Lorsquon circule sur le boulevard périphérique de Paris, on est surpris par les comportements dangereux de certains conducteurs, et notamment les conducteurs de véhicules à deux roues.
Aujourdhui beaucoup de gens sont pressés, que ce soit par nécessité ou par habitude, tout le monde court, et parfois au péril de sa vie. Si les automobilistes ou camionneurs ne sont pas tous très corrects, ceux qui conduisent une moto ou un cyclo sont parfois des dangers publics.
Je suis conducteur automobile depuis 35 ans et possède aujourdhui un véhicule plus adapté à des déplacements en famille quà une conduite sportive. Il marrive donc demprunter le boulevard périphérique pendant la journée, à des heures où la circulation nest pas très fluide. Ainsi, roulant parfois sur la file de gauche alors que le mouvement est ralenti du fait des encombrements en deçà des 80 km/h (vitesse limite), je surveille toujours ma position afin de rester au centre de ma file, à la fois pour ne pas gêner les véhicules circulant à ma droite, mais aussi pour éviter de rouler sur le bas-côté gauche et risquer une crevaison (débris divers en bordure). Or, fréquemment, des motocyclistes et cyclomotoristes un peu trop pressés, me doublent sur la droite, et pour certains, quand ils nont pas assez de place pour passer rapidement, klaxonnent en me faisant signe de mécarter, voire en minsultant, ou mieux en portant un coup de pied sur ma voiture. De tels comportements sont inadmissibles.
Certes, une coutume sest instaurée depuis longtemps, où il est toléré que les véhicules à deux roues puissent circuler entre les voitures quand cela est possible. Cest là tout lintérêt de ces véhicules quand il y a des encombrements. Mais cette pratique ne va pas sans un minimum de prudence, de civisme et de courtoisie, car il ne sagit là que dune tolérance et non dun droit étant donné les risques liés à ces dépassements. Certains sont corrects, mais ils sont peu nombreux.
Il est vrai aussi quune certaine mode tend à laisser croire à ces motocyclistes et cyclomotoristes, quils sont les « anges de la route » à qui lon doit obligatoirement céder le passage. Qui na pas vu en effet ces conducteurs immatures jouer les « zoro » sur leurs deux roues en distribuant les bons et les mauvais points aux automobilistes et camionneurs par des gestes connus des seuls initiés du guidon.
Et les radars fixes me direz-vous ? En fait, pour linstant, dans leur grande majorité, ils ne flashent que lavant des véhicules. Les plaques arrière des deux roues ne seront donc pas sur la photo ! En conclusion, si vous en avez assez dêtre insulté et de recevoir des coups de pied sur la carrosserie de votre véhicule parce que vous ne vous êtes pas écarté assez vite pour laisser passer un « excité », alors que vous respectez le code de la route sans gêner les autres, et en restant courtois, il ne reste que la solution du dépôt de plainte avec preuves à lappui, à savoir :
1/Cliché de la plaque minéralogique avec un appareil photo embarqué (objectif simple non autofocus) 2/Une personne témoin.
Ce système nest pas difficile à mettre en uvre, ni sur le plan des démarches, ni au plan technique (il suffit quun jour, aux heures de pointe, le passager avant de votre véhicule garde lappareil à portée de visée quelques minutes, tant les accrochages sont fréquents) et je peux vous assurer que les clichés sont nets. Quant au résultat final, même si la condamnation par le tribunal dépend de beaucoup de paramètres (par exemple les traces sur la carrosserie et la qualité du témoignage), il y a fort à parier que la personne mise en cause, condamnée ou pas, naura peut-être plus le même comportement à lavenir.
Dailleurs, dès le départ, se voir simplement convoqué par la police, suite à de tels agissements, « çà met déjà du plomb dans la tête ». Mais tout ceci nest quune question de CIVISME ! A suivre
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