Autralia | Warning Modération Ce topic est là pour que les gens puissent venir exprimer leur souffrance et obtenir de l'aide et des conseils. C'est donc un topic de soutien et d'entre-aide. A partir de là, on tolérera encore moins ceux qui débarquent sur ce topic pour troller, se moquer des autres, accuser des personnes en souffrance de mythomanie ou autres propos agressifs ou méprisants du genre. Ces débordements seront systématiquement sanctionnés.
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*D'autres topics sont susceptibles de vous aider*
-Dépression -Alcooliques Anonymes
-Narcotiques Anonymes
-Souffrance au travail
-Rupture conjugale
-Automutilation
Numéros ou sites à appeler/consulter en cas d'envies suicidaires :
http://www.lesannuaires.com/numero [...] ments.html
Pour la Belgique : Stop suicide 0800/32 123
: Prévention suicide Pour le Québec : Prévention du suicide Hors de france : http://www.stopsilence.org/ http://www.vivre-maroc.com/urgences-sos/40/ (Maroc) merci zyx
Ce service est opérationnel trois soirs par semaine (lundi, mercredi et jeudi de 19 h à 23 h) et fonctionne sur le principe de l'anonymat, pour les déposants et les écoutants.
*Numéro d'appel d'urgence international*
=> Si vous pensez au suicide, lisez ceci : http://www.barbery.net/psy/suicide/lisezceci.htm
*Que faire lors d'un appel téléphonique d'une personne suicidaire: http://www.barbery.net/psy/suicide/telephone.htm
*Qu'est- ce que je peux faire pour aider une personne qui pourrait être suicidaire: http://www.barbery.net/psy/suicide/quefaire.htm
* Comment reconnaître les signes avant coureurs du suicide => http://fr.wikihow.com/reconna%C3%A [...] du-suicide
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Note importante
S'il arrive qu'une personne annonce un suicide imminent ou laisse penser à un risque sérieux de passage a l'acte :
1. Parlez le plus possible avec la personne, posez-lui des questions sur le topic ou en MP.
2. Si la personne ne répond plus aux questions, mais que vous possédez son numéro de téléphone, appelez-là pour maintenir le contact. Si plus aucune réponse, appelez le 17 (la police), en expliquant la situation, les écrits échangés sur le forum/MP, donnez son numéro de téléphone, son nom si vous le connaissez. La police fera alors le nécessaire pour localiser cette personne.
3. Ou faire une alerte sur le post en question .
Pour les modérateurs ou personne du forum : prévenir la police par Internet
-Enregistrer le lien du post
-Se rendre sur le site de signalement suivant (site sérieux, ne pas jouer avec !) :
-Cliquer sur SIGNALER
-Cocher la case puis remplir le formulaire de signalement étape par étape :
1) Cocher MENACES OU INCITATION A LA VIOLENCE puis étape suivante.
2) Remplir la DATE ET HEURE/MINUTE, en bas cocher Sur UN FORUM, continuer.
3) COPIER/COLLER le lien du post dans L'ENCADRE, ensuite dans le TABLEAU indiqué menace de suicide, le PSEUDO DE LA PERSONNE, TOUT ECHANGE SUR LE FORUM OU EN MP (POUR LES modérateurs AJOUTER ADRESSE MAIL ET @IP).
4) C'est la partie concernant votre identité : si vous voulez avoir des nouvelles de la personne, c'est à remplir, sinon restez anonyme, puis étape suivante.
5) C'est le récapitulatif, aller en bas, recopier le code ou mettre le bon symbole du dessin et enfin valider, et c'est fini, plus rien à faire d'autre.
Attention, si prévenir la police par internet semble être plus "confortable" ou anonyme car on a pas à parler directement avec la police, sachez que le traitement de votre signalement peut-être prendre un peu de temps. Donc si vous possédez les coordonnées de la personne en danger, le mieux est vraiment d'appeler le 17 directement.
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Message original : (HeureuxDepressif)
C'est une question qui m'est particulièrement importante. J'aimerai savoir, lorsque plus aucun espoir vous anime, ce qui peut encore vous empecher de faire n'importe quoi...
S'il vous plait, ce sujet est très sérieux: ce n'est pas moi que j'ai à convaincre, et je ne prends pas la sujet à la légère, etant dans ces ages où le suicide est l'une des premières causes de mortalitée...
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QUE PUIS-JE FAIRE POUR AIDER UNE PERSONNE QUI POURRAIT ÊTRE SUICIDAIRE ?
1/Prenez-la au sérieux.
Mythe: “Les gens qui en parlent ne le font pas”. Les Études ont prouvé que plus de 75% des suicidés ont agi d'une façon ou d'une autre dans les semaines ou les mois précédant leur mort pour indiquer aux autres qu'ils étaient dans un profond désespoir Toute personne qui exprime des idées suicidaires requiert une attention immédiate.
Mythe: “Celui qui essaye de se tuer doit être fou”. 10% peut-être des suicidants sont psychotiques ou ont un dysfonctionnement pathologique de leur rapport au réel. Mais la plupart des personnes suicidaires souffrent d'une maladie reconnue : la dépression; beaucoup de dépressifs arrivent à gérer convenablement leurs affaires quotidiennes. L'absence de “folie”, de comportements bizarres, ne signifie pas une absence de risque de suicide.
“Ces problèmes n'étaient pas suffisamment graves pour conduire au suicide” est une phrase que l'on entend souvent chez des personnes qui connaissaient le suicidé. Ce n'est pas parce que vous pensez qu'une chose ne justifie pas que l'on se suicide pour elle que la personne avec laquelle vous êtes le vit de la même façon. Il ne s'agit pas d'évaluer la gravité du problème en soi mais la gravité de la souffrance induite par ce problème chez la personne en question.
2/Souvenez-vous : le comportement suicidaire est un appel au secours.
Mythe: “Si quelqu'un veut se tuer, rien ne peut l'arrêter.” Le fait qu'une personne est encore vivante est une preuve suffisante qu'une partie d'elle-même veut rester en vie. La personne suicidaire est ambivalente - une partie d'elle-même veut vivre et une autre partie veut moins la mort que la fin de ses souffrances. C'est la partie qui veut vivre qui s'exprime en disant à quelqu'un “je pense au suicide". Si une personne suicidaire s'adresse à vous, il est possible qu'elle pense que vous vous souciez plus d'elle que les autres, que vous avez de l'expérience dans la gestion des problèmes et que vous serez soucieux de protéger le caractère confidentiel de ce qu'elle a à vous dire. Peu importe combien négatifs sont le contenu et le ton de son discours, elle effectue une chose positive et a une perception positive de vous lorsqu'elle s'adresse à vous.
3/ Soyez prêt à donner et à chercher de l'aide plutôt tôt que trop tard.
La prévention du suicide n'est pas une activité de dernière minute. Tous les ouvrages sur la dépression disent qu'elle doit être prise en charge le plus tôt possible. Malheureusement, les gens suicidaires craignent qu'essayer d'obtenir de l'aide leur apporte davantage de douleur: qu'on leur dise qu'ils sont stupides, fous, coupables ou manipulateurs; ils ont peur du rejet, de la punition, de la suspension d'école ou de travail, qu'on garde des dossiers sur eux. Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour réduire leur douleur, plutôt que l'augmenter ou la prolonger.
4/ Écoutez.
Donnez à la personne toutes les occasions de soulager ses difficultés, de ventiler ses sensations. Vous n'avez pas besoin de dire beaucoup et il n'y a pas de mots magiques. Si vous êtes concernés, votre voix et votre attitude le montreront. Donnez-lui le soulagement de ne plus être seule avec sa douleur; laissez-lui savoir que vous êtes heureux qu'elle se soit adressée à vous. Patience, sympathie, acceptation. Évitez le débat et le "donnage de leçons".
5/ DEMANDEZ: “Est-ce que vous avez pensé au suicide?”
Mythe: “Parler du sujet peut en susciter l'idée” . Les personnes en ont déjà l'idée; le suicide est présent partout dans les médias. Si vous posez cette question à une personne dans le désespoir, vous faites une bonne chose pour elle : vous lui montrez que vous vous souciez d'elle, que vous la prenez au sérieux, et que vous êtes disposé à la laisser partager sa douleur avec vous. Vous lui donnez l'occasion de décharger ses sensations douloureuses. Si la personne a pensé au suicide, trouvez jusqu'où ses pensées sont allées (a-t-elle un plan, réuni les moyens, fixé une date?).
6/ Si la personne est intensément suicidaire, ne la laissez pas seule.
Si des moyens permettant de se suicider sont présents, essayez de vous débarrasser d'eux. "Désintoxiquez" la maison (médicaments, armes, produits toxiques).
7/ Trouvez très rapidement une aide professionnelle.
Persistance et patience peuvent être nécessaires pour chercher, entamer et continuer cette aide professionnelle quelle qu'en soit l'option. Dans toute situation où un tiers intervient, faites savoir à la personne que vous vous souciez d'elle et que vous voulez maintenir le contact.
8/ Pas de secret.
C'est la partie de la personne qui a peur de souffrir davantage qui dit “ne le dites à personne.” Mais c'est la partie qui veut rester vivante qui vous parle. Répondez à cette partie de la personne et cherchez avec persistance une personne extérieure, mûre et compatissante, avec qui vous pouvez examiner la situation. N'essayez pas de vous en charger seul. Cherchez de l'aide pour la personne et pour vous-même. Partager les inquiétudes et les responsabilités rend la prévention du suicide plus facile et beaucoup plus efficace.
9/ De la crise à la récupération.
Nous avons tous des pensées ou des sensations suicidaires dans nos vies; pourtant moins de 2% des morts sont dues au suicide. Presque tous les suicidaires souffrent de circonstances qui passeront avec le temps ou avec l'aide d'un travail thérapeutique. Il y a des centaines de petits pas que nous pouvons faire pour améliorer notre réponse au suicide et pour rendre plus accessible cette aide. Faire ces petits pas peut sauver de nombreuses vies et réduire une grande quantité de souffrance humaine.
SIGNAUX D'ALARME
Facteurs associés à des risques de suicide importants.
- Mort ou maladie en phase terminale d'un parent ou d'un ami.
- Divorce, séparation, fin d'une relation, stress au sein de la famille.
- Perte de santé (réelle ou imaginaire).
- Perte de travail, de maison, d'argent, de situation, d'amour-propre, de sécurité personnelle.
- Alcool ou usage de drogue.
- Dépression. Chez les jeunes, la dépression peut être masquée par une hyperactivité ou des passages à l'acte (violence, prise de risque). Chez les personnes âgées elle peut être incorrectement attribuée aux effets naturels de la vieillesse. Une dépression qui semble disparaître rapidement sans aucune raison apparente doit être source de préoccupation. Les première étapes du rétablissement d'une dépression constituent une période à haut risque. Les études récentes ont associé tous les troubles anxieux à un risque augmenté de tentative de suicide.
Changements émotionnels et comportementaux associés au suicide.
- Souffrances indépassables: souffrances qui menacent de dépasser la capacité de la personne à les prendre en charge. Les sensations suicidaires sont souvent le résultat de problèmes anciens qui ont été exacerbés par des événements déclencheurs récents. Ces facteurs précipitants peuvent être une douleur supplémentaire ou la perte de ressources permettant de faire face à la douleur en général.
- Absence d'espoir : la sensation que la douleur continuera ou empirera; que les choses n'iront jamais mieux.
- Détresse: sentiment que les ressources pour réduire la douleur sont épuisées.
- Sentiment d'inutilité, d'humiliation, de culpabilité, de haine de soi, “tout le monde s'en fout”. Peur de perdre le contrôle de soi, de se faire du mal ou d'en faire aux autres.
- La personnalité devient triste, retirée, fatiguée, apathique, inquiète, irritable ou encline aux accès de colère.
- Performance en déclin à l'école, au travail, ou dans les autres activités. (Parfois l'inverse : personnes qui se proposent pour des tâches supplémentaires parce qu'elles ont besoin d'occuper le temps.)
- Isolement social ou fréquentation d'un groupe dont les comportements sont très différents de ceux de l'entourage habituel.
- Intérêt déclinant pour le sexe, les amis ou les activités auparavant aimées.
- Négligence de son bien-être personnel, apparence physique détériorée.
- Modifications dans un sens ou dans l'autre des habitudes de sommeil et d'alimentation.
(Particulièrement chez les personnes âgées) autoprivation de nourriture, mauvaise gestion nutritionnelle, désobéissance à des directives médicales.
- Moments difficiles: vacances, anniversaires et la première semaine après la sortie d'un hôpital; juste avant et après le diagnostic d'une maladie majeure; juste avant et pendant des procédures disciplinaires. Le fait de ne pas savoir ajoute au stress d'une crise.
Comportements suicidaires.
- Tentatives de suicide antérieures, “mini-tentatives.”
- Formulations explicites d'idées ou de sensations suicidaires.
- Développement d'un plan suicidaire, acquisition des moyens, attitude de “répétition du plan”, définition d'une date pour la tentative.
- Blessures volontaires, comme les coupures, les brûlures ou se cogner la tête.
- Comportement imprudent (accidents, overdoses, Sida). Accidents inexpliqués chez les enfants et les personnes âgées.
- Faire son testament ou donner ses objets favoris.
- Dire au revoir de façon inappropriée.
- Comportement verbal ambigu ou indirect: “Je vais faire un très long et lointain voyage”, “Vous n'aurez plus à vous inquiéter pour moi”, “Je veux m'endormir et ne plus jamais me réveiller”, “Je suis si déprimé, ca ne peut plus continuer comme ça”, “Est-ce que Dieu punit les suicides?”, “Des Voix me disent de faire de mauvaises choses”, demande d'information sur l'euthanasie, plaisanteries inappropriées, histoires ou essais sur des thèmes morbides.
AVERTISSEMENT SUR LES SIGNAUX D'ALARME.
La majorité de la population à tout instant ne présente pas beaucoup de signes d'avertissement et a un taux de risque de suicide faible. Mais un taux faible dans une grande population, cela fait encore beaucoup de personnes - et beaucoup de suicidés ne présentaient que quelques-uns des signaux mentionnés ci-dessus. Chaque cas étant singulier, toute indication de mouvement suicidaire doit être prise au sérieux.
Source: http://www.barbery.net/psy/suicide/quefaire.htm
Point info supplémentaire: N/A = APRÈS INVESTIGATION, la personne dit ne jamais avoir pensé au suicide, ne jamais avoir fait de tentative de suicide. En ce moment, la personne vous dit ne pas être suicidaire. Par exemple, la personne veut jaser, laisser un message à un permanent, etc.
1 = "FLASH" OU IDÉATIONS SUICIDAIRES : Il s'agit de l'étape où la personne a ses premières idées suicidaires; elles sont plus diffuses (ex : idée de mort, idée d'être poussée accidentellement devant le métro, etc.) soit plus précises, mais très brèves et non ruminés. Nous retrouvons également les personnes qui ont déjà pensé au suicide sans toutefois y penser actuellement.
2 = PENSÉES SUICIDAIRES OCCASIONNELLES : La personne dit penser au suicide quelques fois par semaine. La personne y pense, se pose des questions, envisage cette possibilité de plus en plus sérieusement mais n'est pas encore obsédée quotidiennement par ce choix.
3 = PENSÉES SUICIDAIRES FRÉQUENTES : La personne pense au suicide régulièrement chaque jour. "Je me réveille tous les matins en me demandant si ça vaut la peine de continuer à vivre; si je ne suis pas mieux de mourir, etc."
4 = LA PLANIFICATION DU SUICIDE EST EN COURS : La personne a décidé que le suicide est la seule solution ou bien il semble que c'est l'option principale. À ce stade, la personne mentionne qu'elle ne sait pas exactement comment elle va le faire et à quel moment elle va le faire. Il manque un ou des éléments de la planification. (Où, Quand, Comment, Avec quoi).
5 = LA PLANIFICATION EST COMPLÈTE : La personne menace de passer à l'acte au-delà de 48 heures. La personne a en main le moyen qu'elle a choisi ou a accès à ce moyen (ex. : le métro, pilules, etc.)
6 = LA PLANIFICATION EST COMPLÈTE : La personne pense de passer à l'acte dans les 48 heures. La personne a en main le moyen qu'elle a choisi ou a accès à ce moyen (ex. : le métro, pilules, etc.)
7 = LA PLANIFICATION DU SUICIDE EST COMPLÈTE : (Où, Quand, Comment, Avec quoi). La personne menace de passe à l'acte immédiatement. Le moyen retenu est disponible(pilules, arme à feu chargée, etc.) et la personne menace de l'utiliser durant l'appel ou immédiatement après avoir raccroché.
8 = TENTATIVE EFFECTUÉE : La personne a mis en oeuvre son plan d'action ( ex : a absorbé des médicaments, a commencé à s'automutiler, etc.) À ce niveau de l'échelle, l'intervention médicale est nécessaire et il est important de se rappeler que l'intervenant n'a pas à évaluer ou à juger lui-même de la létalité du moyen utilisé.
9 = MORT |