Ouest-France
Vous allez dans une réunion de famille, d'amis, dans un bar et vous lancez à la cantonade quelques expressions vulgaires à propos de votre employeur, personne ne va vous virer.
Si le type s'est fait pincer par la direction de Michelin en plein délit de dénigrement,
c'est que des gens payés par Michelin passent leur temps sur le net à vérifier les écrits des employés.
Certes, les employés n'ont qu'à utiliser un autre endroit pour exprimer leur désarroi.
Pour autant internet devrait rester l'espace de liberté qu'il est encore... quelques temps.
Où s'arrête la vie privée des gens ?
Qu'en est-il de la sacro-sainte liberté d'expression ?
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un instant monsieur ça-va-chier