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Auteur Sujet :

[FILM] L'odyssée de l'espace : c bien ???

n°1786097
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 05-01-2004 à 00:40:41  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

nafnaf a écrit :


 
bon j'peux spoiler tt le monde l'a vu :D
 
Globalement le monolithe est une entité E.T. qui a intervalles régulier "réorganise" le cerveau d'une race prometeuse pour que celle-ci évolue jusqu'a parvenir aux monolithes suivants (lune,jupiter) et l'astronaute qui y arrive se voit attribuer les pouvoirs et le rôle d'un dieu pour ses (anciens) congénères.
 
Alors même si j'adore ce film, j'aurais du mal a y voir une fable philo, sauf si celle ci tente d'enlever aux hommes le peu de mérite qu'elle a pu trouver en parvenant là où elle est toute seule ;)  


 
Ta vision du film me semble légèrement réductrice! Le monolithe ne vient pas diriger l'évolution de l,humanité: c'est un appel vers l,inconnu - le noir, couleur de l'inconnaissable - une porte. Il y a dans l'humanité cet appel vers l'inconnu, vers l'ailleurs, qui la fait avancer et lui permet de s'élever au-dessus de sa condition.
 
Le film va beaucoup plus loin que la petite histoire SF d'Arthur C. Clarke!

mood
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Posté le 05-01-2004 à 00:40:41  profilanswer
 

n°1786103
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 05-01-2004 à 00:41:42  profilanswer
 

raouf a écrit :

Le film est en trois parties.  
Dans "l'aube de l'humanité", on voit l'homme encore à l'état animal, très proche du singe, privé de la faculté de raisonner. Le monolithe va lui donner la raison, qui va aboutir au développement de la technique. Premier outil, l'os, puis transition avec le dernier avatar de la technique plusieurs millénaires après, le vaisseau spatial.  
 
Dans la 2° partie, l'homme est arrivé au bout de l'exploration de la technique, mais on le voit froid calculateur, dans un univers ultra-maîtrisé mais sans âme. Il ressemble à un robot. En plus, la technique lui a permis de concevoir un robot à l'image de l'homme. A tel point que le robot devient lui-même humain. Mais un humain à l'image de ceux qui l'entourent, sans but, creux, sans autre motivation que sa propre survie. Il en devient meurtrier.  
L'homme est devenu robot, le robot est devenu homme, ils deviennent identiques et aussi vains l'un que l'autre.    
C'est alors (3° partie) qu'arrive de nouveau le monolithe, pour sortir l'homme de l'impasse dans laquelle il s'est fourvoyé, et accomplir une étape supplémentaire dans son ascension, de la même façon que le 1er monolithe lui avait fait franchir le palier de la technique.    
L'homme primitif était perdu dans ses instincts-->le monolithe lui donne l'intelligence raisonnante  
L'homme "moderne" est perdu dans son monde technicisant-->le monolithe lui donne ce qui lui manquait.  
Quoi ? Le film ne donne pas de réponse, mais par le jeu des images, de la musique contemporaine, essaye de mettre le spectateur dans un état de contemplation mystique, de lui ouvrir l'esprit sur ce qui le dépasse et qui pourrait arriver.    
 


 
Belle analyse!

n°1786159
Nafnaf
a un nick alakon depuis 2001
Posté le 05-01-2004 à 00:55:20  profilanswer
 

TheBlob a écrit :


 
Ta vision du film me semble légèrement réductrice! Le monolithe ne vient pas diriger l'évolution de l,humanité: c'est un appel vers l,inconnu - le noir, couleur de l'inconnaissable - une porte. Il y a dans l'humanité cet appel vers l'inconnu, vers l'ailleurs, qui la fait avancer et lui permet de s'élever au-dessus de sa condition.
 
Le film va beaucoup plus loin que la petite histoire SF d'Arthur C. Clarke!


 
C'est le problème avec les films hermétiques, on peut y broder n'importe quoi :) Libre a toi de voir tout ça dans 2001, pour moi il s'agit effectivement d'une simple mais très poétique histoire de S.F.
OK Kubrick est célèbre pour détourner les oeuvres dont il s'inspire, mais sur 2001 il l'a presque vidé de toute substance, (seule la parano de HAL est superbement transcendante), envie de jouer sur le mystique?
 
Au moins mission to mars (grosse repompe de 2001) a prouvé que garder une part de mystère peut éviter a un film de sombrer dans le ridicule [:mouais]

n°1788030
Profil sup​primé
Posté le 05-01-2004 à 14:01:07  answer
 

Killall-9 a écrit :

2001-  Mode d'emploi:
 
1- aller à la bibliothèque,
2- emprunter et lire le livre,
3- attendre quelques semaines,
4- regarder le film.


Mode d'emploi de ce qu'il ne faut pas faire, plutôt. Parce que, comme l'ont dit d'autres, le film est beaucoup plus vaste que le roman que Clarke en a tiré.
 

nafnaf a écrit :

C'est le problème avec les films hermétiques, on peut y broder n'importe quoi :) Libre a toi de voir tout ça dans 2001, pour moi il s'agit effectivement d'une simple mais très poétique histoire de S.F.
OK Kubrick est célèbre pour détourner les oeuvres dont il s'inspire, mais sur 2001 il l'a presque vidé de toute substance, (seule la parano de HAL est superbement transcendante), envie de jouer sur le mystique?
 
Au moins mission to mars (grosse repompe de 2001) a prouvé que garder une part de mystère peut éviter a un film de sombrer dans le ridicule [:mouais]


Euh... pour ma part, 2001 garde une bonne part de mystère, hein, puisqu'il y a des tas d'interprétations possibles.
 
Quant à sombrer dans le ridicule, je pense plutôt que cela s'applique à Mission to Mars.


Message édité par Profil supprimé le 05-01-2004 à 14:03:42
n°1788096
warzouz
alias NazgûL
Posté le 05-01-2004 à 14:13:54  profilanswer
 

Eonwe a écrit :


 
Space-Opera pas du tout pop-corn...


C'est plutôt Hard-Science, avec un fin qui part en délire. Ceci dit, le bouquin de Clark est beaucoup plus clair.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°1788116
warzouz
alias NazgûL
Posté le 05-01-2004 à 14:18:03  profilanswer
 

tieum a écrit :

Quand a raconter la fin c'est impossible, celle du bouquin est assez clair. L'esprit de l'astraunote est en quelque sorte aspire par le moinolite jusqu'a ne faire qu'un et donc devenir une sorte de dieu.


Dans le bouquin, il est simplement "mémorisé pour reservir plus tard"


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°1789229
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 05-01-2004 à 17:21:56  profilanswer
 

warzouz a écrit :


C'est plutôt Hard-Science, avec un fin qui part en délire. Ceci dit, le bouquin de Clark est beaucoup plus clair.  


 
Oh, ça n'est pas du tout du délire! Au contraire, c'est la plus belle partie du film, celle qui nous fait toucher au mystère de la transcendance. Kubrick va beaucoup plus loin que le livre et l'élève à la hauteur d'une fable philosophique sur l'humanité et la transcendance. La scène où l'on l'astronaute se voit lui-même vieillir puis mourir, pour réapparaître en foetus fait clairement allusion à une démarche spirituelle, où il faut mourir pour renaître. Ça n'a rien à voir avec la fin du bouquin de Clark! On nous fait toucher ici au mystère, alors il inutile de vouloir à tout pris tout comprendre! Le but est de se laisser imprégner par l'atmosphère poétique et étrange que dégage le film, et spécialement la fin. La trame sonore accompagnant les scènes finales est hallucinante!

n°1789268
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 05-01-2004 à 17:30:28  profilanswer
 

nafnaf a écrit :


 
C'est le problème avec les films hermétiques, on peut y broder n'importe quoi :) Libre a toi de voir tout ça dans 2001, pour moi il s'agit effectivement d'une simple mais très poétique histoire de S.F.
OK Kubrick est célèbre pour détourner les oeuvres dont il s'inspire, mais sur 2001 il l'a presque vidé de toute substance, (seule la parano de HAL est superbement transcendante), envie de jouer sur le mystique?
 
Au moins mission to mars (grosse repompe de 2001) a prouvé que garder une part de mystère peut éviter a un film de sombrer dans le ridicule [:mouais]  


 
Le film n'est pas hermétique, mais poétique et mystique. La trame en est au fond assez simple et intelligible, mais le propos est ailleurs. Kubrick a voulu nous faire toucher du doigt au mystère de la condition humaine, de son devenir, nous le faire sentir, et c'est là l'argument principal du film, et tout son intérêt. Les péripéties de la petite histoire de science fiction dont il est tiré - une courte nouvelle de Clark, ne pas confondre avec le bouquin qui a écrit à la suite du film - sont d'un intérêt secondaire. Si tu veux absolument des explications, lis le livre qui a été tiré du film: mais je crois que ce serait dommage, car là où Kubrick nous fait sentir le mystère, Clark apporte des explications parfois un peu simplistes.


Message édité par TheBlob le 05-01-2004 à 17:32:10

---------------
"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt!"
n°1789309
warzouz
alias NazgûL
Posté le 05-01-2004 à 17:40:16  profilanswer
 

TheBlob a écrit :


 
Oh, ça n'est pas du tout du délire!  
...


Je voulais dire que la fin n'est pas hard-science du tout comme le début. C'est le seul film à ma connaissance où les vaisseaux font pas vroom vroom, piou piou et roaaar dans l'espace.  
 
Je trouve l'atmosphère dans le vaisseau vraiment opressante. Cette partie est très bien rendue
 
La fin du film est largement interprétable de manière différente suivant la preception du film. C'est assez subtile, pas du genre "éléphant rose avec gyrophares" comme on nous fait souvent.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°1789315
philou_a7
\_o< coin ! >o_/
Posté le 05-01-2004 à 17:41:14  profilanswer
 

C'est l'exemple même du film auquel on ne peut rester indifferent.
 
Certains (dont moi) le trouvent genial, superbe, d'autre y verront une bouze chiante et soporifique au possible.
 
Ce n'est pas que certains sont plus intelligents que d'autres, ou que certains n'ont rien compris ou je ne sais quoi d'autre, ca n'a rien a voir.  
 
En fait, ce film est comme le tableau d'un peintre : soit il eveille en toi quelque chose, soit il reste pour toi une simple image, faite de gouache sur une toile...
 
C'est le seul film que je connaisse qui soit inexplicable a ce point, et c'est en partie en cela qu'il est genial.  
Tu peux le trouver nul, tu peux le trouver genial, c'est uniquement une question de sensibilité :)

mood
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Posté le 05-01-2004 à 17:41:14  profilanswer
 

n°1789318
philou_a7
\_o< coin ! >o_/
Posté le 05-01-2004 à 17:42:36  profilanswer
 

warzouz a écrit :


Je voulais dire que la fin n'est pas hard-science du tout comme le début. C'est le seul film à ma connaissance où les vaisseaux font pas vroom vroom, piou piou et roaaar dans l'espace.  
 
Je trouve l'atmosphère dans le vaisseau vraiment opressante. Cette partie est très bien rendue
 
La fin du film est largement interprétable de manière différente suivant la preception du film. C'est assez subtile, pas du genre "éléphant rose avec gyrophares" comme on nous fait souvent.


 
C'est le seul film dont les astronautes qui l'ont regardé ont dit publiquement qu'ils avaient "l'impression d'etre retourné là-haut " pendant le visionnage :)

n°1789337
warzouz
alias NazgûL
Posté le 05-01-2004 à 17:45:39  profilanswer
 

philou_a7 a écrit :


 
C'est le seul film dont les astronautes qui l'ont regardé ont dit publiquement qu'ils avaient "l'impression d'etre retourné là-haut " pendant le visionnage :)


Ca ne m'étonne pas. Il y a fort à parier que Kubrick a du avoir un conseiller scientifique (astronaute ou non) pour ajuster les scènes dans l'espace.
 
Le coup du stylo et des semelles en velcro, j'ai trouvé ça trop fort.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°1790181
Killall-9
+on&2foo...
Posté le 05-01-2004 à 20:10:09  profilanswer
 

Goret a écrit :


Mode d'emploi de ce qu'il ne faut pas faire, plutôt. Parce que, comme l'ont dit d'autres, le film est beaucoup plus vaste que le roman que Clarke en a tiré.


 
C'est le roman l'oeuvre originale, hein. Le film est tiré du roman, et pas l'inverse...

n°1790274
raouf
Posté le 05-01-2004 à 20:26:40  profilanswer
 

Killall-9 a écrit :


 
C'est le roman l'oeuvre originale, hein. Le film est tiré du roman, et pas l'inverse...


 
Ben non justement : le roman est tiré du film, dont le scénario a été co-écrit par Clark et Kubrick. Le roman est bien une interprétation a posteriori du film.


Message édité par raouf le 05-01-2004 à 20:27:01
n°1790924
Nafnaf
a un nick alakon depuis 2001
Posté le 05-01-2004 à 22:37:19  profilanswer
 


 
J'ai lu 2001 ainsi que ses suites durant l'adolescence, et ce n'est qu'après l'avoir fait que j'ai pu vraiment apprécier le film a sa juste valeur, autrement que comme un tas de magnifiques scènes dont la finalité m'échappait jusqu'alors.
 
 

Citation :

Kubrick a voulu nous faire toucher du doigt au mystère de la condition humaine, de son devenir, nous le faire sentir, et c'est là l'argument principal du film, et tout son intérêt.


 
Purement subjectif :o

n°1790955
Nafnaf
a un nick alakon depuis 2001
Posté le 05-01-2004 à 22:43:31  profilanswer
 

Goret a écrit :


 
Quant à sombrer dans le ridicule, je pense plutôt que cela s'applique à Mission to Mars.


 
C'est ce que ma phrase signifiait, j'avoue qu'elle prete a confusion.
Mission to mars c'est 2001 avec la voix off qui t'explique tout, les schémas détaillés et animés pour bien comprendre, les petits hommes verts en synthèse...
 
Comme quoi faire des transitions brutales et laisser le spectateur dans un état d'incrédulité total, ça paie... Kubrick avait bien capté ça.

n°1791004
ptibeur
Today you, tomorrow me
Posté le 05-01-2004 à 22:49:38  profilanswer
 

Spy-master a écrit :

c'est un beau film, mais tu le regarderas pas 2 fois de suite :jap:  

mon prof d'histoire de l'an dernier l'a déjà vu plus de 15 fois (18 je crois :pt1cable: ) et tel que je le connais c'était pas du mytho (c son film préféré)


---------------
- And what do we do when we're sad ? - Add to cart ! - No !
n°1791065
ptibeur
Today you, tomorrow me
Posté le 05-01-2004 à 22:57:29  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :


 
Mon prof d'histoire nous a passé The Wall et Citizen Kane.
Et pour ce dernier, il s'est fait un plaisir de l'arrêter de temps en temps pour nous expliquer quelques détails de la réalisation (très audacieuse à l'époque). C'était très bien. :D  

nous il nous l'a pas passé (hélas :/), mais c normal vu comment on était en retard :sol:


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- And what do we do when we're sad ? - Add to cart ! - No !
n°1792000
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 06-01-2004 à 02:18:14  profilanswer
 

nafnaf a écrit :


 
J'ai lu 2001 ainsi que ses suites durant l'adolescence, et ce n'est qu'après l'avoir fait que j'ai pu vraiment apprécier le film a sa juste valeur, autrement que comme un tas de magnifiques scènes dont la finalité m'échappait jusqu'alors.
 
 

Citation :

Kubrick a voulu nous faire toucher du doigt au mystère de la condition humaine, de son devenir, nous le faire sentir, et c'est là l'argument principal du film, et tout son intérêt.


 
Purement subjectif :o


 
J'ai fait le contraire, et ça ne m'a pas empêché d'apprécier le film! Par contre, j,ai trouvé le livre qui en a été tiré peu intéressant, surtout après un tel film! C'est l'un des rares cas où le film va beaucoup plus loin et est plus intéressant que le livre.
 
Ce qu'il ne faut surtout pas faire, c'est regarder ce film d'un point de vue rationnel et de chercher des explications à ce que nous montre Kubrick. Justement, le film montre bien les limites de la rationalité, incarnée par l'ordinateur HAL. Bowman doit s,affranchir du rationel  pour plonger vers l'inconnu.


---------------
"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt!"
n°1792025
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 06-01-2004 à 02:26:26  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :

Jamais accroché.  :sleep: J'ai pourtant essayé au moins trois fois.  :pt1cable:  
 
Y a des films "cultes" comme ça qui sont surtout somptueusement chiants pour moi et qui se font une réputation sur deux critiques de Telerama et trois-quatre mystiques allumés.
 
Faut voir au moins une fois, quoi. Histoire de bien le descendre à table avec les fameux mystiques pour le défendre.
 
Chez Kubrick, Orange Mécanique est bien plus intéressant. D'ailleurs, chez Kubrick, à part Orange Mécanique, tout est à jeter avec le personnage.


 
N'importe quoi! Au contraire, le film a été plutôt mal reçu par la critique à sa sortie. Ça me fait chier de voir des gens en faire un film pour intellos branchés: c'est tout sauf ça!  
 
Pas besoin d'être un mystique intello qui se la joue branché pour apprécier l'étrange poésie de ce film. Que tu y sois insensible est une chose; mais aie au moins l'honnêteté de dire que tu manques tout simplement d,atomes crochus avec Kubrick! Par exemple, je suis incapable de piffer les films de Leconte: ce n,est pas pour cette raison que je vais dire qu'il produit des merdes branchées pour les critiques! Je manque d'affinités avec ce réalisateur, c'est tout. Idem pour Besson, dont je ne peux souffrir les films, quoique dans ce dernier cas, je pense que c,est réellement un réalisateur tape-à-l'oeil.


---------------
"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt!"
n°1792493
warzouz
alias NazgûL
Posté le 06-01-2004 à 10:06:07  profilanswer
 

TheBlob a écrit :


Bowman doit s,affranchir du rationel  pour plonger vers l'inconnu.


Ouais, enfin bowman a une mission, c'est un astronaute, pas un touriste. Suffit de voir le sang froid qu'il a quand tout tourne mal. Jamais dans le film il panique, même s'il est inquiet à certtains moments.
De toute façon, il doit bien se douter que seul avec un ordinateur inutilisable, il est pas pret de rentrer sur terre.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°1792524
Coxwell
Posté le 06-01-2004 à 10:13:38  profilanswer
 

Si l'on devait résumer le film en quelques mots, et tenter de comprendre la philosophie de Kubrick, il faudrait dire que 2001 est la démonstration nitzchéenne que l'homme est la transition entre le singe et le surhomme.

n°1792904
tssstare
Posté le 06-01-2004 à 11:34:49  profilanswer
 

Coxwell a écrit :

Si l'on devait résumer le film en quelques mots, et tenter de comprendre la philosophie de Kubrick, il faudrait dire que 2001 est la démonstration nitzchéenne que l'homme est la transition entre le singe et le surhomme.
 


 
traduction doc ?

n°1792950
Coxwell
Posté le 06-01-2004 à 11:43:47  profilanswer
 

Tssstare a écrit :


 
traduction doc ?  


 
Kubrick a voulu dépeindre l'homme comme une étape transitoire, véhicule du progrès et inspirateur de la perfection.
Une sorte de conception ultra-positiviste.
 

n°1793784
TheBlob
ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH!
Posté le 06-01-2004 à 13:57:50  profilanswer
 

Coxwell a écrit :

Si l'on devait résumer le film en quelques mots, et tenter de comprendre la philosophie de Kubrick, il faudrait dire que 2001 est la démonstration nitzchéenne que l'homme est la transition entre le singe et le surhomme.
 


 
En effet, c'est pas mal comme résumé. On pourrait dire que c'est un Ainsi parlait Zarathoustra spatial... Le choix de la musique d'introduction serait-il une clé? ;)


---------------
"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt!"
n°1793841
Coxwell
Posté le 06-01-2004 à 14:04:45  profilanswer
 

Surement. J'aime beaucoup ce film, qui mérite plus que jamais (lorsque l'on voit le nombre d'immondices insipides qui sortent chaque semaine) une relecture de ces concepts.
 
C'est à "Also spracht Zarathoustra" (qui est sans doute l'un de mes manuels philo préférés) que je pensais bien évidemment.
:)

n°1794257
Profil sup​primé
Posté le 06-01-2004 à 14:51:48  answer
 

Note que l'interprétation d'une évolution linéaire (singe - homme - surhomme) n'est pas la seule possible, on peut aussi y voir une évolution plus cyclique, un éternel recommencement.
 
Ce qui me semble clair, en tout cas, c'est le constat d'impasse que constitue la civilisation du tout-technologique (violence, os-satellite, HAL).
 
Noter aussi qu'à chaque fois, c'est l'homme qui s'avance vers le monolithe, mais dans des états d'esprit différents (les singes: curiosité/fascination, sur la Lune: fascination MAIS avec le côté "trophée touristico-scientifique" symbolisé par la prise d'une photo, Jupiter: Dave "entre" dans le monolithe (esprit de découverte, aventure, après rejet de la technologie), la fin: bras tendu vers le monolithe).
 
'fin bon, à chacun son interprétation, tant qu'elle est cohérente avec elle-même.

n°1794320
Coxwell
Posté le 06-01-2004 à 14:59:38  profilanswer
 

Bien sur, l'interprétation nitzschéenne que j'ai donné précédemment ne se veut pas définitive et dominante vis à vis des autres. Le film étant le support d'une oeuvre d'art, libre à chacun de le faire parler comme il l'entend.
 

mood
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