Reprise du message précédent :
ouai mais bon dans ce cas là tu fais ça aussi avec 30 kilos de matos sur le dos ?

drapal  

Ah non, j'ai jamais dit ça.

J'ai esquivé l'alpage pour aller plus vite à la plage en fait.
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Déjà faite loin dans ce topic, j'crois même que c'était déjà par toi

J'étais comme ça : Fait chier de pas avoir eu le réflexe d'attraper l'appareil photo. Pan la mégane !

Merde, j'suis désolé, j'ai complètement oublié. Je m'en suis rappelé à Montpellier.

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- Les rencontres enrichissantes ? Ouais 80% de mes rapports sociaux c'est "bonjour au revoir" à la supérette et toujours répondre aux même questions à propos de mon vélo ou de mon projet. Tu parles d'un enrichissement. Mais je ne dis pas qu'il n'y a jamais de bons moments (à citer : les magasins de vélos couchés à Grenoble et Montpellier, et un vélociste à Narbonne extra (cycles Candéla).

Perso, là : 1200km en 2 semaines.
 

Bon, allez, je fais mon p'tit résumé.
 
Je suis donc revenu à Annecy aujourd'hui.
 
Il pleuvait le jour de mon départ. Je savais que je n'aurai pas 4 mois de soleil, donc je m'y attendais. Mais bordel, qu'est-ce que c'est chiant. Le temps sera pluvieux jusque dans la Drôme, trois jours après.
1ère nuit passée au-dessus de Chambéry, vers le Mont Granier. Je galère (pédalier double plateau 56-39, réserves de bouffes encore lourdes...)... et je redescend dans la vallée de l'Isère, pour joindre Grenoble par Pontcharra et Crolles, où je fais une escale chez un revendeur de vélos couchés. Petits ajustages, camaraderie, goûter avec les enfants de la famille... excellent pour booster la motivation.
Je voulais traverser le Vercors pour faire Grenoble-Valence : il pleuvait, j'avais toujours du mal à grimper, et je savais que la route principale serait fermée pour travaux là-haut : j'ai contourné.
A Valence, je prends une décision : je suis parti avec 12 jours de retard, j'ai du mal avec les montées, et pour aller à Nice, c'est des routes de montagnes fréquentées (nationales, etc)... je zappe toute la montagne Valence-Nice et la côte Nice-Arles. Je joins Valence à Avignon en passant par Orange (sympa) et Montélimar (sympa, mais moins). Bout de route avec chaisedejardin, montpellier (arrêt à une boutique de vélos couchés pour révision + pose d'un triple plateau). Je fais toute la côte jusque Perpignan en profitant des plages où on peut aller avec un chien et garder un oeil sur le vélo (je me ferais à peu près 5 plages).  
En allant vers Narbonne, la chaîne est allée se perdre côté moyeu : 8 rayons arrachées du même côté. Sachant que tous mes bagages étaient sur ou accrochés à cette roue, j'ai atteint Narbonne avec une roue en forme de "8". C'est là qu'un vélociste de qualité (Cycles Candéla) m'est venu en aide en se débrouillant pour trouver des rayons de la taille convenable. Lui et les 2 papys du voisinage qui squattaient son magasin, ça fait partie des rencontres sympas.
Entre Perpignan et Carcassonne, j'ai réfléchi à la question, et j'ai pris la décision d'arrêter à Toulouse (en esquivant Castres, rien de fantastique de toute façon). Toulouse, j'y ai vécu 2 ans et je voulais demander à mon ancien employeur d'expédier le trike chez moi, et moi retourner en train. Bon il s'avère qu'il ne pouvait que l'envoyer dans la banlieue de Lyon, mais le trike aurait mis 48h pour venir, j'aurais dû me démerder pour rejoindre la zone industrielle, etc... compliqué. Finalement, à la gare ils me disent qu'il y a un train avec compartiment vélo qui part à 14h. Le train arrive... le compartiment vélo n'existe pas !    
Je reste sur le quai, ils me disent que le lendemain matin, il y en a un avec un espace de chargement dans la motrice, mais rien n'est sûr... je vais passer la nuit au bord d'une rivière (l'Hers au niveau de Gramont pour les toulousains), et je reviens le lendemain matin. Là, on peut y rentrer le trike et tout le matos. Go à Lyon, correspondance vers Annecy dans un TER muni d'un compartiment vélo que je squatte comme un goret.
Et me voilà.
 
Alors maintenant, ce qui m'a fait arrêter. C'est clairement pas la fatigue physique, parce que même s'il y a eu des portions pénibles, ça restait globalement moins fatiguant que de bosser là où je bossais avant d'partir (et c'était un boulot assez pèpère ).
Ce qui m'a fait pester, c'est déjà la qualité des routes : insupportable. 80% des routes que j'ai prises sont à refaire. J'ai beau avoir une suspension à l'arrière, 5 roues qui gigotent sur des chaussées reprises des dizaines de fois, ça me faisait enrager.
Ensuite la chaleur. Bon je sais, j'ai été dans le sud. Mais quand même quoi. Y'a des jours où je roulais pas entre 12h et 17h à cause de ça.
Le manque de contacts. Comme je l'ai dit, à part les caissières de supérettes et les badauds qui posent toujours les mêmes questions, pas grand chose. Avoir un chien ça aide plus qu'être seul, mais le mien n'est quand même pas très bavard. A noter quand même quelques personnes qui me proposaient spontanément de l'eau, voire même une dame qui m'a proposé à manger, à boire, invité à dîner chez elle, à me doucher... je n'ai pas abusé et ai juste accepté volontiers l'eau et les abricots secs.
La prise de tête quotidienne. Suivre un itinéraire, chercher de l'eau, chercher à manger, penser à la météo, trouver un coin tranquille et accessible pour la nuit... penser à ça tous les jours, c'est relativement pénible. Surtout l'appro en eau. Je me suis débrouillé avec les fontaines, mais les réserves ne durent jamais plus de deux jours.
Le manque de confort. Bon, on s'habitue quand même assez bien à se laver avec 2l d'eau et à vivre par terre. Mais une douche, un bon repas, ça fait quand même envie quand on y pense. Et quand on en a pas, on y pense. Ne pas avoir un chez-soi, c'est difficile psychologiquement.
Le rythme du voyage en lui-même. J'avais un quota très faible (60km par jour) que je dépassais un peu "naturellement" (vers les 70-75km). C'est vrai que je passais vite dans les villes (en fait, je me suis borné à choper un plan touristique, faire un circuit-photo et basta), parce que rouler, j'aime quand même bien ça. Mais je me sentais étranger partout où j'étais (surtout que je passais chaque nuit sur la propriété privée de quelqu'un!), entouré de gens bien ancrés dans leur petite vie. J'étais trop oppressé par le fait d'être "de passage".
Concernant le chien, maintenant. Même si ça lui plaisait d'avoir tous les jours un nouveau terrain de jeu et de voir du pays, les séances de roulage lui étaient quand même assez pénibles (ça se voyait bien sur la fin), surtout dans les régions montagneuses où je roulais lentement donc il y avait peu de choses intéressante pour lui. Comme je me sentais un peu coupable sur ce point, ça a pas mal pesé sur ma décision d'arrêter.
 
Je m'étais donné un budget argent et temps maximal, et je considère pas avoir échoué en ayant écourté le projet. J'aurais pu être plus fort mentalement et continuer, mais par rapport au chien, ça me gênait. Ajoutez à ça tous les petits soucis cités plus hauts, et la décision a été facile à prendre.
Alors la suite ? J'y songeais déjà avant le départ, en prévoyant le trike trip 2 comme ceci : faire les longues distances en fourgon aménagé, le poser quelque part, et graviter autour de lui en trike.
Ainsi je ne serai jamais loin de mon chez-moi et de tout le confort que ça apporte, et je pourrais me fixer plus longtemps dans les régions (jours, semaines...). Le prochain trike trip sera donc un truck trip.  
 
A suivre : le trike trip de jack (je l'ai pris en photo devant le monument principal de chaque ville traversée, les photos sont excellentes).

bonne exprerience alors, tres bien
 
Je viens de faire une sortie de 180km en velo aujourd'hui, j'ai croisé un  trike, mais sans chien ,j'ai pensé a toi

un trike noir avec un mec aux cheveux longs et lunettes ?

nan je crois pas

J'en connais que deux sur Reims...

entre reims et troyes j'etais

chercher de l'eau? dis moi pas que t'as oublier qu'il ya un robinet dans tous les cimetières de tous les villages de France! moi c'est comme ça que je faisais, ça surprenait les gens que je croisais mais y'avait pas de soucis;  vu que la plupart des fontaines sur les places de villages sont HS ou en panne des fois sérieusement, t'as pas pensé à ça??????

Jack's Trip
 
C'est par ici : http://picasaweb.google.fr/edlamou [...] directlink
 
 

Mihi,  lis mon post t'as pensé aux fontaines des cimetières?

pas mal le chien!

Si si, j'y ai pensé. Je ne faisais même que ça : penser à trouver de l'eau. J'ai trouvé ça lourd.

bah moi j'y pensais mais j'avais deux gourdes isothermes et une bouteille. Mais au moins j'étais tranquil. et dès qu'il me restait que la bouteille c'était le signal pour le ravitaillement. moi j'ai pas eu de soucis de ce coté ci t'as fais le ravit' dans le cimetière ou pas? perso j'y pensais pas plus que ça vu que j'arrivais a court,; hop check la carte et je bifurquais vers un petit village. d'ailleurs moi j'ai quasiment pas fait de nationale que des départemental et que des cantonales voir de la forêt  et là je me tate pour repartir cet été en fait comme ya 5 ans le déclic se fera ou pas ce week end. sachant que là j'aurais un peu plus de temps pour le faire ça risque d'etre plus long.
 
edit: par contre a mis parcours j'ai eu une douleur dans l'articulation d'une jambe, j'ai chopé une pharmacie et ça m'a bien aidé mais j'ai eu peur de m'arréter
 
sympa tes photos

Pour les photos, je vais vous faire une série "Sunset", vous allez voir
 
 
Moi j'avais un camelback de 2l et un bidon de 8l, qui était rarement rempli.
Boisson + eau de cuisson des pâtes + boisson du chien + douche + lessive... tu faisais tout ça, toi ?

bah moi le soir j'allais dans des campings: j'avais des cheques vacances via ma boite et tous les campins les prennent et ça m'a meme payé mon voyage retour en train. lessive faite  dans les campings aussi.

sympa..
 
dommage mais des fois le titre est sur ton chien?

Voilà ce qui nous différencie.
 
Bon, j'ai de modestes compétences en photo mais j'aime particulièrement ce que j'ai fait là-dessus :  
Natural Light and Magic : http://picasaweb.google.fr/edlamou [...] directlink
 
Cassebrik : pardon ? Le titre sur mon chien ?

différencie, différencie, jai essayé de mettre les atouts de mon côtés, j'ai lu beaucoup sur le net les temoignages de gens qui l'avaient fait et choper quelques tips et je renie pas le camping, me suis mem fait un plaisir de m'arreter une  après midi dans un coin surchauffé du Loir et d'aller piquer une tête dans le piscine du camping  et puis tu as ton chien c'est une contrainte enorme a gérer

l'idéal doit être un trip (bon jsuis pas fan du concept du trike mais à essayer pour se faire un avis) à 2, histoire d'avoir un compagnon et de repartir les charges

Si tu posais tes fesses sur un trike, tu te rendrais compte à quel point c'est bien.
Pour la répartition du matériel, ouais je sais pas. Y'a pas mal de matos qui double (deux duvets, deux fois plus de provisions, deux matelas...) le matos unique (réchaud, tente...) c'est minoritaire.
Il y a aussi la consommation qui double, puisque le papier toilette par exemple, partira deux fois plus vite, et donc il n'y aura pas de gain de poids.

spa grave, l'aspect pratique est secondaire.

l'aspect pratique de quoi ? secondaire par rapport à quoi ?

Mihi

Nan nan, meme consommation de PQ, chacun utilise une face

Encore mieux : toilette mutuelle
 
Sinon le Eddy_ c't'une petite chochotte, sans ses nouilles et sa douche quotidiennes

Ben peu importe que les charges soient en fait pas divisées lors d'un voyage en bînome, ce qui prime c'est l'interêt de partager et de faire le voyage accompagné (d'un être vivant qui parle ), ça doit se savourer autrement mieux

Chouette résumé. L'idéal serait de retenter avec un/une partenaire et quelqu'un qui s'occupe du chien resté à la maison ?

Et aussi d'avoir plus de temps. Là je pensais quand même beaucoup au kilométrage à faire, et aux régions où je devrais être à tel ou tel moment du trip. Ca m'a pas mal empêché de profiter des endroits où j'étais.
Faut que je mette en place cette histoire de truck trip.

Salut
 
Entre Chambéry et Grenoble il y a la fabrique de chartreuse a Voiron tres sympa a voir
 
A plus

mais ce message d'outre tombe

 
 
 
Tes photos sont très jolies Eddy     et Jack a une bonne tête  

Moi je les trouve immonde les photos, faut que je m'améliore.

Je ne discute pas technique    tu es passé par de beaux coins.

Ouais, j'ai pas tout mis. A titre informatif, la région de Tautavel dans les Pyrénées-Orientales est super jolie.
 
Ca c'est ma salle de bain : j'ouvre le panier du chien, je met la bassine d'eau, j'ai de la place pour poser le savon à côté, et le séchoir à droite.

 
Tautavel


 
Le Gouffre de l'Oeil Doux, vers Narbonne

 
Un mec qui veut se balader sur le Canal du midi en étant à l'aise

 
Un petit village traversé

 
Quelque part dans la Drôme

C'est marrant, tu parles de problème de douche, et sur tes photos il y en 4 sur 7 avec de l'eau, dont 3 ou j'aurais eu aucun hésitation à sortir le savon

Ouais mais y'avait pas moyen d'y aller, sauf le canal du midi, super fréquenté.  
Mais c'était pas un problème de se laver. Le truc c'est qu'une vraie douche, ça finit par manquer.

 
Rulez
 
Mais en camping sauvage je m'en suis jamais servi, toujours un plouf en fin de journée dans un torrent/lac/ruisseau pas trop crade...