je vous conseille de prendre rdv avec des juristes :
http://www.justice.gouv.fr/region/mjdanten.htm
c'est gratuit, demandez la permanence du droit à la consommation
moi aussi j'ai un problème avec orange qui est devenu contentieux et qui est auj'hui géré par une société privée de recouvrement, si vous voulez voir la lettre :
(si rien n'évolue les juristes m'ont dit de contacter le "médiateur des télécoms" BP 99975829 Paris Cedex 17)
Paris, le 18 mai 2005
Madame Valérie XXXXX - Service Amiable,
Jai souscris un abonnement chez lopérateur de téléphonie mobile ORANGE le 23/08/01 avec un engagement de 24 mois. Jai pu constater le jour même des grandes difficultés à capter le réseau Orange à mon domicile (ce que jentends par grandes difficultés : difficulté du téléphone à trouver le réseau Orange, réception dappels inaudibles et coupures en milieu dappels ; je tiens à préciser quil ne sagit pas dun problème du téléphone qui capte le réseau dans dautres lieux, ainsi que je nai pas rencontré ce problème ni avec mon précédent opérateur BOUYGUES TELECOM, ni avec mon opérateur actuel SFR). Les premiers jours qui ont suivi mon abonnement, jai contacté à plusieurs reprises le service clients Orange pour évoquer ce problème et il ma été répondu que le réseau Orange couvrait la totalité de la ville de Paris et quil devait y avoir un problème technique de courte durée sur la borne de réception. Ces réponses mont permis de prendre mon mal en patience plusieurs semaines et plusieurs mois. Les relations avec le service client se sont dégradées puisque ce discours sest avéré faux : on ne capte pas le réseau Orange partout dans Paris et cela ne présentait plus un problème de courte durée.
Jai informé le service clients et le service consommation Orange de larrêt total de ma consommation avec cet abonnement au mois de décembre 2002, jai réglé les factures de janvier et février 2003 ne présentant « aucun appel facturé » pour un montant total de 63,60 . Mes contacts avec les différents services dOrange sont restés stériles malgré ce problème technique qui entravait mon droit à la consommation, jai demandé à ma banque lopposition aux prélèvements automatiques au mois de mars 2003.
Jai reçu un avis de mise en recouvrement du service contentieux daté du 07/06/03 au titre de 4 factures impayées de mars à mai 2003, dun montant total de 190,80. Jai répondu par lenvoi dun courrier recommandé en double exemplaire le 23/06/03 (un exemplaire destiné au service clients et un autre destiné au service contentieux) dans lequel jai explicité les raisons de mon insatisfaction ainsi que mon refus de payer un service dont je navai pas bénéficié. Le service clients ma contacté par téléphone pour minformer à nouveau de la couverture « totale » du réseau Orange sur la ville de Paris et le service contentieux ma également contacté par téléphone par lintermédiaire de Madame Delphine XXXXX : un technicien ayant été déplacé à proximité de mon domicile a pu constater des difficultés à capter le réseau Orange.
Au mois de février de cette année, soit presque 2 ans plus tard et sans autres informations au préalable, je reçois une lettre recommandée datée du 24/02/05 ayant pour objet une mise en demeure de payer les 4 factures impayées. Puis un courrier dultime négociation amiable le 25/04/05 avec une référence de contact. Ainsi je contacte Monsieur Cédric XXXXX par téléphone qui ne connaît pas le dossier, je parviens à être transféré sur le poste de Madame Delphine XXXXX. Madame XXXXX me confirme les dires quelle a tenu 2 ans auparavant et minforme de la non compétence du technicien déplacé en juin 2003 ; ainsi une « auto contre-expertise » a été réalisée en février 2005 par un autre technicien qui affirme ne pas avoir rencontré de difficultés à capter le réseau dans la zone de couverture de mon domicile.
Je suis indigné par les Services Après Vente ainsi que par les méthodes de gestion des contentieux de lopérateur de téléphonie mobile Orange. Non seulement je conteste une « auto contre-expertise » effectuée 2 ans après les incidents décrits dans cette lettre, mais je conteste également le diagnostique du technicien censé certifier la réception du réseau à mon domicile parce que : dune part je nai reçu aucun technicien à mon domicile et dautre part parce que ma compagne (encore en contrat chez Orange) connaît aujourdhui ces mêmes difficultés à capter le réseau. Ainsi je refuse une nouvelle fois de payer les factures dun service dont je nai pas bénéficié.
Dautre part, après consultation de la permanence du droit à la consommation des Maisons de Justice et du Droit, ainsi que lInstitut National de la Consommation. Je me permets de vous rappeler quen raison de larticle L.32-3-2 du Code des postes et télécommunications : il y a prescription, puisque lopérateur na pas réclamé les sommes dues dans un délai de un an.
Je vous prie dagréer, Madame XXXXX, lexpression de ma considération respectueuse.
Thierry XXXXX
Code des postes et télécommunications :
« Art. L. 32-3-2. - La prescription est acquise, au profit des opérateurs mentionnés aux articles L. 33-1, L. 34-1 et L. 34-2, pour toutes demandes en restitution du prix de leurs prestations de télécommunications présentées après un délai d'un an à compter du jour du paiement.
« La prescription est acquise, au profit de l'usager, pour les sommes dues en paiement des prestations de télécommunications d'un opérateur appartenant aux catégories visées au précédent alinéa lorsque celui-ci ne les a pas réclamées dans un délai d'un an courant à compter de la date de leur exigibilité. »
INC document - FICHE PRATIQUE J.132/02-02 :
COMBIEN DE TEMPS PEUT-ON VOUS RÉCLAMER UN PAIEMENT?
Cest une règle en droit : lorsquil y a contestation sur un paiement, cest celui qui dit avoir payé qui doit le prouver. Toutefois, passé un certain délai, celui qui devait le paiement est définitivement libéré, même sans preuve de paiement, car son adversaire ne peut plus agir devant les tribunaux contre lui : il y a prescription.
Téléphone, Internet
Le délai est toujours dun an, quil sagisse de:
lexploitant public, cest-à-dire France Télécom (art. L. 126 C. P. et T.);
dun autre opérateur, y compris les filiales de France Télécom pour le mobile et lInternet (art. L. 32-3-2 Code des postes et télécommunications [C. P. et T.]).