
• Ne jamais pénétrer sur le "territoire" d'un chien que vous ne connaissez pas, hors le contrôle des maîtres. Se déplacer calmement, sans courir et sans regarder le chien fixement dans les yeux (ce qui constitue un défi).
• Ne jamais toucher un chien que vous ne connaissez pas bien, surtout s'il dort, mange, ou tient un jouet quelconque dans sa gueule.
• Ne jamais déranger une chienne qui allaite ses petits.
• L'agressivité d'un chien est dictée soit par la volonté de vous dominer soit par la peur. Le chien dominant met les oreilles en avant, la queue vers le haut tandis que celui qui a peur a les oreilles en arrière, la queue entre les jambes et le pelage de l'échine dressé.
• Si l'on est confronté à un chien agressif il faut absolument ne pas regarder le chien dans les yeux (ce qui constitue un défi), ne pas courir, ne pas crier ni faire de mouvements brusques. On essaiera de s'écarter lentement de la distance critique en lui laissant un passage pour s'en aller, tout en restant en garde (protection des zones vitales : aine et gorge)
• Surtout ne pas tourner le dos et s'enfuir en courant, il est impossible de distancer un chien.
• Si le chien se lance à l'attaque, essayez de le stopper d'un coup de pied remontant sous les côtes. Sinon interposez un sac ou un autre objet consistant, car la plupart des chiens mordent la première chose qui est à leur portée. Il est aussi possible d'enrouler un vêtement autour du bras et de mettre celui-ci en avant.
• Si vous avez été mordu, n'essayez pas d'ouvrir la gueule du chien pour lui faire lâcher prise, la pression exercée est de 35 à 40 Kilos/cm2. Tapez plutôt les côtes en remontant avec le pied, du poing sur la truffe, ou plantez les doigts ou un objet pointu dans les yeux.
• Si vous tombez à terre, essayez de protéger vos zones vitales (aine, gorge).
• Si vous êtes mordu au bras tout en étant à terre sur le dos, vous pouvez enserrer le corps du chien avec vos jambes, ramener votre bras valide derrière sa nuque pendant que vous poussez avec le bras mordu, essayant ainsi de l'étouffer. Attention, dans ce cas, vous serez obligé d'aller jusqu'au bout car le chien sentant sa vie en danger combattra jusqu'à son dernier souffle. C'est vous ou lui.
Risque terroriste
Il n'y a pas grand-chose à faire pour se protéger d'un attentat, si ce n'est éviter les pays à risque (voir site web du Ministère des affaires étrangères) et être vigilant.
• Dans les lieux publics et transports en commun, éloignez-vous de paquets ou de bagages abandonnés et signalez-les au personnel (qui est formé à ce type de situations).
• Ne touchez jamais un paquet suspect vous-même.
• En cas de fusillade, mettez-vous à couvert ainsi que vos proches, ou, en l'absence d'abri, plaquez-vous au sol (il s'agit d'offrir la moins grande surface possible).
• En cas d'explosion et (ou) d'incendie, gagnez l'issue de secours la plus proche en longeant les murs (afin de mieux se repérer et d'éviter les bousculades). Portez toujours les enfants car ils seront paniqués ou hébétés et très vulnérables de par leur taille aux mouvements de foules (risque de piétinement). En cas de fumée ou de gaz, protégez les voies aériennes respiratoires (nez et bouche) avec un vêtement. Si l'atmosphère devient irrespirable, plaquez-vous au sol (les gaz et fumées remontent toujours).
Hold-up et (ou) prise d'otages
Le but recherché par des braqueurs et (ou) des preneurs d'otages est la collaboration de leurs victimes. Dans la plupart des cas où cette collaboration est effective, celles-ci n'encourent d'autres dommages qu'un stress post traumatique (qu'il faut absolument traiter par une prise en charge psychologique immédiate).
• Les braqueurs et preneurs d'otages n'ont pas pour intention première de blesser ou de tuer, risquant d'alourdir ainsi une éventuelle peine de prison. Pour autant, une résistance des otages peut amener la colère ou la peur en entraîner des blessures légères (coups) ou graves voire mortelles (armes blanches et à feu). Aussi s'attachera-t-on à garder son calme et à rassurer son agresseur par son intention de collaborer, tout en restant vigilant quant à l'évolution de la situation.
• A chaque instant, la situation peut dégénérer et basculer, aussi essayez de calmer les autres otages.
• Si la situation dégénère en fusillade, essayez de vous abriter si vous êtes hors de contact du tireur ou intervenez si vous êtes à portée. Vous devez attaquer vers une zone vitale avec la plus grande détermination, tout en sortant de la ligne de tir. N'hésitez à aucun moment à utiliser l'arme de votre agresseur, d'où l'intérêt d'avoir une formation minimale aux armes à feu (clubs de tir).
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Risque d’enlèvement
A l'inverse d'un braquage ou d'une prise d'otage, le kidnapping ne doit à aucun moment entraîner votre collaboration. En effet les motivations des agresseurs sont très différentes. Elles sont en effet de deux ordres : le gain (rançon) ou la satisfaction de pulsions aliénantes (viol, meurtre). De plus, dans le cas d'une demande de rançon, le paiement de celle-ci ne garantit pas la survie de la victime (rarement même, selon des sources policières). Vous devez essayer d'échapper et de résister à vos agresseurs avec la plus totale énergie. Examinons plus particulièrement la prévention du risque d’enlèvement de nos enfants.
• Ne pas laisser son enfant sans surveillance directe, ou le confier à celle d'un autre adulte digne de confiance.
• Sensibiliser le jeune enfant à réagir face à des comportements types, à se méfier des inconnus, à alerter et à se réfugier auprès d'autres adultes en cas de crainte ou de doute.
• Lorsqu'un individu étranger tente d'établir un contact, éduquer l'enfant à dire « Mon père, mon frère arrive, il est juste là, etc. » Apprenez-lui à refuser de suivre ou d’aider un inconnu pour quelque prétexte que ce soit, et à ne pas accepter de nourriture ou de boisson d'un inconnu.
• Lui apprendre de façon ludique à reconnaître un véhicule, à décrire une personne.
• Lorsqu'un enfant joue avec ses camarades, contrôler à intervalles réguliers que tout se passe bien, et lui apprendre à prévenir le parent s'il change de lieu, d'aire de jeux, s'il doit se rendre quelque part avec quelqu'un. Des sifflets en plastique de couleur sont présents sur le marché et permettent d'équiper discrètement les jeunes enfants, et de les conditionner à les utiliser dès que quelque chose ne va pas, où qu'ils ont besoin d'aide. Après leur avoir enseigné à ne pas les utiliser à tout va mais uniquement en cas de nécessité, cela peut s'avérer très pratique (plage, campagne, foule...).
• Concevoir que les prédateurs peuvent ressembler à n'importe qui !
• Méfions nous des prétextes "à la con", qui vont de la demande de renseignement bidon au signalement d'un pneu crevé, d'une demande d'aide ou de secours illusoire....les exemples sont nombreux !
• Ces procédures sont basiques, et paraîtront évidentes pour certains, trop "difficiles" à mettre en oeuvre pour d'autres. Malheureusement l’actualité nous permet bien malheureusement de vérifier trop souvent que des prédateurs sans conscience sont en quête de proies...
• Pensez tout simplement en tant que citoyen vigilant à observer et à réagir immédiatement lorsqu'une situation ne semble pas claire, qu'un comportement singulier se manifeste. Noter en priorité : la description physique (type, taille, corpulence, yeux, cheveux, signes distinctifs), la description vestimentaire (couleurs), la description éventuelle d'un véhicule (immatriculation, couleur et modèle), la direction empruntée... On peut prendre l'habitude d'observer, de remarquer, voir de noter des détails, lors de circonstances suspectes, voire anodines ! Pensez qu’en cas d’enquête, votre témoignage peut sauver la vie d’un enfant et empêcher que ses parents vivent dans le malheur jusqu’à la fin de leur vie.
vos idées, remarques, sont les bienvenus