Il faut bien comprendre que le but de la pâte thermique, c'est de placer une substance conduisant mieux la chaleur que l'air, qui est TRÈS isolant de ce point de vue, dans les micro-aspérités des surfaces en contacts (qui perdurent, même si les 2 sont polies)
MAIS, la conductivité thermique de la pâte thermique, peu importe la marque, le modêle ou la 'recette', est largement plus faible que n'importe quel métal employé communément dans la fabrication des dissipateurs.
En d'autres termes, tartiner une couche épaisse n'augmentera pas son éfficacité, bien au contraire, c'est identique à placer un ISOLANT entre le CPU et le dissipateur.
Donc, à moins d'avoir l'une ou l'autre des 2 surfaces concave ou convexe, où il faudrait alors penser à corriger ce défaut d'abord, il est nécessaire d'utiliser une couche de pâte la plus faible possible.
Pour celà, déposez une toute petite goutte de produit sur le CPU, et raclez avec un objet dur et DROIT, le mieux étant une lame de rasoir (gaffe aux doigts), sur toute sa surface. Y allez pas comme un bourrin, faudrait pas rayer le CPU (ou le dissipateur si vous faites la manip' dessus) ou en mette sur les composants électroniques.
Et c'est tout !
Au pire, faites du même sur l'autre élément si vous avez peur qu'il n'y en ai pas assez, ce sera de toute façon toujours mieux que de lâcher une noix sur le CPU et de l'écraser avec le dissipateur en espérant que çà sera éfficace ainsi.
Vous mettez ensuite en contact le dissipateur et le CPU, fixez le tout et c'est rêglé.
Si vous doutez de cette méthode, employez-la, au pire çà ne gâchera quasiment pas de pâte, et une fois les élément assemblés, séparez-les, vous verrez la marque de pâte sur le dissipateur, nette et sans bavure, sans trace de bulle d'air, ou d'imperfections. Vous pourrez aussi comparer les températures, mais ne vous attendez ni à des différences de 10°C, ni à des résultats valables si les tests ne sont pas rigoureux (genre tester une méthode la nuit et l'autre l'après-midi...).