Ouais enfin bref, tu as compris le fond de mon propos : Paris fait oublier qu'au-delà du périph il y a de la nature, des animaux en liberté dans les forêts, des étendues telles que le regard peut s'y perdre... Je reproche aux Parigos natifs de considérer Paris comme un monde à part entière.

Que tout ceux que la ville fait chier se barrent à la cambrousse, tiens, ça me fera de la place...
 
C'est à la mode, en ce moment, de prôner les "vraies" valeurs du retour à la terre, de la fuite de la ville, de l'exode urbain.
Reste que le boulot se concentre principalement dans les centres urbains, et encore plus à Paris.
Le télétravail ne résoudra pas tous les problèmes. Un tourneur-fraiseur chez Peugeot, il est obligé d'aller à l'usine. Un boulanger, il est obligé d'aller dans son magasin. Même un vendeur de cuisine ou un conseiller financier dans une banque, ils sont bien obligés d'être physiquement sur leur lieu de travail.
Mon métier à moi (n'ingénieur n'informaticien, si, s,) pourrait éventuellement se faire à distance, mais dans ma branche particulière, il faut du matos lourd et cher, et je ne vois pas avec le matos en question dans mon salon.

Fais un trajet banlieue à banlieue  en RER + metro + RER   et fais le meme en voiture.
 
On en reparlera....

Mais en quoi peut-on aimer aller s'engluer dans les embouteillages monstres du samedi soir à Paris ?
 
Comment avoir envie d'aller se perdre dans cette marée humaine qui envahit les rues froides et illuminées ?
 
J'ignore de le savoir.
 
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que j'ai fait 300 m à moto, j'ai vu le bordel indescriptible que cela promettait d'être, et j'ai fait demi-tour.
 
Les cols enneigés et les températures polaires, les orages diluviens, les fuites de mon blouson, la route patinoiresque et la buée sur la visière, j'ai tout enduré et rien ne m'a jamais fait reculer... mais là, honnêtement, c'est de la folie furieuse
 
Et je n'ai pas osé aller chez Ikea, je pense que j'aurais soit fait un malaise vagual (ortho ?), soit commis un génocide. Toutes ces poussettes et ces parents exténués dans tous les sens, ces gens qui se coupent la priorité dans les files d'attente, la tension horriblement palpable, l'impossibilité de se reposer 2 minutes... c'est en ces occasions que je hais Paris, trop de gens, beaucoup trop.
 
Bon, pour éviter le 3615-My Life, je vais extrapoler (c'est extrapoilant) :
 
Ne considères-tu pas, ami lecteur, que la vie urbaine présente plus d'inconvénients que d'avantages ? La proximité et la multitude des services offerts suffisent-elles à compenser la promiscuité permanente, la pollution sonore et chimique, la qualité de vie dégradée ?
 
Perso, je suis un fervent partisan de :
 
- l'exclusion de toute forme de véhicule des villes, à l'exception de voiturettes écologiques et silencieuses
 
- l'exode urbain (par opposition à l'exode rural, et oui j'ai des souvenirs du collège )
 
- le développement massif du télétravail (pour de plus en plus de taf, rien ne sert d'avoir un lieu de travail, et donc on pourrait tout à fait vivre très loin d'une grande ville tout en ayant un taf appartenant au secteur tertiaire)
 
 
Exprime-toi, ami lecteur, et si tu as tout lu, félicitations

Pour ma part, je ne suis pas un bobo kéké qui "prône le retour aux vraies valeurs traditionnelles que JP Pernaud nous vantent dans son JT", j'ai vécu à la campagne pdt 10 ans, j'ai tjs préféré la cambrousse à la ville, donc bon

Quand tu  as besoin de sortir de la ville en question ça devient utile...

EA : vagal
 
http://www.medecine-et-sante.com/2 [...] vagal.html

Tiens, c'est ce que fait mon chef, un trajet de banlieue à banlieue, en RER. Et ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça, au contraire, quand il est obligé de prendre sa voiture, ça le fait chier.
Bon, OK, soyons honnêtes, il a choisi précisément son lieu d'habitation pour que son trajet soit le plus simple possible : il habite à Bussy St George et il bosse à Cergy-Pontoise, soit les deux extrémités de la ligne A.

Moi je parle de RER + metro + RER