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L'introduction de "systèmes sur puces" et de processeurs bi-core signifie surtout l'obligation d'utiliser des systèmes d'exploitation et des programmes optimisés. Pire encore : si les fondeurs ne suivent plus la loi de Moore, ainsi qu'ils ont commencé à le faire, les applications vont devoir pallier l'absence d'augmentation de puissance des composants électroniques. Si ces optimisations ne sont pas faites, le marché informatique risque de devenir amorphe. Du coup, les gains de performances pourraient se faire sur les systèmes d'exploitation et les applications, pour donner aux utilisateurs l'impression que l'industrie continue à fournir de la valeur. Outre la nécessité d'opter pour des systèmes d'exploitation 64 bits aptes au multiprocessing, c'est bien vers des efforts de réduction du code qu'il faudra s'orienter. Déjà, les tenants des différentes versions d'Unix commencent à souligner les atouts de ces systèmes comparés à la lourdeur de Windows. Et Apple, qui a commencé à optimiser son système d'exploitation pour ses processeurs quand ceux-ci ne parvenaient plus à monter en fréquence, est en bonne position face à Longhorn. Microsoft a en effet déjà prévu l'utilisation de processeurs tournant au minimum entre 4 et 6 GHz ! Outre les OS, les logiciels devront également tôt ou tard suivre cette voie pour ne pas réclamer des configurations trop puissantes. Certains critiques se frottent déjà les mains : la course à la puissance de l'industrie se traduit désormais par des efforts dans la conception des processeurs et des logiciels. Ce à quoi les utilisateurs ont tout à gagner... |