khalys Anything can happen | Citation :
Les travaux d'une équipe de chercheurs de l'université d'Alberta, publiés mardi 16 janvier dans la revue médicale Cancer Cell, montrent que le dichloroacétate (DCA) peut provoquer une régression de plusieurs cancers, notamment du poumon, du sein et de tumeurs au cerveau.
Cette molécule semble réparer les dommages causés par le cancer aux mitochondries, les unités au sein des cellules qui convertissent les nutriments en énergie. Son utilisation a eu pour conséquence une "réduction de tumeurs cancéreuses à la fois dans les éprouvettes et sur des animaux", affirme le professeur Evangelos Michelakis, qui dirige l'équipe de chercheurs.
Toutes les cellules cancéreuses suppriment leurs mitochondries, ce qui les empêche de mourir. "Or le DCA permet de renverser ce phénomène et de reprogrammer les cellules cancéreuses pour qu'elles redeviennent mortelles", selon lui. Sébastien Bonnet, qui fait partie de l'équipe de chercheurs, fait aussi valoir que le "DCA n'a aucun effet sur les cellules saines alors qu'actuellement les médicaments ne sont pas capables de les différencier des cellules cancéreuses".
Selon les chercheurs, cette molécule est facilement absorbable par l'organisme, par voie orale, et peut être testée immédiatement sur des patients cancéreux.
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En traitant plusieurs cultures in vitro de cellules humaines avec du dichloroacetate (DCA), Evangelos Michelakis et ses collègues de lUniversité dAlberta à Edmonton (Canada), ont constaté que la molécule tuait les cellules cultivées à partir de tumeur au sein, au cerveau ou au poumon, et épargnait les tissus non cancéreux. In vivo, les chercheurs sont parvenus à guérir des rats cancéreux en quelques semaines en ajoutant du DCA à leau quils buvaient. Ces résultats sont publiés cette semaine dans la revue scientifique Cancer Cell.
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Le DCA qui était utilisé jusquici pour traiter certaines maladies métaboliques rares doit maintenant être testé cliniquement sur lhomme pour valider ses propriétés anticancéreuses et sassurer quil nest pas toxique à long terme. Pour linstant, on sait que lingestion de DCA peut provoquer des douleurs, des engourdissements et des problèmes digestifs.
Bonne nouvelle : nétant pas protégé par un brevet, il pourrait être demblée produit, distribué et vendu comme un générique.
Mauvaise nouvelle collatérale, il est peu probable quune firme pharmaceutique veuille financer des essais cliniques sur une molécule dont elle naura pas le monopole de production. Ce sera donc aux universités publiques et aux ONG de financer les prochaines étapes de développement de ce candidat médicament très prometteur mais financièrement peu rentable
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Citation :
C'est avec "grand intérêt mais beaucoup de prudence" que le spécialiste en cancer cérébral, Dr David Fortin, accueille l'annonce d'une découverte qui semble miraculeuse dans le traitement de tumeurs cancéreuses, dont au cerveau, du poumon et du sein.
"Comme avec toutes ces nouvelles de découverte scientifique, ça suscite énormément d'intérêt. Mais en même temps, ça commande la prudence parce que le modèle de résultat obtenu chez des rats (dans la réduction de tumeurs peut s'avérer nul chez l'humain" , a-t-il réagi à propos de la découverte d'une équipe de l'Université de l'Alberta.
Celle-ci porte sur la molécule appelée dichloroacétate ou DCA (utilisée dans les traitements cardiaques qui a entraîné la mort de cellules cancéreuses chez les rats. La molécule en question, peu coûteuse, est en outre réputée pour ne pas provoquer d'effets secondaires.
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Pourvu que les travaux aboutissent. Message édité par khalys le 22-01-2007 à 14:47:18
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