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Alors qu'elle se baladait à vélo avec sa fille, une Fribourgeoise de 45 ans a lourdement chuté. Blessée, en particulier au visage, elle a dû être transférée dans un hôpital. Rien à redire quant à la prise en charge médicale. En revanche, la prune de 250 francs qu'elle vient de recevoir lui reste en travers de la gorge, le Ministère public l'ayant condamnée pour perte de maîtrise. «Je me sens comme une criminelle alors que je suis tombée seule à vélo dans une rue déserte», partage-t-elle, dans «La Liberté».
La même chose est arrivée à un autre Fribourgeois, quelques mois plus tôt. Déstabilisé après avoir perdu sa casquette à cause d'un coup de vent, l'homme est tombé de son vélo. Il s'est notamment cassé plusieurs dents. Lui non plus ne digère pas l'amende reçue par la suite. «J'ai l'impression d'une double peine. Plus de 450 francs pour s’être fait mal seul et sans mettre personne en danger, c’est rude»
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En l’occurrence, il incombe à la préfecture de condamner de telles infractions sur la base d’un rapport de dénonciation établi par la police.   Pour tout accident de nature plus grave, le ministère public traite le cas, indique le lieutenant de préfet de la Sarine, Patrick Nicolet.
 
Dans sa pratique, il assure «renoncer le plus souvent à infliger une amende au cycliste lors d’une telle perte de maîtrise car dans 99% des cas, il se blesse». Il se base sur un article de la loi sur la circulation routière (LCR) qui stipule que lorsque l’auteur est directement atteint par les conséquences de son acte, il peut être dispensé de poursuites. Mais il reste «coupable de contravention à la législation sur la circulation routière, soit une perte de maîtrise» et doit ainsi payer les frais de procédure, parfois interprétés comme une amende, relève-t-il.
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Alors qu'elle se baladait à vélo avec sa fille, une Fribourgeoise de 45 ans a lourdement chuté. Blessée, en particulier au visage, elle a dû être transférée dans un hôpital. Rien à redire quant à la prise en charge médicale. En revanche, la prune de 250 francs qu'elle vient de recevoir lui reste en travers de la gorge, le Ministère public l'ayant condamnée pour perte de maîtrise. «Je me sens comme une criminelle alors que je suis tombée seule à vélo dans une rue déserte», partage-t-elle, dans «La Liberté».
La même chose est arrivée à un autre Fribourgeois, quelques mois plus tôt. Déstabilisé après avoir perdu sa casquette à cause d'un coup de vent, l'homme est tombé de son vélo. Il s'est notamment cassé plusieurs dents. Lui non plus ne digère pas l'amende reçue par la suite. «J'ai l'impression d'une double peine. Plus de 450 francs pour s’être fait mal seul et sans mettre personne en danger, c’est rude»
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