Attack :
1. La chanson commence immédiatement avec violence et rudesse, dans la veine de l'album. A peine a t-on appuyé sur "Play"que, déjà, on est renversé par le quatuor californien . Et chaque rythme Staccato fait battre notre cœur plus fort. Mais ce ne serait pas System of a Down si cela n'était pas sans pauses. Justement ces riffs sont remplis de mélodies lentes, saisissantes. La chanson se développe en alternant entre la partie "dure" et douce, un peu tragique. Le prélude de "Hypnotize" montre déjà Soad à son meilleur niveau avec des vers comme "... dreaming for the day that WE ATTACK!" A l'attaque.
 
Dreaming :
 
2. Les premiers sons de "Dreaming" rappellent en quelque sorte le classique "War ?" Mais avant qu'on puisse seulement faire cette comparaison guitaristique, la chanson change aux niveaux de l’instrumental et du chant. La musique continue de façon claire et paisible avec Serj et Daron . Mais ce break (interlude) ne fait que précéder un son encore plus lourd ! La chanson alors en finit avec cette pause avant de se lancer dans une musique semblable à des échanges de coups de feux et quand on arrive à l'apogée de cette fusillade le chant de Daron coule calmement avec la voix chaude de Serj qui augmente lentement. Ce calme "rêveur » n'est pas trop long car une nouvelle attaque surgie et on entend toujours ce refrain chanté tout au long de la chanson: "Someone kick me out of my mind, I hate these thoughts I can't deny".
 
Hypnotize :
 
4.Le single Hypnotize, 1er single de l'album du même nom suit donc. Le refrain vient de manière précise avec "I’m just sitting my car, waiting for my girl" et peut représenter la voiture à partir de laquelle le monde est observé. (La suite est quasi impossible à traduire mais je résume). On se sent comme sur un bateau sur un petit fleuve avant d'être prit dans une chute impressionnante et magique avec des sons orientaux qui développent ensemble une énergie incroyable. On se demande si le bateau va s’en sortir avant qu’il émerge intact et qu’il s’échoue calmement sur la rive à la fin de la chanson.
 
Stealing society :
 
5.Ce titre démarre immédiatement avec un départ éclair un peu comme "Cigaro" d’une certaine manière. Entre les sons lourds de guitare on perçoit un "Yeah, Alright" qui débute la chanson. S’y ajoutent les chants qui sont étroitement liés avec les mélodies frappantes . Les paroles se rapportent au titre :"Stealing Society", et cela se voit à travers les phrases : "Crack Pipes, Needles, PCP and fast cars, kind of mix really well in a dead movie star. If I feel like talking, I never be wrong. If I feel like walking, you best come along."
 
Tentative :
 
6. Le prélude rappelle un peu à "This Cocaine ..." de l’album précédent, mais il y a rapidement un changement musical. La chanson dégage une énergie qui donne la chaire de poule. Il est de nouveau question de guerre : "Where do you expect us, when the bombs fall ?" La chanson a une note très tragique. On a ici l’impression d’être sur une eau calme, que seuls quelques rayons lumineux percent et font scintiller. Mais alors qu’on s'est habitué à ces alentours on est tiré de force de l'eau avec : "We're going down in a spiral to the ground. No one's gonna save us now." N’est ce pas le sens de System of a down (un système en chute) ?
 
U.Fig :
 
7. Dès les premiers sons, on se sent, comme si on marchait seul par un désert du fait de la musique orientale que l’on peut entendre. Cependant, cette atmosphère calme trompe et n'est pas de longue durée, car on est rapidement prit dans une sorte de « tempête du désert ». Ensuite, on se trouve entouré par le calme le plus parfait, dans le sable chaud du désert en regardant le ciel. Bizarrement s’ajoute le chant de Serj, à la manière d’un « Scatman » de John Manier, avec des acrobaties vocales. Il répète souvent "... eat ' em, ' eat em, ' eat em ..."ou"... beat ' em, beat ' em, beat ' em ...". Une autre chanson très offensive dans la tracklist d’Hypnotize.
 
Vicinity :
 
9. Un prélude tout à fait calme vient ici, on entend seulement le chuchotement de Serj, mais dès lors on part dans un voyage en montagnes russes. Ca chante vite lors des "banana teracotta pies"et on est comme renversé. Ce morceau, prouve une nouvelle fois les talents multiples de System of a down, on va de haut en bas, on monte lentement, on redescend rapidement. Cette chanson est en faite formée tel un puzzle fait de plusieurs pièces qui forment un tout. "Do we all learn defeat, from the whores with bad feet?"
 
She’s like heroin :
 
10. On ressent l’opposition entre les montagnes russes et les rues froides d’Hollywood. Dans cette chanson il y a également des répétitions de : "She's like heroin, Sipping through a little glass. He ant's nothing less, but to wear a little dress." Une chanson une fois de plus particulièrement énigmatique. La musique devient plus rapide, on se retrouve dans un taxi à la fenêtre ouverte dans le centre-ville toxique de Los Angeles. Le chant est alors « Selling ass for heroin"(vend mon cul pour de l’héroïne),"I need someone to save my ass..."(J’ai besoin de quelqu’un pour sauver mon cul). La chanson s'achève.
 
Lonely day :
 
11. Dès que la musique commence on s’imagine Daron un jour ennuyeux et gris seul à la maison qui s’assoit et se met à composer cette chanson. La chanson est douce mais des riffs plus violents sont intercalés avant d’arriver à : "Such a lonely day, and it's mine. It's the loneliest day of my live"Malakian semble mélancolique lorsqu’il chante certaines parties des paroles "And if you go, I wanna go with you, And if you die, I wanna die with you”. System of a down a réussi à écrire une chanson très sombre et triste. Finalement le tout trouve son apogée à la fin avec : "It's a day that I'm glad I survived (c’est un jour que je suis heureux d’avoir surmonté.)
 
 
Soldier side :
 
12. Beaucoup de questions se posent autour de cette chanson, l'intro de la chanson était déjà sur "Mezmerize". On entend encore le bruit final de l’intro au début et alors qu’on est habitué à entendre BYOB une nouvelle mélodie se met en place. On reconnaît la musicalité de l’intro au cour de la chanson même si la musique se fait plus forte. La chanson est de plus en plus tragique avec l’accompagnement qui augmente et les paroles comme " They where crying when their sons left, God is wearing black. He's gone so far to find no hope, he is never coming back." A la fin, la chanson se calme de nouveau et la mélodie de l’intro est reprise pour mettre un terme à une chanson et un album magnifique.