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Auteur Sujet :

Tchernobyl : Une Catastrophe illustrée enfin, un reportage etonnant

n°6721848
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 14:46:34  answer
 

Reprise du message précédent :

_Shaft_ a écrit :

Mais c'est pas croyable?! Y'a une cantine là bas?!  :ouch:  
 
Mais qui c'est qui peut être assez taré pour bouffer à Tchernobyl? Vous imaginez bouffer des trucs préparés juste à côté du réacteur qui a explosé? C'est hallucinant


Si la bouffe n'est ni radioactive, ni contaminée, je vois pas de raison de pas la bouffer hein.
 
Yems93 > les radiations les plus énergétiques induisent tout un tas d'effets *dont* des brûlures de la peau (radiodermites), des dégats cellulaires (mutations voire cancers), et tout ce qui en découle... anomalies sanguines, troubles du métabolisme etc.


Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 14:48:42
mood
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Posté le 09-10-2005 à 14:46:34  profilanswer
 

n°6721857
Trunchy
metallement instable
Posté le 09-10-2005 à 14:48:09  profilanswer
 

Yems93 a écrit :

J'ai lu que concretement, les radiations etaient +/- assimillables à des brulures profondes... Mais alors, par quel modifications ces dernières peuvent declencher des anomalies génétiques et/ou des cancers?


 
les brulures sont causées par une irradation intense, faut vraiment avoir la gueule dans le reacteur ou manipuler des trucs fortement radioactifs, les cancers sont surtout liés à la radioactivité gamma ou x qui est plus diffuse que les 2 autres


---------------
Joli coup mon cher Michel Boujenah
n°6721865
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 14:49:46  answer
 

Trunchy a écrit :

les brulures sont causées par une irradation intense


Pas besoin, une source radioactive dans la poche pendant quelques heures et t'as une brûlure carabinée du fait de l'irradiation [:aloy]

n°6721871
zed[pocket​sworld]
Posté le 09-10-2005 à 14:50:33  profilanswer
 

http://www.sfen.org/fr/question/surete2.htm
 
Joli recopiage, mais tu t'es trompé sur certains passages, notamment :
 
"Une tel accident est peut etre possible  (aussi bien rien de semblable ne s'est-il produit à Three Mile Island où, malgré la fusion d'une partie du cœur, la cuve est demeurée intacte)."
 
Sur le site :  "Une tel accident est physiquement impossible (aussi bien rien de semblable ne s'est-il produit à Three Mile Island où, malgré la fusion d'une partie du cœur, la cuve est demeurée intacte)."

n°6721889
Trunchy
metallement instable
Posté le 09-10-2005 à 14:54:34  profilanswer
 


 
faut voir la puissance de la source :o


---------------
Joli coup mon cher Michel Boujenah
n°6721966
alien cons​piracy
hardtrance addict
Posté le 09-10-2005 à 15:09:26  profilanswer
 

_Shaft_ a écrit :

Ca a l'air d'être une très bonne explication...  :jap:  
 
Mais le graphite qui fond, il se solidifie pas, donc comment tout en étant fondu à l'état liquide il a pu bloquer les barres de contrôle...  :??:  Je me demande si c'est la seule raison


Je dit fondre mais le graphite c'est probablement simplement déformé.
 

_Shaft_ a écrit :

En gros ça joue le rôle de la dalle de plomb dans les centrales russes?  :??:  
 
Dans ce cas pourquoi à Tchernobyl y'avait une piscine en dessous du réacteur?


Y'a pas de piscine en dessous du réacteur mais le réacteur baigne dans de l'eau qui sert de caloporteur.
http://www.hilliontchernobyl.com/2bgal/img/tcherno1/08RBMK_simplifie.jpg

n°6722010
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 09-10-2005 à 15:17:02  profilanswer
 

alien conspiracy a écrit :

Je dit fondre mais le graphite c'est probablement simplement déformé.
 
 
Y'a pas de piscine en dessous du réacteur mais le réacteur baigne dans de l'eau qui sert de caloporteur.
http://www.hilliontchernobyl.com/2 [...] plifie.jpg


Ah bon? Bah je sais pas ça a été dit plus tôt que y'avait une piscine sous le réacteur... Et que le poids trop important des débris balancés sur la centrale pour étouffer le feu pouvait la faire s'effondrer et mener au "Syndrome chinois" dont on parle

n°6722031
itcouldbes​weet
Aller simple
Posté le 09-10-2005 à 15:20:55  profilanswer
 

En même temps à part bpp (et un ou deux autres acharnés du genre), sur les réacteurs nucléaires faut croire personne. :o


---------------
I like that outfit, the zipper's pinchin'. But if you want it any tighter we could cinch it.
n°6722038
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 15:21:50  answer
 

bpp est pas crédible, il bosse pour "eux" [:gordon shumway]²

n°6722083
zed[pocket​sworld]
Posté le 09-10-2005 à 15:29:59  profilanswer
 

Je voulais surtout souligner que le mec a recopié le site en fourbe et a modifié des passages à sa guise "pour faire peur" (pour troller) :o
 
L'article dit qu'il est impossible que le coeur du reacteur fonde et traverse la planète, lui remplace cette phrase par exactement le contraire quand même [:le kneu]

Message cité 1 fois
Message édité par zed[pocketsworld] le 09-10-2005 à 15:31:22
mood
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Posté le 09-10-2005 à 15:29:59  profilanswer
 

n°6722136
itcouldbes​weet
Aller simple
Posté le 09-10-2005 à 15:39:17  profilanswer
 

De toute façon dans le centre de la terre c'est pas tout radiocatif déjà? Ca permettra à la planête de durer plus longtemps.


---------------
I like that outfit, the zipper's pinchin'. But if you want it any tighter we could cinch it.
n°6722207
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 15:52:33  answer
 

HumanRAGE a écrit :

tu peux y aller un petit moment, tu va prendre en quelques heures ta dose de l'année et si tu te barres, tu as peu de risques mais faut pas y vivre 24/24 :D


si ton patron ne t'accorde que 2 jours de vacances l'été tu vas à tchernobyl devant la cuve t'attends 1 heure (meme pas la peine de te déshabiller!! :D )
la peau brunie et t'es tout bronzé ( c'est arrivé à certains habitants lors de l'accidents notamment un groupe de pécheurs, tout bruns ils étaient à travers les fringues tout ça)..apres quand tu rentres le patron te demande ta méthode pour bronzer si vite parceque lui en 15 jours au soleil il est pas aussi bronzé que toi.... :D  

n°6722257
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 16:05:36  answer
 

HumanRAGE a écrit :

en 5min au journal du soir, michel chevalet aurait expliqué la diff entre les centrales russes et les PWR occidentales, et hop fin de la psychose [:kiki]


chevalet il est taré lui...je me rappelle de son reportage de l'epoque, il était monté sur le toit du réacteur voisin courait comme un dératé sur le toit car il ne devait pas rester plus de 2 minutes au dessus du reacteur radioactif sans protection et le caméraman qui le suivant avec une caméra sur l'epaule détallait lui aussi a fond la caisse sur le toit, l'image valsait comme une camera à poing levé style reportage choc..J'était stoché devant le danger de ces hommes qui bravaient l'interdit et la dynamique de l'image....chevalet disait qu'ils allaient emprunter l'echelle qui menait au toit mais ils ne disposaient que de 1 minutes à 1minutes 30...tout allait tres vite une fois en haut, chevalet à juste le temps de dire à la camera regardez en pointant du doigt le trou béant aucuns commentaires supplémentaires juste le chocs des images et les secousses de la camera en pleine course du cameran...je m'en souviendrais jusqu'à mon dernier jour..des tarés...


Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 16:39:01
n°6722268
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 16:07:40  answer
 

_Shaft_ a écrit :


Mais qui c'est qui peut être assez taré pour bouffer à Tchernobyl? Vous imaginez bouffer des trucs préparés juste à côté du réacteur qui a explosé? C'est hallucinant


oui mais le four était gratuit..z'ont juste à poser leur plats 2 minutes sur le réacteur et la bouffe est chaude.. :D  

n°6722286
fils_de_la​_lumiere
Posté le 09-10-2005 à 16:11:24  profilanswer
 

HumanRAGE a écrit :

je sais pas ce que vous leur trouvez a ces photos, a part que c'est une ville abandonnée quoi ...


 
je saurai pas trop expliqué mais ces lieux sont "hantés" et ca fait drole de voir comment la vie s'est arreté subitement (fête foraine etc).

n°6722292
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 16:12:39  answer
 

Yems93 a écrit :

J'ai lu que concretement, les radiations etaient +/- assimillables à des brulures profondes... Mais alors, par quel modifications ces dernières peuvent declencher des anomalies génétiques et/ou des cancers?


les rayonnements s'attaquent direct à l'ADN et brisent la molécule des cellules...en se renouvelant progressivement(toutes les cellules du corps sont renouvelées en 3-4 mois) la signature de l'ADN est modifié entrainant une altération progressive des cellules: les caractéristiques du cancer..

n°6722295
alien cons​piracy
hardtrance addict
Posté le 09-10-2005 à 16:13:01  profilanswer
 


Une semaine après tu perds ta peau, bof quoi.  :D

n°6722333
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 16:21:29  answer
 

zed[pocketsworld] a écrit :

http://www.sfen.org/fr/question/surete2.htm
 
Joli recopiage, mais tu t'es trompé sur certains passages, notamment :
 
"Une tel accident est peut etre possible  (aussi bien rien de semblable ne s'est-il produit à Three Mile Island où, malgré la fusion d'une partie du cœur, la cuve est demeurée intacte)."
 
Sur le site :  "Une tel accident est physiquement impossible (aussi bien rien de semblable ne s'est-il produit à Three Mile Island où, malgré la fusion d'une partie du cœur, la cuve est demeurée intacte)."


 
j'ai adapté le passage nuance.... :D  parceque le journaliste est trop optimiste...les spécialistes ont tellement eu peur du syndrome chinois à tcherno qu'il ont coulé une dalle béton sous le tablier du réacteur...pour cela ils ont creusé un tunnel pendant 15 jours sous la centrale..fallait osé mais ils ont vraiment fait du beau boulot mais ils avaient le feu au fesse puisque beaucoup de spécialistes leur mettaient la pression car craignaient ce type d'accidents. ils se sont relayés nuit et jours...donc quand le journaliste dit que pas d'affolement y'avait rien a craindre..bof je suis pas trop d'accord...des mecs y ont laissé leur peau pour couler cette grosse dalle en béton dessous et c'etait pas pour faire jolie..donc apres on peut toujours dire ce que l'on veut pour rassurer les gens....donc j'ai pris le parti de modifier son article..voilà


Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 16:23:54
n°6722371
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 16:27:29  answer
 

_Shaft_ a écrit :

Ah bon? Bah je sais pas ça a été dit plus tôt que y'avait une piscine sous le réacteur... Et que le poids trop important des débris balancés sur la centrale pour étouffer le feu pouvait la faire s'effondrer et mener au "Syndrome chinois" dont on parle


oui c'est moi qui a parler d'une piscine parceque je l'ai lu qql part comme quoi...certains journaleux disent pas que des trucs vrai..donc je reconnais mon erreur..en fait il semble que sous le réacteur il n'y ai que le tablier (une grosse dalle béton)...l'eau doit être stocké ailleurs..

n°6722386
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 16:30:52  answer
 


+1  :jap:  tu résumes ma pensée... voilà pourquoi je n'ai pas été fidèle au fond de l'article en le pompant..

n°6722521
Sanozuke
Ailé !
Posté le 09-10-2005 à 16:58:06  profilanswer
 

Yems93 a écrit :

J'ai lu que concretement, les radiations etaient +/- assimillables à des brulures profondes... Mais alors, par quel modifications ces dernières peuvent declencher des anomalies génétiques et/ou des cancers?


C'est surtout la radioactivité gamma, c-a-d l'emission de rayonnement gamma qui detruisent les liaisons moleculaires au niveau de l'adn ( ça a lieu naturellement par les rayons Uv, qui forment des dimeres de thymine sur les brins d'adn, mais le corps est prevu pour reparer ça ) et donc le "plan" de fabrication des cellules est en quelque sorte faux.
Il s'en suit parfois une multiplication anarchique des cellules, un cancer quoi :/

n°6722531
wave
Posté le 09-10-2005 à 16:59:08  profilanswer
 

DJ Cyrix a écrit :

tu coupait tchernobyl, tu mettait le pays dans le noir.. ca aurait ete encore pire


Vu le nombre de vies en jeu, on aurait pu penser à construire quelques lignes pour importer de l'électricité des pays voisins. Voire même leur payer des centrales au fioul ou au charbon, je pense que ça coutait moins cher que les conséquences de la contamination de terres cultivables dans les pays voisins (et pas seulement les + proches). Tout ça avant la date de fermeture des autres tranches. Heureusement qu'elles n'ont pas pété.
 

sayen a écrit :

les éoliennes et hydroliennes ne sont pas assez puissantes, en tout cas la technologie actuelle ne permet pas d'envisager cette solution pour remplacer les centrales nucléaires
 
Les centrales nucléaires seront remplacées par la mise en production en série de l'Iter dans 80-100 ans  :D  
 
et puis le coup du : "ouais il faudrait consommer moins blabla.."  
ridicule sanchant qu'on vit dans une société de consommation qui nous pousse à consommer toujours plus (les gens sont plus équipés now qu'il ya 10 ans : mini chaine, lecteur DVD, Canal Sat, 2-3 PC tjrs plus puissants, TV 16:9, telephones portables, climatiseurs,...)
Faudra aussi prévoir le développement de l'électrique pour les transports, vu le pris du pétrole, dans qq années on aura de nouveaux véhicules elec


C'est pas parce qu'on consomme de + en + de produits divers qu'on est obligés de consommer de + en + d'électricité. Y'a d'énormes économies faciles à faire. Déjà il faudrait taxer à 300% tous les convecteurs électriques et profiter du gain pour augmenter les primes sur les pompes à chaleur. Pareil pour les ampoules électriques à filament au bénéfice des basse consommation. Et imposer une mise à niveau de l'isolation thermique dans les vieux logements. Y'a d'énormes économies à faire là-dessus. Il faurait aussi imposer au propriétaire d'un logement loué de payer 50% de la facture de chauffage, bizzarement l
Les climatisations? qu'on interdise toutes celles qui ne sont pas réversibles, ça forcera les fabricants à se bouger le cul pour ne proposer que des appareils dont le bilan annuel est positif, au lieu d'écouler leurs merdes chez des gens qu se chauffent avec des convecteurs. On ne se sert de la clim qu'en été, période où en dehors de cette utilisation on consomme peu.
Un lecteur DVD consomme moins qu'une radio à lampe de 50 ans, et c'est pas parce qu'on a plein d'appareils électronique qu'on les utilise tous en même temps. Jusqu'à preuve du contraitre tu ne regardes qu'un écran à la fois et une vieille télé consommait déjà pas mal.
Les économies d'électricité, c'est bien + facile à faire que les économies de pétrole, et une grande partie de la consommation est dûe au mode de chauffage le + stupide qui soit, à côté duquel un gros PC allumé 24h/24 (à peu près la seule chose qui ne progresse pas niveau consommation) ne consomme pas grad-chose.
On pourrait aussi mettre en place un double tarif: au-delà d'une certaines consommation annuelle par personne, on augmente le tarif.
Franchement ce qu'on fait pour économiser l'électricité est actuellement dérisoire, alors qu'on a la technologie pour consommer moins, et que la plupart du temps c'est amortissable en quelques années, donc y'a même pasd'argument financier qui tienne. Evidemment ça va pas permettre d'arrêter le nucléaire, mais quand on peut économiser et que c'est rentabilisé en quelques années, faut vraiment être con pour pas le faire.

_Shaft_ a écrit :

Tu serais capable d'inventer un réacteur fonctionnant à base d'eaux usées? Qui utilise la force du débit des égoûts pour faire tourner les turbines? :D
 
En plus c'est pas con mon idée...  :o


A part les eaux de pluie, ça compenserait même pas la consommation des pompes de la société qui te fournit l'eau au robinet :D

n°6722601
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 17:12:14  answer
 

_Shaft_ a écrit :

Qu'est ce que tu appelles le "radier"?


le radier est le dernier rempart avant le sol: c'est une grosse dalle en béton sur laquelle repose le réacteur
 

_Shaft_ a écrit :


Et une fois que le coeur a fondu, est-ce qu'i est encore utilisable tel quel? Ou alors est-ce qu'il faut le balancer et le remplacer par un nouveau? Genre qu'est ce qu'ils ont fait après l'incident de Three Miles Island? La centrale existe toujours non?


en faite en france les centrales ont 3 barrières  
- les tube de tubes à haute pression dans lesquelle est confinés le combustible hautement radioactif...et autour l'eau en pression..
- la cloche ou se trouve l'eau en pression mais j'ignore le matériau (il me semble que c'est du graphite comme les tubes modérateurs qui baignet dans le coeur)
-une enceinte de confinement en béton qui sert a maintenir les éventuelles fuites radioactives a l'intérieur du batiment(au cas ou les 2 premire barrire ont pétés) et d'éviter justement que des fumées ne s'échappent dans l'atmosphère...
 
a tcherno il n'y avait que les 2 premières barrières de protection et elles ont explosées...donc accidents le + grave... à Three Miles Island les 2 premières barrières de protection ont pétés aussi sauf qu'il y avait la troisieme protection en béton comme dans les centrales en france...
 

_Shaft_ a écrit :


Et l'enceinte de confinement, à quoi sert-elle puisqu'à Tchernobyl y'en avait pas? C'est juste au cas où y'aurait une explosion ou ça filtre les rayonnements?


a mon avis au vu des photos le coeur fondu n'est plus qu'une grosse mélasse de produits radioactifs en tout genre et il n'est plus suffisament concentré pour etre exploitable....a mon avis tout ceour qui a fondu est naze et la fermeture du réacteur est la seule solution a moins de trouver des volontaires pour aller ramasser cela à la pelle et au seau.. :D  
 
pour te faire une idée voici un article hautement précis et instructif de la merde à laquelle ils ont été confronté apres l'accident:
Tchernobyl: Évaluation des incidences radiologiques  et sanitaires de Tchernobyl par l'agence pour l'énergie nucleaire...
 
L'accident est survenu le samedi 26 avril 1986, à 1 h 23 du matin, lorsque les deux explosions ont détruit le cœur du réacteur de la tranche 4 et le toit du bâtiment réacteur.
 
Lors de la réunion d'experts techniques pour l'analyse de l'accident de Tchernobyl organisée par l'AIEA en août 1986 (IA86), on a beaucoup insisté sur la responsabilité des opérateurs dans cet accident, sans trop attacher d'importance aux défauts de conception du réacteur. Les évaluations ultérieures (IA86a, UN00) laissent penser que l'événement est imputable à une association de ces deux facteurs, l'accent étant mis un peu plus sur les défaillances de conception et un peu moins sur les interventions des opérateurs.
 
Les deux explosions ont projeté dans l'air du combustible, des composants du cœur et des pièces de structure, produisant une pluie de débris brûlants et fortement radioactifs composée à la fois des éléments susmentionnés et de graphite, et ont exposé le cœur détruit à l'atmosphère. Le panache de fumée, de produits de fission et de débris radioactifs provenant du cœur et du bâtiment s'est élevé à environ 1 000 m dans l'air. Les débris les plus lourds contenus dans le panache se sont déposés à proximité du site, mais les composants plus légers, y compris les produits de fission et pratiquement tout l'inventaire de gaz rares, ont été soufflés par le vent dominant en direction du nord-ouest de la centrale.
 
Des incendies se sont déclarés dans ce qui restait du bâtiment de la tranche 4, provoquant des nuages de vapeur et de poussière. D'autres incendies se sont déclarés sur le toit de la salle adjacente des turbines et dans divers entrepôts de carburant diesel et de matières inflammables. Il a fallu faire appel à plus de 100 sapeurs-pompiers affectés au site et venant de la ville de Pripiat ; c'est ce groupe qui a subi les plus fortes expositions aux rayonnements et les plus grosses pertes en personnel. Un premier groupe de 14 pompiers est arrivé sur les lieux de l'accident à 1 h 28 du matin. Les renforts amenés jusqu'à environ 4 h du matin ont permis de disposer de 250 pompiers, dont 69 ont participé aux activités de lutte contre l'incendie. A 2 h 10 du matin, les incendies les plus importants sur le toit de la salle des machines avaient été éteints, cependant qu'à 2 h 30, les feux les plus étendus sur le toit du bâtiment réacteur étaient maîtrisés. Les pompiers sont parvenus à éteindre ces incendies à 5 h du matin le jour même mais, à ce moment-là, le feu de graphite s'était déclaré. De nombreux pompiers qui avaient déjà reçu des doses considérables ont été soumis à un surcroît d'irradiation en continuant à assurer leur service sur le site. Le feu intense de graphite a été à l'origine de la dispersion des radionucléides et des fragments de fission à haute altitude dans l'atmosphère. Les émissions se sont poursuivies pendant une vingtaine de jours mais ont été beaucoup plus faibles après le dixième jour, lorsque le feu de graphite a finalement été éteint.
Le feu de graphite
 
Bien que les incendies classiques sur le site n'aient posé aucun problème particulier de lutte contre l'incendie, les pompiers ont été exposés à de très fortes doses d'irradiation et 31 d'entre eux sont décédés. En revanche, la combustion du modérateur en graphite a soulevé un problème particulier. On ne possédait alors guère d'expérience au plan national ou international en matière de lutte contre les feux de graphite, d'où la crainte réelle que toute tentative en vue d'éteindre ce feu n'entraîne une nouvelle dispersion de radionucléides, éventuellement du fait de la production de vapeur, ou puisse même provoquer une excursion de criticité dans le combustible nucléaire.
 
Il a été décidé de recouvrir le feu de graphite à l'aide de grandes quantités de matériaux divers, chacun était destiné à lutter contre une caractéristique différente de l'incendie et du rejet de substances radioactives. Les premières mesures prises pour maîtriser le feu et les rejets de radionucléides ont consisté à déverser des composés neutrophages et des matériaux de lutte contre l'incendie dans le cratère résultant de la destruction du réacteur. La quantité totale de matériaux déversés sur le réacteur s'élevait à près de 5 000 t, dont environ 40 t de composés de bore, 2 400 t de plomb, 1 800 t de sable et d'argile et 600 t de dolomite, ainsi que du phosphate de sodium et des liquides contenant un polymère (Bu93). On a largué environ 150 t de matériaux le 27 avril, puis 300 t le 28 avril, 750 t le 29 avril, 1 500 t le 30 avril, 1 900 t le 1er mai et 400 t le 2 mai. Les hélicoptères ont réalisé environ 1800 rotations pour larguer les matériaux sur le réacteur. Au cours des premières rotations, l'hélicoptère restait en vol stationnaire au-dessus du réacteur pendant le largage. Les débits de dose reçus par les pilotes d'hélicoptère au cours de cette opération étant trop élevés, il a décidé que les matériaux seraient largués pendant le passage des appareils au-dessus du réacteur. Cette façon de procéder a aggravé la destruction des structures verticales et dispersé la contamination. Du carbure de bore a été déversé en grande quantité par hélicoptère afin de jouer le rôle d'absorbeur de neutrons et d'empêcher toute nouvelle réaction en chaîne. On y a ajouté de la dolomite qui devait servir de source froide et de source de dioxyde de carbone pour étouffer l'incendie. Du plomb a également été déversé en tant qu'absorbeur de rayonnements, ainsi que du sable et de l'argile qui, espérait-on, empêcheraient la libération de particules. Bien que l'on ait découvert par la suite que bon nombre de ces composés n'avaient en fait pas été largués sur la cible, ils peuvent avoir joué le rôle d'isolants thermiques et avoir accéléré une augmentation de la température du cœur endommagé qui a conduit à une nouvelle libération de radionucléides une semaine plus tard.
 
La suite de la séquence événementielle fait encore l'objet de spéculations, même si elle a été en partie élucidée par l'observation des dommages résiduels causés au réacteur (Si94, Si04a, Si94b). Selon certaines hypothèses, les matériaux provenant du cœur fondu se seraient déposés au fond du puits du cœur, le combustible formant une couche métallique sous le graphite. Cette couche de graphite a exercé un effet filtrant sur le rejet de composés volatils. Mais après combustion, sans l'effet filtrant d'une couche supérieure de graphite, la libération de produits de fission volatils à partir du combustible pourrait avoir augmenté, sauf pour les produits de fission non volatils et les actinides, en raison de la diminution des émissions de particules. Le huitième jour suivant l'accident, le corium a fondu à travers le bouclier biologique inférieur et s'est écoulé sur le sol. Cette redistribution du corium aurait intensifié les rejets de radionucléides et, au contact de l'eau, le corium a produit de la vapeur, entraînant une libération accrue de radionucléides pendant la dernière phase de la période active.
 
Le 9 mai, le feu de graphite avait été éteint et l'on a entrepris de mettre en place, sous le réacteur, une dalle massive en béton armé avec un système de refroidissement incorporé. À cet effet, il a fallu creuser un tunnel à partir du soubassement de la tranche 3. De l'ordre de 400 personnes ont travaillé sur ce tunnel, qui a été achevé en 15 jours, ce qui a permis d'installer la dalle en béton. Cette dalle devait non seulement être utilisée pour refroidir le cœur le cas échéant, mais aussi servir de barrière à la contamination des eaux souterraines par des matières radioactives fondues.

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 17:13:52
n°6722668
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 09-10-2005 à 17:23:28  profilanswer
 


Bah non, on parle pas d'un réacteur PWR mais d'un RBMK russe: ils ont pas de piscine sur le dessus, juste une dalle de plomb ronde.

n°6722674
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 17:24:46  answer
 

les dernières lignes du rapport de l'agence pour l'énergie nucleaire et le nombre de personnes qui ont travaillés pour la dalle béton de soubassement traduit bien la peur panique du syndrome chinois...alors quand le journaleux parle d'une fiction...j'en doute fortement


Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 17:26:27
n°6722717
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 09-10-2005 à 17:34:38  profilanswer
 


 
Putain quel merdier  :sweat:  
 
Je me demande combien de personnes ont trouvé la mort durant cette phase de secours... Sans parler de ceux qui ont dû construire le sarcophage pendant plusieurs mois  :sweat:

n°6722736
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 09-10-2005 à 17:39:10  profilanswer
 


Ca j'aimerais bien savoir pourquoi justement...  
 
J'ai toujours entendu dire qu'un réacteur nucléaire sur le point de péter était en surchauffe... Pourquoi une basse température serait dangereuse?
 
Sinon pourquoi dans les réacteurs REP quand la température augmente, la réaction nucléaire diminue ? :??:
Ca voudrait dire que y'aurait jamais de surchauffe possible...
 
 
 

n°6722763
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 17:44:52  answer
 


je ne vois pas en quoi je dis des conneries..je ne décrit pas le fonctionnement des centrales françaises mais les barrières de protections mécaniques en place....  

n°6722803
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 17:52:40  answer
 


_Shaft_ a écrit :

Ca j'aimerais bien savoir pourquoi justement...  
J'ai toujours entendu dire qu'un réacteur nucléaire sur le point de péter était en surchauffe... Pourquoi une basse température serait dangereuse?


 
Encore un article hautement instructif sur le pourquoi du fonctionnement instable d'un réacteur de type RCMK..attention il faut s'accrocher c'est tres technique...  
Tchernobyl: Évaluation des incidences radiologiques  et sanitaires de Tchernobyl par l'agence pour l'énergie nucleaire...
(L'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) est une agence spécialisée de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE))
 
 
Lorsque l'accident de Tchernobyl est survenu le 26 avril 1986, le programme électronucléaire soviétique reposait principalement sur deux filières de réacteurs, à savoir les VVER, réacteurs à eau ordinaire sous pression, et les RBMK, réacteurs à eau ordinaire modérés par du graphite. Alors que les réacteurs de type VVER étaient exportés dans d'autres pays, ceux de type RMMK étaient exclusivement utilisés dans les républiques de l'ex-URSS.
 
Le complexe électronucléaire de Tchernobyl, situé à 130 km environ au nord de Kiev (Ukraine) et à 20 km environ au sud de la frontière avec le Bélarus , se composait de quatre réacteurs nucléaires de type RBMK-1000, dont les tranches 1 et 2 avaient été construites entre 1970 et 1977, alors que les tranches 3 et 4, de conception identique, avaient été achevées en 1983 (IA86). Deux autres réacteurs de type RBMK étaient en construction sur le site au moment de l'accident.
 
Au sud-est de la centrale, un lac artificiel d'une superficie d'environ 22 km2, situé sur les rives de la Pripiat, un affluent du Dniepr, a été construit pour fournir de l'eau de refroidissement aux réacteurs.
 
Cette région de l'Ukraine est décrite comme un pays boisé de type biélorusse avec une faible densité de population. Située à 3 km environ du réacteur, la ville nouvelle de Pripiat comptait 49 000 habitants. L'ancienne ville de Tchernobyl, qui comptait 12 500 habitants, se trouvait à une quinzaine de kilomètres au sud-est du complexe. Dans un rayon de 30 km autour de la centrale, il y avait au total de 115 000 à 135 000 habitants.
 
Le RBMK-1000  est un réacteur de conception et de construction soviétiques, à tubes de force, avec modérateur en graphite, qui utilise un combustible au dioxyde d'uranium faiblement enrichi (2 % de 235U). C'est un réacteur à eau ordinaire bouillante dans lequel les turbines sont alimentées directement en vapeur, sans l'intermédiaire d'un échangeur de chaleur. L'eau pompée dans la partie inférieure des canaux de combustible bout à mesure qu'elle remonte dans les tubes de force, produisant de la vapeur qui alimente deux turbines de 500 MWe (mégawatts électriques). L'eau joue le rôle de réfrigérant et fournit également la vapeur utilisée pour actionner les turbines. Les tubes de force verticaux contiennent le combustible au dioxyde d'uranium, enrobé d'un alliage de zirconium, autour duquel l'eau de refroidissement circule. Un modèle spécial de machine de chargement et de déchargement du combustible permet de permuter les faisceaux de combustible sans arrêter le réacteur.
 
réaction en chaine :
http://tpenucleaire1s1.free.fr/Nouveau%20dossier/reaction_en_chaine.gif
 
http://www.palais-decouverte.fr/revue/images/Gfissi01.jpg
 
Le modérateur, qui a pour fonction de ralentir les neutrons afin qu'ils produisent plus efficacement une réaction de fission dans le combustible, est constitué par du graphite. On fait circuler un mélange d'azote et d'hélium entre les blocs de graphite, en grande partie pour empêcher l'oxydation du graphite mais aussi pour améliorer la transmission de la chaleur dégagée par les interactions des neutrons dans le graphite, à partir du modérateur jusqu'au canal de combustible. Le cœur lui-même a environ 7 m de hauteur et 12 m de diamètre. Il y a quatre pompes principales de circulation du réfrigérant, dont l'une est toujours en réserve. On contrôle la réactivité ou la puissance du réacteur en élevant ou en abaissant 211 barres de commande qui, lorsqu'elles sont abaissées, absorbent les neutrons et réduisent le taux de fission. La puissance produite par ce réacteur est de 3 200 MWt (mégawatts thermiques) ou de 1 000 MWe, bien qu'il existe une version plus puissante produisant 1 500 MWe. Divers systèmes de sécurité, s'agissant notamment d'un système de refroidissement de secours du coeur et de l'obligation de laisser au moins 30 barres de commande insérées, ont été intégrés dans la conception et l'exploitation du réacteur.
 
Les réacteurs RBMK ont pour principale caractéristique de posséder un « coefficient de vide positif  ». Cela signifie que, si la puissance augmente ou que le débit d'eau diminue, la production de vapeur s'accroît dans les canaux de combustible, de sorte que les neutrons qui auraient été absorbés par l'eau, plus dense, augmenteront alors le taux de fission dans le combustible. Cependant, lorsque la puissance augmente, il en va de même de la température du combustible, ce qui a pour effet de réduire le flux de neutrons (coefficient de température négatif du combustible). L'effet net de ces deux caractéristiques antagonistes varie en fonction du niveau de puissance. Au niveau de puissance élevé atteint dans des conditions de fonctionnement normales, l'effet de la température l'emporte, de sorte que les excursions de puissance entraînant un excès d'échauffement du combustible ne se produisent pas. Cependant, lorsque la puissance produite est inférieure à 20 % de la puissance maximale, c'est l'effet du coefficient de vide positif qui l'emporte, le réacteur devenant alors instable et sujet à de brusques à-coups de puissance. Ce facteur a joué un rôle important dans le déroulement de l'accident.
Événements ayant conduit à l'accident (IA86, IA86a)
 
Le réacteur de la tranche 4 devait être arrêté pour des opérations courantes de maintenance le 25 avril 1986. Il a été décidé de profiter de cet arrêt pour déterminer si, en cas de perte d'alimentation générale, la turbine marchant au ralenti pourrait fournir suffisamment d'énergie électrique pour faire fonctionner les équipements de secours et les pompes de circulation de l'eau de refroidissement du cœur, jusqu'à ce que les groupes diesel de secours puissent en produire. Cet essai avait pour objet de déterminer si le refroidissement du cœur pourrait continuer à être assuré en cas de perte d'alimentation électrique.
 
Ce type d'essai avait été effectué au cours d'une période d'arrêt antérieure mais les résultats n'avaient pas été concluants, de sorte qu'il a été décidé de le répéter. Malheureusement, cet essai, qui était censé s'appliquer essentiellement à la partie non nucléaire de la centrale, a été effectué sans qu'un échange d'informations et une coordination appropriés se soient instaurés entre l'équipe responsable de l'essai et le personnel chargé de l'exploitation et de la sûreté du réacteur nucléaire. C'est pourquoi, les précautions en matière de sécurité prévues dans le programme d'essai étaient insuffisantes et le personnel d'exploitation n'a pas été alerté des conséquences, pour la sûreté nucléaire, de l'essai sur l'alimentation électrique et de son danger potentiel.
 
Le programme prévu impliquait l'arrêt du système de refroidissement de secours du cœur du réacteur, qui fournit l'eau nécessaire au refroidissement du cœur en cas d'urgence. Bien que la suite des événements n'en fût guère affectée, la mise hors service de ce système tout au long de l'essai s'est déroulée dans des conditions faisant peu de cas des procédures de sécurité.
 
Pendant la mise à l'arrêt, le réacteur fonctionnait approximativement à mi-puissance lorsque le centre régulant la distribution de la puissance au réseau n'a pas permis la poursuite de la procédure d'arrêt en raison de la demande d'électricité. Conformément au programme d'essai prévu, environ une heure plus tard, le système de refroidissement de secours du coeur a été déconnecté pendant que le réacteur continuait de fonctionner à mi-puissance. Ce n'est que vers 23 heures, le 25 avril, que la régulation du réseau a admis que la puissance soit à nouveau réduite.
 
Pour cet essai, le réacteur aurait dû être stabilisé à 1 000 MWt environ avant l'arrêt mais, en raison d'une erreur opérationnelle, la puissance est tombée à environ 30 MWt, niveau auquel le coefficient de vide positif est devenu dominant. Les opérateurs ont alors cherché à porter la puissance à 700-1 000 MWt en déconnectant les régulateurs automatiques et en libérant manuellement toutes les barres de commande. Ce n'est que vers 1 heure du matin, le 26 avril, que le réacteur a été stabilisé à environ 200 MWt.
 
Malgré la consigne d'exploitation standard selon laquelle il faut laisser au moins 30 barres de commande insérées pour garder le contrôle du réacteur, seules six à huit barres ont en fait été utilisées au cours de l'essai. Bon nombre des barres de commande ont été retirées afin de compenser l'accumulation de xénon, qui jouait le rôle d'absorbeur de neutrons et réduisait la puissance. Cela impliquait qu'en cas d'à-coup de puissance, il aurait fallu 20 secondes environ pour abaisser les barres de commande et arrêter le réacteur. Il a néanmoins été décidé de poursuivre le programme d'essai.
 
Il y a eu alors une augmentation du débit de réfrigérant et une chute consécutive de la pression de vapeur. L'arrêt d'urgence automatique, qui aurait dû stopper le réacteur lorsque la pression de vapeur était faible, avait été bloqué. Afin de maintenir la puissance, les opérateurs ont dû retirer presque toutes les barres de commande restantes. Le réacteur est devenu très instable et les opérateurs ont dû procéder à des réglages à intervalles répétés de quelques secondes en essayant de maintenir la puissance constante.
 
À peu près à ce moment-là, les opérateurs ont réduit le débit d'eau d'alimentation, probablement en vue de maintenir la pression de vapeur. Simultanément, les pompes qui étaient alimentées en électricité par la turbine fonctionnant au ralenti ont fourni moins d'eau de refroidissement au réacteur. La perte d'eau de refroidissement a exagéré l'état instable du réacteur en augmentant la production de vapeur dans les canaux de refroidissement (coefficient de vide positif) et les opérateurs n'ont pas pu empêcher un énorme à-coup de puissance, évalué à 100 fois la puissance nominale.
 
Cette soudaine augmentation de la production de chaleur a entraîné la rupture d'une partie du combustible et de petites particules de combustible à température élevée, entrant en réaction avec l'eau, ont provoqué une explosion de vapeur qui a détruit le cœur du réacteur. Une seconde explosion a parachevé la destruction deux ou trois secondes plus tard. Bien que l'on ne sache pas de façon certaine ce qui a causé ces explosions, il est présumé que la première a été une explosion vapeur/combustible chaud et que l'hydrogène a sans doute joué un rôle dans la seconde.
 
Certains médias ont fait état d'une origine sismique de l'accident, mais la validité scientifique de l'article à la source de cette rumeur (St98) a été contestée.


Message édité par Profil supprimé le 10-10-2005 à 05:20:36
n°6722991
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 18:28:54  answer
 

un autre article explique les différentes erreurs qui ont conduit à l'accident:  
 
A. CAUSES DE L'EXPLOSION DU REACTEUR N°4 de TCHERNOBYL
Par Jacques FROT Ingénieur  ex-Directeur à Mobil Oil Française; Membre du Comité Scientifique de l'AEPN (Association des Ecologistes Pour le Nucléaire) ; fondateur et animateur du GRoupe de COMmunication (GR.COM) de l'AEPN.
 
Ce réacteur de 1000 MWe est du type RBMK à eau légère bouillante modéré au graphite. Outre la fabrication d'électricité il avait pour objectif la production de plutonium 239 de qualité militaire, donc peu irradié : dans ce but il était équipé d'un dispositif de chargement / déchargement du combustible pendant la marche c-à-d sans arrêt du réacteur.  
 
Les causes de l'explosion sont de 3 types :  

A1. Erreurs de conception

 
A2. Fautes de Management / Erreurs du personnel d'exploitation
 
A3. Causes politiques  

 
 
A1. Les Erreurs de Conception  
 
A11. Le coeur de ce type de réacteur est instable en dessous de 700 MWth (un peu moins de 25% de la puissance nominale). En clair, à faible puissance, toute tendance à l'emballement est automatiquement et rapidement amplifiée: le réacteur devient difficilement contrôlable. Ceci est un aspect extrêmement dangereux, spécifique des réacteurs RBMK et fort heureusement absent de tous les réacteurs de conception non soviétique, absent également des REP soviétiques (les VVER). Dans les réacteurs autres que RBMK toute réaction nucléaire tendant à l'emballement est, par conception du réacteur, automatiquement ralentie. L'explosion de Tchernobyl s'est produite, précisément, lors d'un essai à faible puissance c-à-d dans un contexte d'instabilité de ce réacteur. Les ingénieurs russes connaissaient cette instabilité ; des experts français et britanniques également : la sonette d'alarme avait été tirée -en vain- auprès du pouvoir soviétique bien avant l'accident de Tchernobyl. Imaginez un bus menacé d'une sortie de route en montagne avec un volant qui ne répond plus !!
 
A12.  L'insertion complète des barres de contrôle des RBMK est lente : elle demande une vingtaine de secondes (< 2 secondes sur les réacteurs du monde entier, autres que RBMK), ce qui est beaucoup trop lent pour interdire l'emballement de ce coeur lorsqu'il fonctionne dans son domaine d'instabilité. Il n'existe pas, dans les réacteurs RBMK, de barres d'arrêts d'urgence à insertion rapide. Imaginez que les freins du bus ne donnent toute leur puissance que 20 secondes après le « coup de patin » du chauffeur !!
 
A13. Les barres de contrôle, faites de carbure de bore, sont équipées, à leur extrémité, d'un embout de carbone qui, au début de l'insertion des barres commence par ajouter de la réactivité&#133;au lieu d'en retirer! Comme si la première réponse au « coup de patin du chauffeur » était un emballement du moteur du bus à pleine puissance durant quelques secondes !! Ce phénomène dangereux avait été remarqué dès 1983 (3 ans avant Tchernobyl) sur un réacteur RBMK de la centrale d'Ignalina.
 
A14. La fonction de modérateur - ralentissement des neutrons &#150; est assurée par 600 tonnes de graphite. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une erreur de conception mais plutôt d'une faiblesse : le graphite très chaud  mis à l'air libre s'enflamme, l'incendie vaporise les radio-nucléides contenus dans le réacteur : leur dispersion dans l'atmosphère est donc grandement favorisée. Les réacteurs occidentaux à eau sous pression et à eau bouillante ne contiennent ni graphite (charbon) ni substance inflammable.
 
A15. Les réacteurs RBMK ne sont équipés ni de dispositif d'épuration des rejets gazeux  ni d'enceinte de confinement: une telle enceinte aurait, dans le pire des cas, au moins considérablement diminué et ralenti l'évasion de radioactivité dans l'environnement. Ce type d'enceinte protège les réacteurs du monde entier, y compris les REP dernière génération (VVER 1000) de l'ex-Union Soviétique et de ses ex-satellites. Le réacteur accidenté de TMI en était équipé : il n'y eut pas d'évasion significative de radioactivité. Dépourvu de cette enceinte, le réacteur RBMK est comme un bus sans carrosserie : celle-ci est une protection évidemment majeure, indispensable.  
 
En résumé nous avions un bus sans carrosserie, dont le volant ne répond plus et dont le système de freinage mettait le véhicule à pleine vitesse pendant quelques secondes avant de le ralentir efficacement après une vingtaine de secondes&#133;c'est à dire bien après que le véhicule ait versé dans le ravin ou percuté le mur.
A2. Erreurs et Fautes du personnel d'exploitation
 
A2. Fautes de Management / Erreurs du personnel d'exploitation
 
6 erreurs et fautes humaines ont été identifiées : 2 violations de consignes permanentes (fonctionnement prolongé à moins de 700 MWth ; moins de 30 barres de commandes insérées dans le coeur)  ; 1 non-respect de la procédure d'essai ; 3 mises hors-circuit volontaires de dispositifs de sécurité (l'injection de sécurité et, successivement, 2 dispositifs d'arrêt d'urgence).
 
A l'évidence le personnel, insuffisament formé, n'avait pas conscience du caractère dangereux de ses actions. S'il avait évité une seule de ces 6 erreurs l'explosion ne se serait pas produite. Il serait trop facile, cependant, d'imputer aux opérateurs la responsabilité de la catastrophe : ils ont fait leur métier, riches de la seule formation qui leur avait été donnée ; celle-ci était insuffisante, incohérente avec le manque de sécurités passives de l'installation. Leur méconnaissance de la neutronique du coeur RBMK leur interdisait de comprendre les implications des décisions qu'ils prenaient : d'autant que le réacteur était en cours d'essai à faible puissance selon un programme qui comportait d'importantes dérogations aux règles permanentes d'exploitation.
 
Quant aux consignes d'exploitation -que ce soit les consignes permanentes ou les consignes spécifiques de l'essai à conduire- elles étaient incomplètes et imprécises.
 
L'examen détaillé de ce qui s'est passé durant les quelques heures, les quelques minutes qui ont précédé l'explosion montre que celle-ci ne pouvait pas ne pas se produire. Et si l'on considère que la notion d'accident est associée à celles d'aléas et d'incertitudes -c'est à dire de probabilité- alors l'explosion du réacteur de Tchernobyl n'est pas un accident. Cette réflexion nous conduit aux causes politiques  
 
A3. Causes politiques
 
En pleine guerre froide -qui menaçait parfois de devenir chaude- la fonction plutonigène  militaire du RBMK prêtait à la conception, à la construction et à l'exploitation des réacteurs de cette filière un caractère d'urgence qui n'autorisait pas les « pertes de temps » qu'auraient impliquées les perfectionnements absolument nécessaires de la sécurité de ces réacteurs. Les ingénieurs et scientifiques étaient soumis à un objectif et un seul : produire du plutonium militaire le plus possible, le plus tôt possible.
 
Les problèmes budgétaires agissaient de la même façon : non qu'il fut question de réduire les dépenses mais tout simplement, avec les fonds disponibles, de fabriquer le plus rapidement possible une quantité maximum du meilleur 239Pu de qualité militaire.
 
C'est ainsi que le 2 mai 1986 (6 jours après l'explosion) le Ministre de l'Electrification déclarait à une réunion du Politburo : « Malgré l'accident l'équipe de construction fait face à ses obligations socialistes et se lancera très prochainement dans la construction du réacteur N°5 »
 
La culture du secret était universelle en URSS. Elle imposait le cloisonnement des connaissances : personne ne pouvait en détenir la totalité et intégrer tous les aspects de la sécurité d'exploitation. En matière de nucléaire civil cette culture soviétique du secret perdurera jusqu'en 1989.
 
Certains scientifiques avaient un discours rigoureusement honnête ; d'autres, également très compétents et connus comme tels mais mûs plus par leur intérêt personnel que par le souci d'objectivité scientifique, n'avaient pas le courage de la rigueur et acceptaient du pouvoir politique, voire même encourageaient, certaines décisions malsaines ou dangereuses. Les luttes d'influence se substituaient aux débats d'idées scientifiques, techniques et technologiques.
 
Les défauts de conception du réacteur n'étaient pas dûs à un manque de compétence des ingénieurs : ils résultaient de la dictature bureaucratique qui présidait à toutes les décisions dans le système soviétique, y compris dans le domaine de la sûreté.    
 
Il est clair que l'explosion du réacteur de Tchernobyl fut rendue possible par les multiples travers du système soviétique. On peut donc dire que le volet accident de l'événement Tchernobyl fut d'abord soviétique, avant d'être nucléaire.  
 
Malgré la politique handicapante du secret qui interdisait trop souvent aux savants et chercheurs soviétiques de participer aux réunions et colloques internationaux, leurs connaissances en la matière n'avaient rien à envier à celles des pays du monde libre.
 
Les chercheurs soviétiques avaient fait aux pouvoirs publics de leur pays les recommandations utiles : elles furent malheureusement, pour l'essentiel, négligées.  
 
Dans la décennie 70 les savants soviétiques avaient développé, testé (sur les animaux et sur les hommes) et mis au point un médicament radio-protecteur (dit « Préparation B ») efficace contre l'irradiation externe par rayons gamma et neutrons . La production industrielle de la « Préparation B » était possible dès 1977 en vue de la mise en place de stocks dans et au voisinage de toutes les installations nucléaires civiles et militaires. Une version plus élaborée B-190 fut mise au point en 1984.
 
Les biologistes soviétiques connaissaient également fort bien et depuis longtemps le mécanisme de fixation de l'iode sur la thyroïde et l'importance de l'arme simple et efficace que représentait l'iode stable : ils avaient retenu l'iodure de potassium. Dès les années 70 ils savaient également comment contrer les effets du césium et du strontium radioactifs.
 
Les lourdeurs administratives soviétiques, les difficultés budgétaires et les querelles politico-scientifiques ont fait que, en 1986, aucun des outils de défense mis au point, en particulier ni la « Préparation B » ni l'iodure de potassium, n'était disponibles à Tchernobyl !!  
 
Précisons enfin que, dès 1964, fut lancé un projet d'élaboration d'un plan d'urgence de radio-protection pour le cas d'accident nucléaire. Ce plan prévoyait toutes les mesures maintenant universellement connues telles que : ne pas rester à l'extérieur, fermer portes et fenêtres, distribuer de l'iode stable, évacuation temporaire des populations menacées, interdiction ou restriction de la consommation des produits alimentaires contaminés, éloignement du bétail vers des pâturages non contaminés, interdiction de la consommation des produits laitiers locaux etc&#133;. Chaque action étaient accompagnée des critères de niveau de radiation  justifiant son déclenchement. Ce plan d'urgence fut approuvé par le Ministre de la Santé d'URSS  le 18 Décembre 1970&#133;plus de 15 ans avant Tchernobyl mais demeura lettre morte. Un nouveau plan fut présenté en 1985 mais refusé en Septembre de la même année, 7 mois avant l'accident, par le Ministre de l'Ingénierie Nucléaire de l'URSS car l'accident aux effets duquel le plan prétendait remédier « était, disait-il, impossible en URSS ». !!!  
 
La grande masse et la grande variété de connaissances développées par les chercheurs soviétiques ne furent pas diffusées auprès des communautés médicale et nucléaire de l'URSS. Les autorités civiles locales n'en eurent pas connaissance ou les négligèrent. Au point que, après l'explosion, la très grande majorité des acteurs -opérateurs, cadres, dirigeants de la centrale, autorités locales, autorités suprêmes-  étaient désemparés, incapables d'apprécier la dimension du désastre, incapables de définir les priorités et de déclencher les actions les plus urgentes&#133;  
 
C'est ainsi que certains sauveteurs -principalement les pompiers de la centrale- reçurent des doses d'irradiation mortelles pour avoir travaillé trop longtemps sans équipements de protection adéquats et même sans dosimètres dans des lieux  dont le niveau de radioactivité était considérable. 28 d'entre eux y laissèrent leur vie : ces 28 sacrifices étaient évitables.
 
C'est ainsi que la population de Pripyat (3 à 5 km du point 0) ne fut informée et évacuée que dans l'après-midi du 27 avril, plus de 36 heures après l'explosion.


Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 18:35:54
n°6723044
pop_pop
System.NoBeerException
Posté le 09-10-2005 à 18:36:16  profilanswer
 

( briseparpaing parlait de chinon1 ... je l'ai visité il y a quelques années, quand on avait pas vigipirate ... impressionant ... )
 
il existe des documents videos sur chernobil ? des reportages ? j'aimerai bien en visionner pour comprendre un peu mieux tout ca =)

n°6723230
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 18:59:21  answer
 

pop_pop a écrit :

( briseparpaing parlait de chinon1 ... je l'ai visité il y a quelques années, quand on avait pas vigipirate ... impressionant ... )
 
il existe des documents videos sur chernobil ? des reportages ? j'aimerai bien en visionner pour comprendre un peu mieux tout ca =)


ily a un an un site répertoriait à peu pres 9 heures de video et de reportage impressionants en tous genre sur l'accident tchernobyl mais ce site a disparu problablement parceque les reportages avaient été pompé ici et là à la TV qui a probablement fait pression pour les faire retirer...


Message édité par Profil supprimé le 09-10-2005 à 19:00:17
n°6723310
fils_de_la​_lumiere
Posté le 09-10-2005 à 19:06:30  profilanswer
 

pop_pop a écrit :

( briseparpaing parlait de chinon1 ... je l'ai visité il y a quelques années, quand on avait pas vigipirate ... impressionant ... )
 
il existe des documents videos sur chernobil ? des reportages ? j'aimerai bien en visionner pour comprendre un peu mieux tout ca =)


 
oui il en existe pas mal dont un trés intéréssant rippé sur arté.

n°6723525
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2005 à 19:42:33  answer
 

une tenue a avoir chez soi au cas ou:  
http://www.pci-oron.ch/img/alb-abc01-03.jpg

n°6723640
DJ Cyrix
Posté le 09-10-2005 à 20:01:04  profilanswer
 

wave a écrit :

Vu le nombre de vies en jeu, on aurait pu penser à construire quelques lignes pour importer de l'électricité des pays voisins. Voire même leur payer des centrales au fioul ou au charbon, je pense que ça coutait moins cher que les conséquences de la contamination de terres cultivables dans les pays voisins (et pas seulement les + proches). Tout ça avant la date de fermeture des autres tranches. Heureusement qu'elles n'ont pas pété.
 


 
c'est ce qui a ete fait ... 15ans apres...
la politique dans ces cas la  c'est "bah c'est votre centrale pas la notre demerdez vous"
quand tu le nombre de personnes qui sont persuadé que tchernobyl a été arreté de suite, alors que ca doit faire meme pas 5ans..
 
mais le syndrome chinois je trouve ca quand meme vachement exagerer comme truc  :heink:  :ouch:  
En plus je vois pas en quoi du simple beton l'arretrai ,  alors que ca traverserai la couche teresstre comme un rien :heink:
 
 
je repond un peu tard

sayen a écrit :

le monde réel c'est le miens vu que je travaille dans une centrale nucléaire en tant qu'ingénieur :sarcastic:  


 
c'est dungue quand meme HFR, des que tu dis dis un truc comme par hazard t'a toujours quelq'un dont c'est le metier et ou a des liens avec la chose en question ... :sarcastic:  


Message édité par DJ Cyrix le 09-10-2005 à 20:28:14
n°6723847
DJ Cyrix
Posté le 09-10-2005 à 20:36:23  profilanswer
 


 
ah oui j'avais oublie l'incendie qu'il y'avait a catenom eu tient , ca vait fait un sacre foin l'epoque :sweat:
 
http://www.dissident-media.org/inf [...] s_0_1.html
 
en plus dans l'article elle est considerer comme l'une des plus inquietantes, bon je savais que c'etait pas l'un des plus surs mais bon ...
 

Message cité 2 fois
Message édité par DJ Cyrix le 09-10-2005 à 20:39:09
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