qu'est ce que l'univers ? reponse au mileu de l'essai sur le soleil
Essai sur le soleil
"Le soleil était chiant, et je dus me résoudre à en découdre avec lui pour qu?une fois au moins? "
Rien n?est plus emmerdant qu?une phrase intéressante interrompue en plein milieu. Voilà pourquoi il ne faut pas trop faire attention au sens des mots mais plutôt observer leur forme. Il faut savoir reconnaître la valeur d?un mot dans une phrase, par sa forme. Mais il ne faut pas pour autant oublier la prononciation du mot qui est la forme du mot dans l?espace sonore.
Le langage est une forme, et les modes de communication relèvent de la relativité. En effet, le langage parlé est à une dimension. Les mots se suivent à la queue leu leu. Le langage écrit est à deux dimensions. Les mots ont une largeur et une hauteur. Le langage des signes est à trois dimensions puisque la représentation de la pensée se fait dans l?espace. Quel est le rapport avec la relativité? Tout simplement la perception des choses sera différente pour chaque émetteur et chaque récepteur suivant qu?il soit écrivain ou lecteur, parleur ou écouteur, brasseur d?air ou ventilé. Le point à une dimension sera un cercle à deux dimensions et un cylindre ou une sphère - suivant la vision géométrique ou intuitive de chacun - en trois dimensions. Nous nous trouvons donc dans un système tridimensionnel sélectif.
Mais pourquoi le soleil était-il chiant? Cet astre du système solaire, système solaire de la voie lactée, voie lactée de l?univers. Il est là et vit. Il vit et il permet la vie. Peut-on alors dire qu?il donne la vie. Oui, mais pas dans le sens de procréation. Le soleil a donné la vie en donnant sa chaleur. Mais la chaleur seule ne suffit pas à la vie. Il faut d?autres éléments comme l?eau, et toute une alchimie utilisant les mets de l?univers. Notamment son chaos qui fait que la probabilité de rencontre des ingrédients nécessaire à cette alchimie soit non nulle.
Dieu est un être suprême créateur de toute chose. Or qu?est-ce qui est créateur de toute choses? L?univers. C?est l?univers qui crée tout par cette fameuse alchimie. Et l?univers vit parce qu?il évolue et surtout, parce qu?il y de la vie qui le compose. Ce raisonnement tient-il la route?
Raisonnons avec un mort. Ses cellules vivent encore quelques temps après sa mort, mais il est mort. Et il évolue puisque son corps se décompose. En fait, il faut voir la vie et la mort à des échelles relativement contradictoires. On a de la peau morte et on vit. Donc, on peut vivre tout en étant composé en partie de mort. Le cas du mort doit donc être considéré comme faisant partie d?un système supérieur. Tout comme la peau fait partie du corps, le mort fait partie de la nature*. On va dire la terre pour parler plus concrètement puisque tout fait partie de la nature, si bien que l?univers est la Nature. J?y reviendrai plus tard.
Et le monsieur il a beau être mort, la terre vit. Ce qui prouve bien que l?univers est vivant, puisque l?univers est L?ultime système supérieur. L?univers est vivant et c?est un être suprême puisque rien ne le surpasse vu que c?est le Tout, la Nature. De plus il est créateur de toute chose. Une conclusion s?impose:
L?UNIVERS est DIEU
Mais qu?est-ce que l?univers? Nous avons déjà vu que c?était la Nature, puisque ces deux termes sont équivalent quand on se place en haut de l?échelle des pompiers à l?échelle qui s?impose.
Mais l?univers n?a pas uniquement cette image astronomique et visuellement basique mais pas pour autant prégorative. L?univers, c?est aussi la société. C?est aussi tout autre ensemble de gens ou de choses. Un musée est un univers dans lequel on trouve toute une vie exposée. Parce qu?un livre vit, un tableau vit, une pierre vit. Il faut pour s?en rendre compte, monter dans l?échelle adéquate et on verra les électrons danser et interagir. Bien sûr, il ne s?agit pas là de la vie comme on la conçoit habituellement, mais rappelons-nous qu?un univers composé partiellement de mort peut vivre. Et c?est le cas pour les musée parce que ces choses morte contribuent à la vie puisqu?elles attirent les gens qui font vivre les musée par leur présence.
En fait, tout est univers, sauf exception qui ne ferait que confirmer ce fait, et l?univers n?est en fait qu?un ensemble d?univers, un Univers d?univers. Tentons à présent de saisir la forme de l?univers dans le système tridimensionnel sélectif. Pour cela, posons nous les trois avertissements des axiomes zykwa:
1. Le dessus du dessous de l?arrière pensée rend presbyte la vision des choses.
2. L?acné de la pensée rend obscure le discernement des choses.
3. La pensée se trouve infiniment proche du cône des choses.
Ces phrases semblent à première vue débiles mais il n?en est rien. Il faut pouvoir en saisir le sens pour finalement se rendre compte qu?elles ne sont pas hermétiques à la pensée. Au contraire elles vont la booster. Mais c?est un travail personnel à faire puisque la cartographie de la pensée diffère d?une personne à l?autre.
Il est temps de passer à l?action. Il faut saisir la forme de l?univers. Non la "forme du sens" puisque l?univers est, nous l?avons vu, tout un tas de chose; et voilà pourquoi il ne faut pas faire trop attention au sens du mot (uniquement dans le cas d?une analyse dans le système tridimensionnel sélectif!), mais à la forme du mot. Aussi bien la forme spatiale que la forme "synaptique". Mais là encore, la forme va être décrite différemment suivant les personnes.
La première image que j?ai d?Univers, c?est "un oeil vide et noir reflétant la lumière". Vous aussi animez votre esprit pour former Univers dans votre esprit ou n?importe où ailleurs.
Il va cependant y avoir un problème. Non dans le raisonnement, mais dans la communication du résultat. Il semble évident pour la plupart des personnes qu?un arbre est un arbre. Mais qui nous dit que tout le monde voit la même chose. Ca se trouve, on voit tous les choses différemment. Je ne veux pas ici parler de l?interprétation mais de la vue cobole (parce que j?emploie un peu beaucoup basic). Supposons que je voie rouge au lieu de vert par rapport à une autre personne, mais qu?on m?ait appris depuis toujours que ce que je voie en rouge se dit vert. Je vais dire vert quand je vois rouge - et si vous ne comprenez pas, je vais vraiment voir rouge et ça va mal se passer - et personne ne s?apercevra de rien vu que pour moi le vert se dit rouge et pour l?autre, le mot vert correspond à ce qu?il voit et qu?il appelle vert.
Ce raisonnement peut se généraliser facilement pour d?autres choses. Vu comme ça, il n?est pas stupide d?émettre l?hypothèse que tout le monde voit tout différemment des autres. Cela expliquerait entre autre que les goûts et les couleurs qui ne se discutent pas puisque rien n?est pareil pour personne. Ca montre aussi la nécessité des conventions. S?il n?en existait pas dans cette situation où chacun vit en quelque sorte dans son monde perceptif propre, aucun échange ne serait possible, et ce serait sans doute la mort de l?univers, à moins que ce chaos retrouve un équilibre, c?est-à-dire qu?il parvienne à établir des conventions? et rebelotte.
La solution au problème est que chacun va voir Univers dans son domaine de perception propre. Et il n?est pas question à un tiers de contester cette vision personnelle. Comme l?Univers est Dieu, on peut étendre cette conclusion partielle à la religion. Ca confirmera que chacun à le droit de croire en ce ou en qui il veut, et que les querelles religieuses ne sont pas fondées. A chacun sa foi et basta, amen.
L?Univers est tout et tout est l?Univers. Dieu est tout et tout est Dieu. Et finalement, le soleil n?est pas chiant. Mais je l?ai dans les yeux et ça c?est chiant. Donc, le soleil à mes yeux n?est pas chiant. Mais dans mes yeux, il l?est!
Pour terminer, je vais vous révéler la fin de la première phrase. A vous de la comprendre comme vous le sentez, mais surtout ne la voyez pas basiquement? pour que cette oeuvre d?art aux mille formes à deux dimensions ait un sens? Voici:
"? ça rime."