Un beau dimanche de Juillet, un couillon gare sa voiture à deux pas du boulevard des Champs Elysées sur une place payante.
Suivant son bonhomme de chemin, ce couillon se retrouve perdu rue du Faubourg Saint Honoré, avec le GPS de son téléphone Chinois qui ne fonctionne pas, et se fait aborder par un gendarme dont l'insigne "scratché" lui semble louche. Il se fait mettre à terre sans même un contrôle d'identité après avoir demandé un peu de répit quand le gendarme lui dit de "suivre la foule" sans autre explication alors qu'il lui dit chercher à rejoindre un point de repère situé dans la direction opposée. Le gendarme lui prend, à terre, son portefeuille et appelle des renforts. Un autre gendarme arrive puis la policie, qui lui confisque tout ce qu'il a sur lui et l'embarque au motif qu'il était devant une ambassade, ou une autre, ça variait, c'était magique.
Un choix est laissé à notre brave couillon : voir un psy ou aller voir un psy "à l'hôpital"... vu le déroulement de l'arrestation, la confiance ne règne pas et il choisit l'hôpital. Après ce qui ressemble à un interrogatoire dans un premier "hôpital" pour le moins bizarre, il est transporté dans un joli pantalon en papier vers l'hôpital Sainte Anne en soirée, où il est incapable de dormir et ne peut même pas compter sur un distributeur de snacks en panne pour s'occuper un tant soit peu... il voit un ordinateur à côté de sa chambre et va voir ce qui est affiché sur la session ouverte (de la merde), ce qui provoque un rassemblement général. Il a beau être calme, il est "maîtrisé" par au moins 4 personnes et perd connaissance.
Notre couillon décidément en veine se réveille dans un autre hôpital où on lui donne des médocs dont il ignore tout et on l'incite lourdement à prendre des laxatifs. Dès le premier jour, il signale que son véhicule est garé quelque part dans les parages sur une place payante et qu'il faudrait régler ça, puis en confie le second les clés à son paternel, qui ne trouvera pas le véhicule faute d'indication précise du lieu. On lui traite une affection mineure, puis on le fait passer au TGI qui valide son internement, rien que ça... Deux mois après le début de l'histoire, son véhicule ayant fait l'objet d'un dépôt de plainte pour vol étant donné qu'il n'avait été ni retrouvé ni signalé à la fourrière, il est indemnisé en contrepartie de sa cession. Ca dure encore quelques jours, il sort et fait constater qu'il n'a pas besoin des neuroleptiques qu'on lui imposait de prendre.
Un mois plus tard encore, la police signale avoir retrouvé le véhicule... à l'exact emplacement où notre couillon XXL l'avait laissée!
Quelques semaines passent, l'assureur lui demande de rembourser purement et simplement l'indemnisation "indue" en intégralité puisque le véhicule ne présente aucune trace d'effraction.
Elle est pas amusante l'histoire?
Ce début 2016 s'annonce "amusant", en tout cas... Inutile de dire que, pour moi, l'assureur devrait se retourner contre la préfecture de police et non contre Couillon Ier qui était enfermé.
Message édité par Gigathlon le 31-12-2015 à 21:16:11