Reprise du message précédent :
Il y a des matins, on dirait des soirs
Et certaines nuits, aussi longues que noires
La vie meurt lentement, s'étouffe en silence
Quand sur nos tuiles sombres, les chats veillent et dansent.
 
Dans un sommeil fou, sans rêve ni lumière
Les hommes agonisent et pleurent des prières
Tandis que festoie à la gloire d'Ulthar
Le peuple des toits, fier et dérisoire.
 
Ces velus promeneurs, sautent et arpentent
Egoûts, caniveaux, recoins et charpentes
Nocturnes veilleurs, gardiens impassibles
Protecteurs discrets des heures impossibles.

Accroche toi a mes bourses
tu verras la grande ourse

Te souviens-tu des joies passées
Des heures durant à contempler
Un petit train filant fièrement
Sur le parquet de chêne brûlant ?
 
Te rappelles-tu l'odeur du blé
Quand sous le gai soleil d'été
Tu saluais dans un murmure
Les nuages flottant dans l'azur ?
 
L'enfance heureuse est un cadeau
Qu'il faut savoir faire fructifier
C'est une lumière montrant le Beau
Qui peut toutefois dérouter !
 
Dans la guerre de nos vies adultes
Dans cet incroyable tumulte
Il est vital de se souvenir
Nos premières larmes, nos premiers rires
 
Mais faut vivre, quoi.
 
 
Et ouais.
Chute de merde

Comme la Terre promise
Loin de tout fracas
Ton absence exquise
Si présente en moi
 
A toujours été
Et sera toujours
L'étoile du Berger
L'horizon d'amour
 
L'intense champ de blé
Le soleil brûlant
Le souvenir gravé
Qui me ravit tant
 
L'évasion puissante
Hors de l'arène
La joie insolente
Quand tout n'est que peine
 
La route solitaire
La nuit dans le sud
Le vent de la mer
Si doux et si rude !
 
Si un jour prochain
Tu venais à lire
Ces quelques quatrains
Fruits de mon délire
 
Puisses-tu comprendre
Ce qui n'y est pas
Et enfin me prendre
Dans tes bras.

Alors que les mots se dérobent
Un regard complice, un sourire
Chassent la nuit et voici l'aube,
Timide...Surtout ne pas s'enfuir...
 
S'accrocher à ce frêle esquif
Guide imprévu vers un ailleurs
Un improbable château d'If
Où est enfermé le bonheur
 
   

Les mots me viennent puis ils s'en vont.
Ce mouvement de va-et-vient
Ne dépend pas de ma raison,
J'ai beau lutter, croyez-le bien.
 
Pure dilettante, tragique passoire,
Vagabond vain, passant distant,
Mon esprit rage de ne pouvoir
Rester lui-même plus d'un instant !
 
Mais comment font ces écrivains
Créant des mondes, des personnages
Qui connaissent plus d'un lendemain
Vivent, évoluent et prennent de l'âge ?
 
Je peste contre ma nullité
Et j'ai l'impression de salir
Vos yeux exsangues et mon clavier
De mon verbiage creux à mourir
 
Qu'il est donc dur de mettre en mots
Ce qui virevolte dans l'esprit
J'ai moins de mal à mettre en cri
Ce qui s'pianote sur un saxo !
 
 
Tout de même

Putain chuis fier du dernier passage :
 
Qu'il est donc dur de mettre en mots
Ce qui virevolte dans l'esprit
J'ai moins de mal à mettre en cri
Ce qui s'pianote sur un saxo !
 
Nan mais bonjour la musicalité !!
 
C'est affolant, un tel talent !
 
Je m'aime !
 
Bisoux, moi-même, et félicitations, je trouve que ton niveau ne cesse d'augmenter !

Certains soirs, le temps s'arrête.
Etrangement, plus rien n'arrive
Les bruits se taisent
Le monde s'apaise.
 
Comme figé, le ciel s'apprête,
Résigné, à la dérive
La neige tombe
La vie succombe.
 
Ce linceul de poudre blanche
Enveloppe d'une couverture
Fine et légère
Douce, meurtrière
 
La campagne, qui ce dimanche
Dort déjà, boueuse et pure
Nimbée de Lune
Glacée de brume

Or donc ils ont voulu déterrer son cercueil
mais n'ont pu en sauver que le titre et l'envie ?
Il faudra repaver son regretté parvis
de rimes plus goulues pour en faire un recueil

Il me semble quand même que tu es un peu dur !
J'ai beau écrire en vers comme Chirac gouverne,
Je mets toute mon âme, et, oserai-je ? ma culture
Afin de faire revivre ce fier topic en berne
 
Je repave comme je peux, je colmate les brèches
Le parvis n'est qu'un trou, et je suis débordé
Et il fait bien trop froid pour que le ciment sèche
J'aurais donc bien besoin d'être un brin assisté

El Awrence  
Simple flic de France
Moard toujours en colère
En deux roues dans le Ministère  
(Nikt) Amer
 
 

Pour poster des poesie qui valent plus que deux balles c'est ou ?

y en a qui trichent et qui postent pas des poésies à 2 balles

Cela fait près d'un an qu'on avait ré-ouvert
Sous un nom différent un sujet sur les vers
On parlait de baiser, sans un mot de travers
Car Buck aimait Chloé, à s'en rendre pervers.
 
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 5247-1.htm

Si je préfère, cher batracien,
Cracher mes vers sur ce topic,
Puis-je m'attendre un jour prochain
A ce qu'on me donne la réplique ?

(EDITE)
 
Mettez donc un genou en terre
Récitez-moi deux Notre Père
Et quand jaillira mon onction
Vous aurez votre absolution

Cette sainte onction ressemble bien
A une substance corporelle
Qu'on apercoit certains matins
Après des rêves de pucelle
 

 
Prenez donc et mangez-en tous
Car la voici livrée ici
Tant que vos lèvres restent douces
Le péché est un paradis

Au rythme où vous allez
sur ces voies hormonales,
on va le renommer
"du porno à deux balles"  

EDITE
 
Comme dit Rabelais dans un beau trait d'humour
Il faut faire attention à tout fou de la messe
Mais d'un autre côté, c'est mieux pour ton amour
Que s'il avait été, helas, mou de la fesse.

Ce que tu as écrit, quoi que l'on ose dire,
Rime assez joliment, mais seulement voilà:
Pour faire alexandrin, cela ne peut suffire.
Car ma chère magdo, il te faut par surcroit
Compter toute syllabe, et enfin s'arranger
Pour qu'aucun de tes vers n'osa douze exceder.

EDITE
 
Pas de copulation, pas de consommation
Il pense au Golgotha en parlant de passion...
Ah bah, pardonne-le, ton homme vénérable
Car les voies du seigneur sont bien impénétrables

 
Le compte n'est pas tout, la cohérence importe.
Gare au temps employé, ta dernière ligne est morte.

C'est en ces temps troublés qui remettent tout en cause
Ces étranges guerres larvées qui rongent plus qu'elles n'explosent
Qu'il faut faire un effort terrible et salvateur
Pour ne pas oublier le vrai goût du bonheur
 
Pour moi il est trop tard, de toutes parts assailli
Par des choses plus noires que le noir de la nuit !
Des forces terrifiantes manoeuvrent ; je le sens !
Elles ont eu ma raison et vont goûter mon sang.

c'est quoi ce bordel

Je m'enfuirai sans doute par un matin d'été
Dans un silence troublé par les seuls rossignols
Quand Paris dort et que les clodos vont pisser
Sous le regard placide des chats et des bagnoles
 
J'irai trouver ma belle au parking dormant,
Lui réveillerai ses entrailles mécaniques
Jouerai de la poignée, m'équiperai lentement
Chevaucherai sa croupe de diablesse hystérique
 
Au début du voyage elle se montre capricieuse
Tout en glissant sans bruit dans le décor urbain
Ses commandes sont dures, l'huile pas assez visqueuse
Je la chauffe doucement, je la réveille bien
 
Et quand un peu plus tard, la belle chante enfin
Attendre encore un peu, gaffe au éclairs flasheurs
Comme par enchantement le périph est bien loin
Et c'est alors que j'ouvre, sans une prune et sans peur
 
Dans le soleil levant je pleure enfin de joie
La campagne est immense, et les routes sont vides
Ma moto chante gaiement et je reste sans voix
Cravachant le bourrin, anglant en intrépide
 
Il m'arrive de passer, dans une ville perdue
Principal intérêt : ptidéj et carburant
Je ralentis alors car la vitesse tue
Bien plus que la connerie, c'est ce que l'on prétend
 
Je m'attarde parfois, je flane dans les rues
Mais à l'instar du vieux loup de mer taciturne
Je ne pense qu'à reprendre le voyage suspendu
Car voir trop d'humains me pète un peu les burnes
 
La donzelle nippone n'en pouvait plus d'attendre
Mesure à quatre temps, orchestre à seize soupapes
Nos ébats délurés, peuvent alors reprendre
Sous un soleil brillant, sur un bitume intact.

par moments on dirait du Houellebecq

2 balles pour un poème
3 balles pour jongler
4 bals par mois pour danser
5 bals mail pour communiquer
6 balles de couleur au snooker...
 
et un trou de balle pour poster ça

 
Et tu habites Trouville, si je lis ton profil ?
Tu pousses ton ballon pour honorer ta ville ?

Il fait froid dehors, c'est l'hiver
Moi je suis au chaud devant HFR
A lire et écouter des trucs à la con
comme tous les samedis chez Ardisson
Et puis après une bonne branlette
J'irais m'endormir sous ma couette.

Je viens trainer mon insomnie
Sur un topic désert
Pour me tenir compagnie, ces quelques vers

 
Du pain, une poule, tout un Roman...
 
 

Décidément je passe trop de temps sur HFR,
Pas ma faute ! Je suis redevenu célibataire
Du coup j'ai du temps, un peu trop d'ailleurs,
Au moins, ça rend ma prose un peu meilleure.
 
Et j'apprends ce soir, en cherchant mes rimes
Des mots nouveaux : phacochère ou cacochyme !
Ca ne me sert à rien, j'en conviens volontiers,
A moins que ma prochaine conquête ne soit une lettrée...

.

monde nouveau, poésie jeune
 
 
 
Tourne, tourne la tête
en une grande fête
pleine de débauche
on s'emploie, on embauche.
il me fait penser à un vieux fou
avec les dents qui suent le fou
et sa grande barbe folle
est comme un envol.
 
Montons sur les tables
pour voir sous d'autres angles
déchirons les livres
et de la poésie qu'on s'enivre!
la poésie a besoin de sang neuf
de renouveau contre le pourri oeuf
qui est la structure
et il faut tout détruire!
O capitaine, mon capitaine!
Il faut un capitaine à la poésie!
que des nouveaux talents se lèvent
et qu'enfin on rêve!
 
refaisons le monde
brisons les sondes
modelons les mots
abcdefghijklrto
brisons l'alphabet comme
je viens de le faire en libre homme.
un nouveau genre se lève
une force comme une jeune sève!

Il faisait froid
Et dans cet effroi
J'ai fais caca

 
je l'ai mis sici au milieu de poèmes nuls car on pet pas poster ailleurs. vous en pensez quoi?

que c'est a chier

je sens que ce topic va devenir mien.

tu aimes le caca ?