Voilà ce que j'écrirai
Monsieur le directeur,
Je vous fait part de cette lettre afin d'attirer toute votre attention sur les différents points évoqués ci-dessous que je vais évoquer par la suite.
Je ne suis ni banquier, ni commercial, mais ouvrier ayant un revenu de 1150 € net par mois. Par conséquent, mes connaissances dans le domaine bancaire étant quasi inexistantes, j'ai fait une totale confiance en Madame X, ma conseillère J'avais une confiance total en vos services
Cependant, cette dernière, certainement poussée par des objectifs, s'est contentée de jouer un rôle de commerciale en me faisant ouvrir en dehors d'un compte chèque, un LEP, un LDD et surtout un PEA.
Mes revenus étant de 1150 euros, si l'on déduit mes charges fixes, il ne me reste que 423 euros pour vivre. Pensez vous honnêtement qu'avec un tel revenu, je peux épargner 50 euros sur un PEA ainsi que 20 euros sur un compte épargne?
J'estime que votre banque a effectué un défaut de conseil flagrant.
Cependant, vos conseillers ont jugé necessaire d'avoir en ma possession un Compte Chèque, un LEP, un LDD et un PEA.
Débutant dans la vie active, je ne conaissais pas ou trés peu leur existance, et encore moins leur fonctionnement.
Bien entendu, ces comptes ont dut être alimenté par prélèvement mensuel.
Voici les charges dont je suis redevable par mois
- Crédit Auto : 217 €
- Loyer : 330 €
- Crédit consommation : 55 €
- Assurance habitation CE : 15 €
- Asssurance Auto : 50 €
- Orange : 60 €
- Versement PEA : 50 € (minimum obligatoire d'aprés l'un de vos employés)
- Versement Epargne : 20 €
Suite à une mauvaise gestion de ma part dont j'assume pleinement la responsabilité, j'étais, le 16/10/2007, à découvert de 980 euros, montant supérieur à mon autorisation. Cependant mon PEA ainsi que mon compte épargne était créditeur de 535 euros. J'ai par conséquent demandé à cloturer mon PEA, cloture qui m'a été refusée par Mme XXX. Son conseil était qu'il n'y avait pas de solution à ma situation et qu'elle effectuerait un dossier de surendettement. Malgré ma demande de délai de 2 jours durant lesquels j'ai été en mesure de combler ce découvert via un chèque de 1400 euros, ma conseillère m'a demandé de lui restituer ma carte bleue (qui pour information n'était pas bloquée deux jours auparavant) lors de notre entrevue du 27 octobre (pour information mon salaire devait être crédité le 29...).
Tout ceci a engendré des frais bancaires de 160 euros qui me paraissent totalement illégitimes du fait du refus de cloturer mon PEA (demande réitérée et à nouveau rejetée lors du RDV du 27).
Par conséquent, je vous prie de bien vouloir étudier ma situation et envisager le remboursement intégral de ces frais.
Sans réponse favorable de votre part, je me verrai contraint de contacter l'AFUB.
Ainsi, le 16/10/2007, j'ai été débiteur de 980€ sur le compte, créditeur de 410€ sur le PEA et de 125€ sur le compte Epargne.
Je ne comprends pourquoi on m'a interdit de cloturer le PEA dont le but était de récupérer la somme et de renflouer une partie du débit.
Ma conseillère a préféré me dire qu'il n' ya avait aucune solution autre que de faire un dossier de surendettement à la Banque de France.
J'ai donc demandé d'attendre deux jours pour que je puisse trouver une solution.
Effectivement, lors de mon rdv, le 27/10/2007, j'ai déposé un chèque de 1400 € et fait part du versement de mon salaire pour le 29/10/2007.
Madame M........ a exigé par la suite de restituer ma carte bleue, avec des frais suplémentaires occasionés, alors que celle-ci n'était pas bloquée deux jours auparavant.
Ce même jour, j'ai solicité l'abstention de la facilité de caisse, mais refus catégorique. J'ai souhaité de nouveau de disposer de la somme sur le PEA, rejeté. J'ai demandé de limiter les frais de banques mais encore une réponse négative.
Ce que je vous demande Monsieur le Directeur, c'est de disposer de l'intégralité de la somme disponible sur le PEA et de cloturer ce compte, non compatible avec mon budget.
Ainsi je vous prie de bien vouloir regarder particulièrement la corespondance des différentes opérations de frais de banque et d'avoir un abattement sur 190€, somme connu à ce jour.
Vous avez pris des dispostions lorsque j'ai été débiteur. Si je ne vois aucun n'effort, de vote part, je serais oligé d'alerte AFUB, qui sera ravi que l'on m'a accordé un pret avec plus de 50% d'endettement, l'acquisition de 4 comptes, et je serais au regret de revenir dans mon ancienne banque, la CIO, dont le compte chèque est resté actif.
Veuillez croire, Monsieur le Directeur, à l'expression de ma considération distinguée."