Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
3215 connectés 

 

 

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  72  73  74  75  76  77
Page Suivante
Auteur Sujet :

[Topic unique] Astronomie / Cosmologie : Où en est-on ?

n°71367032
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 20-08-2024 à 16:38:10  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Je pose ça ici:

 
Citation :

Dans cette configuration elliptique, il y a donc un moment de l'année où la planète est au plus près du Soleil, c'est le périhélie, tandis que le point le plus lointain de l'orbite est appelé aphélie. Actuellement, l'excentricité de l'orbite est de 1,67%, un peu plus proche du cercle que de l'ellipse. Au maximum d'excentricité (6%), la Terre est en moyenne un peu plus proche du Soleil toute l'année et reçoit ainsi 0,18% d'énergie en plus, ce qui reste très faible. Ce cycle d'excentricité orbitale n'est donc pas le facteur principal de variation du climat, mais il peut devenir significatif quand on y associe la précession des équinoxes.

 

C'est le Français Joseph-Alphonse Adhémar qui met le doigt en 1842 sur ce phénomène, il faut le dire, assez complexe.

 

J'ai un doute, est ce que ça prend bien en compte la je ne sais plus quelle loi de Kepler qui dit que plus on est proche du soleil plus un astre va vite.
Actuellement l'été dure plus longtemps que l'hiver vu que la terre est au plus proche du soleil vers le 4 janvier.

 

Tiré d'ici:
La grande histoire du climat: Comment les humains s'adaptent depuis 3 millions d'années https://g.co/kgs/kUFZ5ok


---------------
Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
mood
Publicité
Posté le 20-08-2024 à 16:38:10  profilanswer
 

n°71375278
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 21-08-2024 à 22:43:15  profilanswer
 

Le cycle de Milankovic prend tout en compte, donc évidemment la 2e loi de Képler.

 

Le facteur le plus important, c'est la fonte des neiges continentales à l'été de l'hémisphère nord. Si c'est pas le cas, on rentre en cycle de glaciation. Je suppute que c'est le cas si l'été septentrional se produit au périhélie en période d'excentricité maximale.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 21-08-2024 à 22:44:18

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°71395343
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 25-08-2024 à 22:05:19  profilanswer
 
n°71395622
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 25-08-2024 à 23:46:11  profilanswer
 

:jap:  
 
J'avais jamais percuté que c'était une Céphéide (la plus proche de nous, à 433 années lumière) avec un cycle de quatre jours.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 25-08-2024 à 23:46:31

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°71396243
bongo1981
Posté le 26-08-2024 à 09:50:23  profilanswer
 

Une vidéo intéressante de Science Etonnante sur les cycles de Milankovitch
https://youtu.be/MXcY8Cf6hsI?si=ig0_jufIW5ZpSO1Y

n°71396262
bongo1981
Posté le 26-08-2024 à 09:54:22  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

J'aime bien Sciencia Egregia, chaîne beaucoup plus technique. Y a pas mal de maths et de la physique mathématique (notamment Lagrangien, etc...). Je me suis programmé cette vidéo, mais pas encore vu.

Finalement j'ai pris le temps de voir la vidéo qui fait plus de 3h.
C'est une approche assez originale des spineurs.
La partie qui est extrêment intéressante c'est de partir de des algèbres de Clifford, et des classifications et on voit les ramifications vers l'équation de Dirac par exemple.

n°71402957
donut78
Stop eating donuts
Posté le 27-08-2024 à 09:29:42  profilanswer
 

Apparemment, les très vieilles galaxies observées par JWST ne seraient pas si massives que ça, pas de crise du modèle standard à priori.
 
https://www.futura-sciences.com/sci [...] nt-115518/


---------------
Du calme, pose ce poireau et tout se passera bien. Ne m'oblige pas à faire une roulade arrière ...
n°71614282
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 29-09-2024 à 16:48:38  profilanswer
 

Question de noob, je regardais la dernière de balade mentale https://youtu.be/dEPrLwaADek?si=GitP8ZcwzPIUIT3X

 

Et il m'est venu a l'esprit cette idée folle d'avoir inventé l'école : au Big Bang, si toute la matière était en un même point, pourquoi ça n'a pas fait un trou noir?
L'extension a été plus rapide que la vitesse de la lumière ? :o


---------------
Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°71615281
senide
I am Pierrot. I am every man.
Posté le 29-09-2024 à 19:46:50  profilanswer
 

Il n’y a que des théories à ce sujet. Pour l’extension, (expansion plutôt), c’est l’espace temps qui se déforme plus rapidement que la vitesse de la lumière. Ça ne viole pas la vitesse max de la lumière, il n’y a pas de déplacement de matière dans l’expansion de l'espace/temps.  
Pour la comparaison du trou noir avec le big bang, c’est aussi un phénomène pas comparable. L’organisation, la formation des premières particules, de la matière, vient après le big bang, sans matière pas de trou noir.


Message édité par senide le 29-09-2024 à 20:00:57

---------------
Tout le monde disait que c’était impossible, un "imbécile" qui n’était pas au courant est arrivé, et l’a fait.
n°71615475
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 29-09-2024 à 20:17:43  profilanswer
 
mood
Publicité
Posté le 29-09-2024 à 20:17:43  profilanswer
 

n°71615624
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 29-09-2024 à 20:42:37  profilanswer
 

rdlmphotos a écrit :

Question de noob, je regardais la dernière de balade mentale https://youtu.be/dEPrLwaADek?si=GitP8ZcwzPIUIT3X
 
Et il m'est venu a l'esprit cette idée folle d'avoir inventé l'école : au Big Bang, si toute la matière était en un même point, pourquoi ça n'a pas fait un trou noir?
L'extension a été plus rapide que la vitesse de la lumière ? :o


 
Dire que tout est “dans un même point” semble impliquer qu’il n’y a rien autour, ce qui est trompeur. On peut très bien envisager, à un instant arbitrairement proche de t=0, un univers déjà arbitrairement grand.
 
Il vaut mieux dire qu’en approchant t=0, la densité tend vers l’infini. Ce qui fait que l’ensemble de l’énergie qui va donner la matière (noire et baryonique) et le rayonnement, enclôt dans l’univers observable, se trouve contenu dans un volume arbitrairement petit.
 
Et effectivement, si on considère par une expérience de pensée cet état initial qui va donner le Big Bang dans cet état de densité extrême “prêt à exploser”, eh bien… ça n’explose pas.    [:azyl]  
 
Un univers statique de densité, j'allais dire extrême, mais en fait de densité quelconque, s'effondre en une singularité. C'était le problème d'Einstein, mais c'était en fait le problème de Newton dès l'origine...  
 
Newton se demandait comment un univers formé d’étoiles développant une force purement attractive (la gravité) pouvait rester stable. Si l’univers se présentait comme une immense bulle remplie d’étoiles, il n’est pas difficile de se représenter que cette bulle devrait s’effondrer : les étoiles situées à la périphérie subiraient une force purement centripète (dirigée vers le centre) et la bulle se contracterait indéfiniment jusqu’à ce que tout soit ramassé au centre de masse. Dans une lettre privée (non publiée), Newton propose que ce qui stabilise l’univers, c’est qu’il est infini. L’idée sous-jacente, c’est qu’une particule de matière est alors attirée de la même manière dans toutes les directions, et qu’elle n’a donc “nulle part où tomber”. En termes physiques, on dirait alors que son potentiel est nul. Ensuite, il n’est pas tiré d’affaire car il faut que ça s’effondre localement sans entraîner de catastrophe et pour ça, il faut invoquer le souverain Auteur pour équilibrer tout ça. Ce qui représente une solution pour le moins désespérée  :sweat: .
 

Citation :


As to your first query, it seems to me that if the matter of our sun and planets
and all the matter of the universe were evenly scattered throughout all the
heavens, and every particle had an innate gravity toward all the rest, and the
whole space throughout which this matter was scattered was but finite, the
matter on the outside of this space would, by its gravity, tend toward all the
matter on the inside and, by consequence, fall down into the middle of the
whole space and there compose one great spherical mass. But if the matter was
evenly disposed throughout an infinite space, it could never convene into one
mass; but some of it would convene into one mass and some into another, so as
to make an infinite number of great masses, scattered at great distances from
one to another throughout all that infinite space. And thus might the sun and
fixed stars be formed, supposing the matter were of a lucid nature.
But how the matter should divide itself into two sorts, and that part of it which
is to compose a shining body should fall down into one mass and make a sun
and the rest which is fit to compose an opaque body should coalesce, not into
one great body, like the shining matter, but into many little ones; or if the sun
at first were an opaque body like the planets or the planets lucid bodies like
the sun, how he alone should be changed into a shining body whilst all they
continue opaque, or all they be changed into opaque ones whilst he remains
unchanged, I do not think explicable by mere natural causes, but am forced to
ascribe it to the counsel and contrivance of a voluntary Agent.
 
(source)
 
 
Traduction Google :  
En ce qui concerne votre première question, il me semble que si la matière de notre soleil et de nos planètes et toute la matière de l'univers étaient uniformément dispersées dans tous les cieux, et que chaque particule avait une gravité innée vers tout le reste, et tout l'espace dans lequel cette matière était dispersée n'était que finie, la matière à l'extérieur de cet espace tendrait, par sa gravité, vers toute la matière à l'intérieur et, par conséquent, tomberait au milieu de tout l'espace et y composerait une grande masse sphérique. Mais si la matière était uniformément disposée dans un espace infini, elle ne pourrait jamais se réunir en une seule masse; mais certaines d'entre elles se réuniraient en une masse et certaines en une autre, de manière à former un nombre infini de grandes masses, dispersées à de grandes distances les unes aux autres dans tout cet espace infini. Et ainsi pourraient se former le soleil et les étoiles fixes, à supposer que la matière soit de nature lucide. Mais comment la matière doit se diviser en deux sortes, et cette partie qui doit composer un corps brillant doit tomber en une seule masse et faire un soleil et le reste qui est apte à composer un corps opaque doit fusionner, pas en un seul grand corps, comme la matière brillante, mais en beaucoup de petits; ou si le soleil au début était un corps opaque comme les planètes ou les planètes, des corps lucides comme le soleil, comment lui seul devrait être changé en un corps brillant alors que tout ils restent opaques, ou tout ils être changés en corps opaques alors qu'il reste inchangé , Je ne pense pas que ce soit explicable par de simples causes naturelles, mais je suis obligé de l'attribuer au conseil et à l'ingéniosité d'un Agent volontaire.

 
Lettre d'Isaac Newton au Révérent Richard Bentley, 10 décembre 1692


 
Et le point important c'est que concernant la partie en gras, il a tort. Ses propres équations développées par d'autres (Laplace, Poisson...) montreront qu'un univers homogène et infini comme il le propose a un potentiel de gravité ΔU = –4πGρ avec G la cte de gravité et ρ la densité. Cette quantité n'est nulle que pour une densité nulle. Ce qui n'est évidemment pas le cas de notre univers. Comme ce potentiel est négatif et tend vers son minimum (-∞), la densité ρ tend vers +∞ : l'univers reste infini, mais il s'effondre sur lui même, indéfiniment...
 
Il est donc piquant de constater que l'idée d'un univers instable était déjà inscrite dans cette première version de la théorie de la gravité, puisque l'univers s'effondre qu'il soit fini ou infini. Et à ma connaissance, aucun des immenses savants du XIXe siècle qui ont fait de la mécanique céleste le joyau de la couronne de la Physique n'en a conclu que l'univers était instable. Il y a une espèce de no man's land cosmologique durant toute cette période, autrement si féconde.  
 
Le premier à remettre le doigt dessus, c'est Einstein, quand il développe sa propre théorie de la gravité, qui doit évidemment reproduire au premier ordre la théorie de Newton, via notamment l'expression du potentiel de gravité. Comme Newton, il cherche a appliquer sa théorie à tout l'univers et comme lui, il cherche une solution statique, mais cette fois-ci il est obligé de constater que sa solution statique ne l'est pas. Y'a pas moyen de stabiliser l'univers sans introduire un nouveau terme, qui doit s'apparenter à une gravité répulsive et qu'il va appeler la constante cosmologique Λ.
 
L'abbé Lemaître, le père de la théorie de l'expansion, fera remarquer à Einstein que cette solution reste instable (pour exactement la même raison qu'il fallait un Auteur divin pour équilibrer les masses pour que tout ne s'effondre pas en un point, dans l'univers de Newton) et avec Friedmann (le premier à développer une solution non statique pour l'univers à partir des équations de la Relativité générale), ils montreront que les équations de la gravité n'offrent aucune solution statique. L'univers est soit en effondrement, soit en expansion. Lemaître reliera cette prédiction avec les  observations de Vesto Slipher sur les spectres galactiques, systématiquement décalés  vers le rouge, pour en conclure que l'univers est en expansion et pour proposer le premier la loi reliant la vitesse de récession à l'éloignement, v = Hd.
 
Le truc, c'est que l'origine de l'expansion n'est nulle part précisée. Si l'univers était en contraction, bah il suffirait d'imaginer au départ un univers infiniment dilué qui s'effondrerait depuis une temps infini pour aboutir à l'univers actuel. Bon, je ne dis pas que ce serait une cosmologie satisfaisante mais sa dynamique n'offrirait aucun mystère. Pour un univers en expansion, par contre, y'a de quoi se gratter la tête. Contrairement à un univers en contraction dont on peut repousser l'origine à l'infini, un univers en expansion a nécessairement une âge fini, de l'ordre de 1/H (temps de Hubble) et fait apparaitre à t=0 un état "singulier", où toute les distances dans l'univers s'annulent et où la densité, la température, etc tendent vers l'infini.  Si on imagine que l'univers dans cet état initial est statique, il n'y a aucune chance qu'il entre en expansion. Bien au contraire, il doit poursuivre son effondrement.  
 
Aussi, dans la version "classique" du Big Bang, il faut placer à la main un taux d'expansion infini dans les conditions initiale pour compenser la force de rappel infinie de la matière infiniment  dense... On a donc dans ces conditions initiales deux termes qui semblent s'exclure, ce qui est plutôt inélégant, voire suspect.
 
La solution moderne (théorie de l'inflation qui apparait au début des années 80) va venir de la constante cosmologique. C'est à dire que "l'erreur d'Einstein" va se révéler en fait très féconde. Contrairement à la théorie de Newton, la relativité générale d'Einstein admet nativement la possibilité d'une gravité répulsive. Chez Newton il n'y a qu'une seule source de gravité : la masse F = GMM/r². Une gravité répulsive impliquerait une masse négative, ce qui impliquerait un fluide d'énergie négative (E = mc²), ce qui ne semble pas avoir de sens physique. Chez Einstein, la source de gravité est un tenseur dit énergie-impulsion noté Tμν qui se présente comme une matrice 4x4. Et dans le cas d'un univers homogène et isotrope, cette matrice ne contient que des termes diagonaux (je remplace les zéros par des points pour une meilleurs lisibilité).
 
 

ρ . . .  
. P . .
. . P .
. . . P


 
 
Où ρ est la densité d'énergie et P la pression (en toute rigueur il faudrait écrire Px, Py, et Pz pour donner la composante selon chacun des axes x, y, z du système de coordonnées, mais dans un milieu homogène on peut poser Px = Py = Pz = P). La résultante est donnée par la trace de ce tenseur, c-à-d par l'addition de ses termes diagonaux ρ + 3P. En relativité générale, la pression gravite ! Bon dans la plupart des cas, c'est négligeable devant ρ qui comprend essentiellement la densité de masse multipliée par c². Comme c² est très grand, P ne pèse pas lourd. Mais il est là, et en cosmologie ça va jouer un rôle.
 
Bon, tu vas me demander : quel rapport entre cette pression P et la constante cosmologique Λ ? Pour le trouver il faut invoquer un autre grand domaine de la Physique fondamentale, la théorie quantique des champs (TQC). Cette théorie décrit toute la matière et les forces (sauf la gravité...) comme formées de champs qui remplissent l'espace. L'ensemble de ces champs au repos compose le vide. Si on excite un champ, par exemple celui de l'électron, il forme la particule correspondante, un électron. Les particules ne sont rien d'autre que les états d'énergie quantifiés de ces champs.  
 
Un point crucial est que au repos ces champs n'ont pas une énergie nulle. Si on compare les champs à la surface de l'océan et les particule à des vague parcourant cette surface, on pourrait dire que la mer d'huile serait en fait parcouru de "demi-vague" se formant et se résorbant en permanence, l'ensemble représentant une certaine densité d'énergie. Le ρ du vide n'est donc pas nul. C'est déjà curieux. Mais plus exotique encore, la pression P de ce vide doit être négative et de même valeur absolue que la densité d'énergie P = -ρ. Le vide se caractérise donc par une densité d'énergie positive et une pression négative.  
 
On peut donc écrire le tenseur énergie-impulsion du vide :
 
 

ρ . . .  
.-ρ . .
. .-ρ .
. . .-ρ


 
 
La trace de ce tenseur du vide est donc -2ρ. C'est une quantité négative, et la gravité du vide est donc répulsive. C'est l'interprétation moderne que l'on donne au concept de constante cosmologique. Λ c'est la gravité répulsive du vide.
 
Le troisième élément qu’apporte le recours à la TQC, c’est la valeur typique de cette densité d’énergie du vide. La valeur “naïve” calculée est extraordinairement élevée, ça donne en gros une densité de Planck, de l’ordre de 10¹²⁰ fois la valeur réelle. Alors, évidemment, c’est un poil gênant parce que, manifestement, ça ne décrit pas notre vide, celui qui nous entoure et qui remplit tout l’univers. Mais… ça ne rend pas absurde l’idée qu’il pourrait avoir eu une autre valeur. Si on imagine au départ un volume infinitésimal de vide de densité “planckienne” (ou mieux, légèrement inférieur, de l’ordre du niveau d’énergie dit de Grande Unification), il va croître dans des proportions gigantesques sous l’effet de l’expansion, c’est ce qu’on appelle l’inflation. Et vu qu’il existe un état d’énergie moindre (le nôtre !), l’évolution spontanée du système devrait le faire décroître. À ce moment-là, à la fin de l’inflation, ce vide dont l’état de repos est perché très haut va changer de phase et se convertir en un vide de très faible énergie. Et le surplus va exciter le vide “basse énergie” et le peupler de particules. Dans ces nouvelles conditions, la densité d’énergie et la pression sont toutes deux positives : la gravité devient dès lors puissamment attractive et une force de rappel énorme (mais décroissante avec le temps, qui dilue le contenu de l’univers) va faire décroître le taux d’expansion de sa valeur initiale très élevée jusqu’à sa valeur actuelle en suivant tranquillement les équations de Friedmann.
 
 
 
______
TL;DR : grâce à l'inflation

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 29-09-2024 à 21:09:43

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°71615710
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 29-09-2024 à 20:56:04  profilanswer
 
n°71624317
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 01-10-2024 à 08:34:09  profilanswer
 

Citation :

Explanation: How far can black hole jets extend? A new record was found just recently with the discovery of a 23-million light-year long jet pair from a black hole active billions of years ago. Dubbed Porphyrion for a mythological Greek giant, the impressive jets were created by a type of black hole that does not usually create long jets -- one that is busy creating radiation from infalling gas. The featured animated video depicts what it might look like to circle around this powerful black hole system. Porphyrion is shown as a fast stream of energetic particles, and the bright areas are where these particles are impacting surrounding gas. The discovery was made using data from the Keck and Mayall (DESI) optical observatories as well as LOFAR and the Giant Metrewave Radio Telescope. The existence of these jets demonstrates that black holes can affect not only their home galaxies but far out into the surrounding universe.


https://apod.nasa.gov/apod/ap241001.html


---------------
Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°71626054
gabug
Posté le 01-10-2024 à 12:41:12  profilanswer
 


 :jap:  
J'ignorais totalement que Newton avait invoqué le Dieu des trous sur ce thème-là, très intéressant.

n°71640996
bongo1981
Posté le 03-10-2024 à 14:08:17  profilanswer
 

Merci Gilga pour le topo, très intéressant.
 
Vidéo qui ne répond pas vraiment à la question mais qui la pose aussi en d'autres termes :
https://youtu.be/gEQ20WvEI10?si=Z0e2lEmJMpZYwD_U
 
David Elbaz : Vivons nous dans un trou noir ?
Arrivé à la fin je crois que j'ai toujours pas bien écouté, compris la réponse.

n°71642780
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 03-10-2024 à 18:44:30  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Merci Gilga pour le topo, très intéressant.

 

Vidéo qui ne répond pas vraiment à la question mais qui la pose aussi en d'autres termes :
https://youtu.be/gEQ20WvEI10?si=Z0e2lEmJMpZYwD_U

 

David Elbaz : Vivons nous dans un trou noir ?
Arrivé à la fin je crois que j'ai toujours pas bien écouté, compris la réponse.

 


David Elbaz il fait bien salon, il est aimable à écouter, il aime bien amuser l'auditoire, mais si on ne connait pas BIEN le sujet dont il cause, on ne panne RIEN sur le fond.
Bon là évidemment il place, en plus, la barre très haut, en abordant un sujet aux limites de la physique théorique (l'information des trous noirs, gravité émergente...). Je préfère nettement les vulgarisateur qui cheminent selon une marche d'approche bien structurée, sans hésiter à se salir un peu les main avec des équations. Quitte ensuite à exposer ensuite avec les mains ce que disent l'équation.

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 03-10-2024 à 18:57:46

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°71645709
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 04-10-2024 à 11:03:31  profilanswer
 

Question du topic réchauffement climatique : c'est crédible ?

 
Inspecteur Rizzo a écrit :

Petite conséquence amusante :

 

« La pandémie de Covid-19 a eu pour effet de faire baisser la température de la Lune »

 

https://www.tf1info.fr/sciences-et- [...] 26336.html



---------------
Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°71646539
bongo1981
Posté le 04-10-2024 à 13:24:37  profilanswer
 

Citation :

"Nous avons observé un changement de température nocturne de près de 8 à 10 Kelvin", soit l'équivalent d'amplitude de l'ordre de 2 degrés Celsius.


 
Je comprends pas le mécanisme (parce que l'activité humaine rayonne quelque chose vers la lune ?).
Imprécision de l'article qui parle d'une baisse de 8 à 10 K (donc 8 à 10°C ?).
 
Ca renvoie vers cette publication :
https://www.sciencedirect.com/scien [...] via%3Dihub
 
L'article parle surtout d'un modèle de température à la surface lunaire basée sur l'énergie due aux radiations solaires, radiations terrestres et le refroidissement du coeur lunaire.
 
Et l'article a été publié en 2017, et ne parle pas de COVID... après j'ai pas creusé plus loin. Ah non j'ai mal lu, ils se basent sur de précédents travaux (chercheurs chinois). Ils ont ensuite publié dans Comptes-rendus de la Société royale d'astronomie du Royaume-Uni.
"Ils" c'est pas précisé qui à part que c'est une équipe indienne, et l'article n'est pas non plus précisé, ni de lien.
 
J'ai cherché des articles similaires avec socéiété royale d'astronomie et un article est remonté :
https://academic.oup.com/mnrasl/art [...] ogin=false
 
A creuser

Message cité 1 fois
Message édité par bongo1981 le 04-10-2024 à 13:27:22
n°71646541
bongo1981
Posté le 04-10-2024 à 13:25:16  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
David Elbaz il fait bien salon, il est aimable à écouter, il aime bien amuser l'auditoire, mais si on ne connait pas BIEN le sujet dont il cause, on ne panne RIEN sur le fond.  
Bon là évidemment il place, en plus, la barre très haut, en abordant un sujet aux limites de la physique théorique (l'information des trous noirs, gravité émergente...). Je préfère nettement les vulgarisateur qui cheminent selon une marche d'approche bien structurée, sans hésiter à se salir un peu les main avec des équations. Quitte ensuite à exposer ensuite avec les mains ce que disent l'équation.


Ca vaut peut-être le coup que je réécoute (pas au volant cette fois).

n°71647843
hfrspacepr​ogram
Posté le 04-10-2024 à 16:42:35  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Citation :

"Nous avons observé un changement de température nocturne de près de 8 à 10 Kelvin", soit l'équivalent d'amplitude de l'ordre de 2 degrés Celsius.


 
Je comprends pas le mécanisme (parce que l'activité humaine rayonne quelque chose vers la lune ?).
Imprécision de l'article qui parle d'une baisse de 8 à 10 K (donc 8 à 10°C ?).
 
Ca renvoie vers cette publication :
https://www.sciencedirect.com/scien [...] via%3Dihub
 
L'article parle surtout d'un modèle de température à la surface lunaire basée sur l'énergie due aux radiations solaires, radiations terrestres et le refroidissement du coeur lunaire.
 
Et l'article a été publié en 2017, et ne parle pas de COVID... après j'ai pas creusé plus loin. Ah non j'ai mal lu, ils se basent sur de précédents travaux (chercheurs chinois). Ils ont ensuite publié dans Comptes-rendus de la Société royale d'astronomie du Royaume-Uni.
"Ils" c'est pas précisé qui à part que c'est une équipe indienne, et l'article n'est pas non plus précisé, ni de lien.
 
J'ai cherché des articles similaires avec socéiété royale d'astronomie et un article est remonté :
https://academic.oup.com/mnrasl/art [...] ogin=false
 
A creuser


 
C'est pas tant le rayonnement thermique de la Terre que la réflectivité de l'atmosphère qui a diminuée de par la réduction des aérosols.
= c'est le rayonnement du soleil directement réfléchi par la Terre vers la Lune qui a baissé.

n°71657890
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 06-10-2024 à 22:11:04  profilanswer
 
n°71658348
hfrspacepr​ogram
Posté le 06-10-2024 à 23:42:29  profilanswer
 

Vient du fait que l'univers observable a une circonférence de 1e37 atomes d’hydrogène.

n°71658781
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 07-10-2024 à 08:00:15  profilanswer
 

Camera du llst ou lsst j'ai oublié :o
Enfin le Vera Rubin télescope

 

https://youtube.com/shorts/5p-Ox9dJ [...] MPqq569a6h

Message cité 1 fois
Message édité par rdlmphotos le 07-10-2024 à 08:00:41

---------------
Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°71660863
bongo1981
Posté le 07-10-2024 à 13:45:40  profilanswer
 

hfrspaceprogram a écrit :

C'est pas tant le rayonnement thermique de la Terre que la réflectivité de l'atmosphère qui a diminuée de par la réduction des aérosols.
= c'est le rayonnement du soleil directement réfléchi par la Terre vers la Lune qui a baissé.


ahhhh une façon indirect de mesurer l'albedo de la terre.

n°71663493
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 07-10-2024 à 20:40:05  profilanswer
 

rdlmphotos a écrit :

Camera du llst ou lsst j'ai oublié :o
Enfin le Vera Rubin télescope

 

https://youtube.com/shorts/5p-Ox9dJ [...] MPqq569a6h

  

LSST : Large Synoptic Survey Telescope soit télescope pour un grand relevé synoptique.

 

Synoptique en grec signifie "vue d'ensemble" le but étant de faire un relevé complet de l'ensemble d'un hémisphère céleste.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 07-10-2024 à 20:40:38

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°71803400
SekYo
Posté le 01-11-2024 à 14:04:46  profilanswer
 

Hello, sais pas trop dans quel topic mettre ma question, désolé si c'est pas le bon. C'est très spéculatif/hypothétique :D
 
Me suis enfile quelques vidéos de la chaîne PBS ces dernières semaines et notamment une consacrée aux trous noirs stationnaires (Schwarzschild, sans rotation donc). Dans cette dernière, et si je me souviens bien, le présentateur a dit deux choses:
- qu'en pratique ça n'existait pas, parce que tous les trous noirs qu'on connaît sont en rotation (notamment parce que les étoiles dont ils sont issus sont elle même en rotation)
- et que leur rotation était affecte par la trajectoire des objets qui "tombaient" dedans, mais que comme y avait pas spécialement plus de chance qu'un truc arrive d'une direction plutôt qu'une autre, ca n'affectait pas spécialement sur le long terme leur vitesse de rotation
 
Du coup ma question: si on trouvait un "vrai" trou noir de Schwarzschild, statique donc, est ce que ce serait une preuve (certaine ou forte a tout du moins), de l'existence (a un moment donne en tous cas) d'une espèce extra-terretre qui aurait pu donc "ralentir" la rotation d'un trou noir classique en projetant avec une direction spécifique (dans le sens "inverse" de la rotation) une quantité colossale d'objets pour "freiner" petit a petit ledit trou noir ?
 
Ou formule plus scientifiquement, si on trouvait un trou noir statique, dans l’état actuel des connaissances, c'est quoi la meilleur hypothèse qu'on aurait pour expliquer sa formation ?

n°71803444
hfrspacepr​ogram
Posté le 01-11-2024 à 14:16:19  profilanswer
 

SekYo a écrit :


Ou formule plus scientifiquement, si on trouvait un trou noir statique, dans l’état actuel des connaissances, c'est quoi la meilleur hypothèse qu'on aurait pour expliquer sa formation ?


 
Bah un effondrement de quelque chose avec un moment cinétique total nul :spamafote:

n°71803773
SekYo
Posté le 01-11-2024 à 15:25:32  profilanswer
 

hfrspaceprogram a écrit :


Bah un effondrement de quelque chose avec un moment cinétique total nul :spamafote:


Oui mais a moins que j'ai mal compris, ils semblaient dire dans l’épisode de PBS que si en théorie c’était possible, qu'en pratique ça n'existait pas ?

n°71803861
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 01-11-2024 à 15:47:36  profilanswer
 

SekYo a écrit :

Hello, sais pas trop dans quel topic mettre ma question, désolé si c'est pas le bon. C'est très spéculatif/hypothétique :D

 

Me suis enfile quelques vidéos de la chaîne PBS ces dernières semaines et notamment une consacrée aux trous noirs stationnaires (Schwarzschild, sans rotation donc). Dans cette dernière, et si je me souviens bien, le présentateur a dit deux choses:
- qu'en pratique ça n'existait pas, parce que tous les trous noirs qu'on connaît sont en rotation (notamment parce que les étoiles dont ils sont issus sont elle même en rotation)
- et que leur rotation était affecte par la trajectoire des objets qui "tombaient" dedans, mais que comme y avait pas spécialement plus de chance qu'un truc arrive d'une direction plutôt qu'une autre, ca n'affectait pas spécialement sur le long terme leur vitesse de rotation

 

Du coup ma question: si on trouvait un "vrai" trou noir de Schwarzschild, statique donc, est ce que ce serait une preuve (certaine ou forte a tout du moins), de l'existence (a un moment donne en tous cas) d'une espèce extra-terretre qui aurait pu donc "ralentir" la rotation d'un trou noir classique en projetant avec une direction spécifique (dans le sens "inverse" de la rotation) une quantité colossale d'objets pour "freiner" petit a petit ledit trou noir ?

 

Ou formule plus scientifiquement, si on trouvait un trou noir statique, dans l’état actuel des connaissances, c'est quoi la meilleur hypothèse qu'on aurait pour expliquer sa formation ?

 

Le plus simple et immédiat avant d'envisager un truc exotique serait d'invoquer un processus particulièrement efficace d'amortissement de la rotation de l'étoile progénitrice, typiquement via une interaction entre le champ magnétique de l'étoile et son vent stellaire.

 

La luminosité des étoiles est en L ~ M³ avec M la masse. Les étoiles massives sont donc extrêmement lumineuses, ça peut atteindre des centaines de milliers de luminosités solaires. Cette luminosité élevée produit une pression de radiation qui repousse les couches externes de l'étoile, ce qui forme un vent stellaire puissant. Les étoiles massives peuvent perdre plusieurs dizaines de pourcent de leur masse avant de s'effondrer en trou noir / étoile à neutrons.

 

En principe elles ne développent pas de champ magnétique très puissant : les étoiles massives ont une enveloppe externe qui ne convecte pas comme le Soleil, elles ne développent généralement pas de champ magnétique variable, et s'il en existe un, c'est en principe un champ magnétique fossile. Mais il existe quand même un mécanisme générateur possible, quand l'étoile est en rotation rapide (justement parce qu'elle n'a pas été freinée dans sa jeunesse par l'interaction entre le champ magnétique et le disque circumstellaire). La rotation d'une étoile produit un renflement équatorial dû à la force centrifuge. Les étoiles n'étant pas des corps solides, elles peuvent également subir une rotation différentielle : l'équateur de l'étoile peut tourner à une vitesse angulaire différente des régions polaires (c'est le cas pour le Soleil).
Cette rotation différentielle peut générer un champ magnétique stellaire, d'autant plus intense que la rotation est rapide.

 

Donc si on imagine une étoile progénitrice exhibant à la fois un vent stellaire puissant et un champ magnétique costaud, ce dernier va interagir avec le vent, ce qui va exercer une force de freinage sur la rotation de l'étoile : le moment angulaire est transféré de l'étoile au vent, ce qui ralentit progressivement la rotation de l'étoile.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 01-11-2024 à 15:51:57

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°71804310
SekYo
Posté le 01-11-2024 à 17:41:10  profilanswer
 

Merci Gilgamesh pour la réponse très précise comme toujours  :jap:  

n°71806144
hfrspacepr​ogram
Posté le 02-11-2024 à 03:03:43  profilanswer
 

Sauf que ça ne fait que ralentir, et de moins en moins.
 
Du coup il reste plus que les extra terrestres :o

n°71810947
tomatookc
Posté le 02-11-2024 à 23:31:25  profilanswer
 

Mais du coup, ça tourne ou pas?

n°71814055
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 03-11-2024 à 16:14:11  profilanswer
 

tomatookc a écrit :

Mais du coup, ça tourne ou pas?

 

Si tu parles des trous noirs, on ne dispose que de rares preuves directes de rotation, notamment avec la raie  Kα de la fuorescence du fer en rayons X. Mais il semble logique de considérer que le cas où la rotation est strictement nulle (trou noir de Schwarzschild) constitue, strictement parlant, un cas infiniment improbable.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 03-11-2024 à 16:14:39

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°72079563
rfv
C'est comme ça ou comme ça ?
Posté le 17-12-2024 à 23:28:24  profilanswer
 

rdlmphotos a écrit :

Question de noob, je regardais la dernière de balade mentale https://youtu.be/dEPrLwaADek?si=GitP8ZcwzPIUIT3X
 
Et il m'est venu a l'esprit cette idée folle d'avoir inventé l'école : au Big Bang, si toute la matière était en un même point, pourquoi ça n'a pas fait un trou noir?
L'extension a été plus rapide que la vitesse de la lumière ? :o


 
Un peu le même genre de question que je me posais il y a quelques mois (Et pour longtemps sans réponse je le crains).
J'ai codé un tout petit prog qui génère des particules (ou astres, il n'y a pas d'échelle, ce n'est pas une simulation), pensant les voir s'effondrer, en fait j'ai obtenu l'opposé :
 
. Plus les distances sont faibles, les masses homogènes, et les vitesses initiales faibles, plus l'explosion est violente, par simple effet de fronde.
 
. Le seul et unique cas ou le système s'effondrerait en théorie, c'est quand TOUTES les distances ET masses ET vitesses initiales sont parfaitement égales.
 
C'est là : https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 1127_1.htm
 
C'est basique, n'étant ni scientifique ni codeur, mais ça réponds peut être à ta question (en fait, il n'y aurait jamais eu de "singularité" au sens mathématique, juste une densité "proche de" l'infini).
 
Tu va me dire, pas de vitesse supérieure à C, c'est pas possible ton truc, le binz DOIT s'effondrer.
Bah j'ai pas de réponse, a part la théorie à 2 balles du soir  : Si une particule est en situation de dépasser cette vitesse, elle troque de l'énergie pour créer de l'espace/temps devant elle, l'empêchant ainsi de "blasphémer" aux yeux de la relativité.
 
:sleep:


Message édité par rfv le 17-12-2024 à 23:49:28
n°72084025
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 18-12-2024 à 19:34:24  profilanswer
 

@rfz : je t'ai répondu sur le fil


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°72086895
rfv
C'est comme ça ou comme ça ?
Posté le 19-12-2024 à 11:03:40  profilanswer
 

Ok, bon bah je vais chercher ou ça bugge.
Regardé vite fait ce matin, je n'ai encore rien trouvé, j'ai juste ajouté une fonction pause.
Je creuserai à l'occasion.


Message édité par rfv le 19-12-2024 à 11:07:35
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  72  73  74  75  76  77
Page Suivante

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Topic Unique NSBM[ Topic Unique ] California - The Golden State
[ topic antechrist ] Apocalypse du 6 juin 2006Concert unique en Europe Elton John Grenoble 14 juin 2006
[Drame] Le topic de celles et ceux qui n'ont pas de soeur[TOPIC UNIK] Oz :: Welcome to EM.City
Topic [People] ![TOPIC UNIQUE] Les accidents les plus stupides
Plus de sujets relatifs à : [Topic unique] Astronomie / Cosmologie : Où en est-on ?


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR