unevie a écrit :
Je regarde la pluie tomber. Le ciel n'est presque pas couvert. Il fait froid. Tu me manques. Les nuages se font rares, pourtant l'horizon est gris, un peu comme mon coeur. Je pourrais rester des heures a observer le mauvais temps depuis ma fenêtre. La pluie s'accèlere. Tu me manques plus que tout. Je t'aime, et je meurs à petit feu de ta prise de distance...
La pluie cesse. J'ai envie de pleurer, a chaudes larmes. Rien a faire, rien ne sort. Peut etre par habitude de tout garder. Juste qu'a partir d'un certain moment, on n'arrive plus a supporter les souffrances... Tu me manques, j'ai besoin de toi.
Je pars voir les chevaux. Besoin de me changer les idées, enfin d'essayer. Ils m'apportent beaucoup. Le vélo par ce froid c'est pas le mieux. Tant pis. Plus rien n'a d'importance a part toi. Ils sont contents de me voir. Ils hénissent, ça ne trompe pas. Leur acceuil me fait chaud au coeur.
Quel soulagement de savoir qu'ils sont là eux, sans jugements, sans mots. Je me colle dans le creu de l'encolure de mon cheval et je pleure, enfin. Il ne bouge pas, il reste là simplement, il me laisse pleurer dans son poil déjà mouiller par pluie. Juste l'impression d'être enfin comprise...
Je dois rentrer, le bus de ma soeur vient de passer, ma mère va arriver. Comme un déchirement de les quitter. Tu me manques, je taime. Ce soir, j'ai envie de crever tellement j'ai mal. Envie de crever tellement je t'aime.
Je me suis bien amuser ce matin a mon cours d'équitation. Ca soulage, un petit peu. Deux heures seulement dans la semaine où j'arrive a m'amuser un peu. Je me suis aussi défouler sur l'exercice, assez physique. Ca fait du bien de se vider physiquement.
Tu me manques. Je n'arrive toujours pas a croire a la réaliter de ta phrase de 23h23 : "ça ne recommenceras pas, je ne te l'ai pas promis et ça n'arriveras pas". De la distance, c'est tout ce qu'il reste entre nous. Je veux crever pour plus avoir mal... Pas le choix, je reste, mais je souffre. Je t'aime.
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