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La police parisienne est actuellement sur les dents depuis les agressions particulièrement violentes opérées par un violeur en série dont le portrait-robot a été diffusé. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, de type africain et portant une cicatrice au visage, activement recherché par les enquêteurs parisiens qui le soupçonnent d'avoir commis au moins trois viols en moins de cinq jours à Paris et à Étampes, dans l'Essonne. L'homme a un mode opératoire qu'il reproduit manifestement : il s'introduit chez ses victimes lorsque ces dernières rentrent chez elles, tente de leur soutirer de l'argent, puis les viole. Si elles se débattent, il n'hésite pas à leur asséner plusieurs coups de couteaux.
Sa première victime a été identifiée le 23 décembre. La jeune femme rentrait chez elle près de la porte d'Orléans lorsqu'un homme s'est jeté sur elle, avant d'entrer dans son appartement. Il lui vole d'abord de l'argent et la viole.
Quelques heures plus tard, récidive. Il s'en prend à une jeune femme dans le XVe arrondissement près du métro Convention. Il lui vole sa carte bleue, mais alors qu'il tente de la violer, elle se débat. Il la poignarde à dix-neuf reprises. La victime est laissée pour morte (elle en a « réchappé » mais est toujours hospitalisée). Enfin, cinq jours plus tard le 28 décembre, dans une cité d'Étampes (Essonne), il s'attaque à une adolescente de 15 ans. Cette fois, il réussit à monter dans son appartement avec elle en la menaçant avec un couteau. Arrivée chez la jeune fille, elle se débat mais son agresseur la poignarde à deux reprises, puis tente de l'étrangler avant de la violer. «Il devient très violent lorsque les victimes se débattent. Il semble ne s'en prendre qu'à des jeunes femmes européennes, aux cheveux et aux yeux clairs », a expliqué un enquêteur.
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