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1- Linux est une cible bien moins intéressante pour les hackers. Comme on a pu le constater ce week-end, certains hackers aiment frapper fort. Pareil pour les auteurs de virus. Pourquoi alors s'en prendraient-ils à un système que n'utilise qu'une petite fraction des utilisateurs ? Corrélat : si la popularité de Linux augmente, les risques de hack ou d'infection augmenteront également.
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C'est faux, l'attaque de ce week-end a suivi la publication d'un bug MSSQL qui pouvait etre tres facilement exploite, beaucoup plus facilement que les autres. C'etait l'occasion qui faisait le larron, et, voyant par la suite l'ampleur que ca prenait, tout le monde s'est dit "ca y est, encore une attaque dirigee contre Microsoft". Faut pas se leurrer, en regardant le code 5 minutes, on remarque tout de suite que ca a ete ecrit tres vite et balance en vitesse. Je suis intimement convaincu qu'ils n'avaient aucune idee de l'ampleur que ce virus pouvait prendre.
Utiliser cet argument pour induire que le risque de hack va augmenter demonte tout le correlat. C'est bien dommage, d'ailleurs, parce que l'auteur avait bien d'autres exemples pour poser sa theorie sans contestation possible.
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2- Microsoft est parfois injustement dénigré. Les linuxiens s'insurgent quand le CERT publie ses résultats et qu'il est recensé plus de failles sous Linux que sous Windows car ils considèrent que mettre l'ensemble des logiciels libres face à un seul logiciel d'un seul éditeur n'est pas équitable. Mais ce n'est plus le cas, et c'est exactement la même erreur qui est commise quand l'ensemble des produits Microsoft (Windows, Office, IE, Outlook Express, WMP,...) est mis face au seul système d'exploitation GNU/Linux. Oui, Microsoft sort très souvent des patches, mais une partie seulement d'entre eux s'applique à Windows proprement dit.
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Bah c'est un peu facile, c'est quand meme Microsoft qui a choisi de tout integrer non ? Une faille dans Sylpheed a quand meme beaucoup moins d'impact sur le systeme qu'une faille d'Outlook, non ? De toutes facons, tant qu'on n'aura pas les sources des produits Microsoft, ce comptage n'aura aucune valeur. Les linuxiens ne s'insurgent pas du tout et s'amusent de ces chiffres.
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3- Linux est un système conçu par et - du moins au départ - pour des connaisseurs. Ils savent corriger rapidement les problèmes qu'ils rencontrent ou développer des pilotes faits maison, et ils ne s'en plaignent pas. Pour un programmeur accompli, c'est effectivement intéressant. Mais à mesure que Linux devient un système grand public, de nombreux éléments viennent se greffer au système d'exploitation, la liste des matériels supportés s'allongent toujours plus, et le nombre de cas de figure rencontrés par le système augmente de manière exponentielle. Ce qui multiplie les occasions de bugs et/ou de failles de sécurité.
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Oui, chez Microsoft c'est vrai. Dans la communaute OpenSource, pour l'instant, je ne vois pas d'augmentation significative du nombre de bugs, mais merci de ne pas conclure avant que tous ces petits logiciels se soient effectivement greffes a l'OS de base. On n'est pas obliges de reproduire les memes erreurs que chez Microsoft, et c'est encore un bon argument qui tombe a l'eau a cause d'un exemple pourri.
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4- Parallèlement, la validité de l'argument de la réactivité s'estompe. Un bug Linux est fréquemment corrigé dans les heures qui suivent sa découverte, mais en l'état, la correction ne profite qu'à un noyau dur d'utilisateurs. Le temps que le correctif fasse son chemin vers une solution validée et accessible à tous est nécessairement beaucoup plus long. Quand un patch apparaît sur le site de Microsoft, il a d'abord été testé, validé, et l'installation ne pose - la plupart du temps - aucun problème.
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Ca n'est pas forcement vrai, la reactivite de la communaute opensource existe et elle n'est pas aussi proceduriere lorsqu'il s'agit de corriger une faille de securite. De plus, Microsoft a un avantage certain pour detecter les failles : ils ont acces aux sources. Il est donc impossible de connaitre precisement la reactivite de Microsoft lors de la decouverte d'un bug. De plus, lorsqu'un developpeur sort un patch pour logiciel opensource, il est egalement teste, valide, et l'installation ne pose pas plus de problemes qu'un patch Microsoft.
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N'en déplaise à certains, la conclusion de l'auteur - qui est un partisan de GNU/Linux - est donc la suivante :
À mesure que la popularité de Linux et des autres logiciels libres s'accroît et que ces derniers se répandent dans un marché de masse fragmenté et incontrôlable, ils devront inévitablement faire face à leur part de bugs et de failles de sécurité, de la même façon que n'importe quel autre logiciel.
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L'auteur abuse, du debut a la fin. Il raisonne comme s'il etait encore sous Windows, et croit que toutes les habitudes de Microsoft sont des principes fondamentaux de l'informatique qui vont inevitablement s'appliquer a Linux. C'est con.
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Quiconque vous dira les choses autrement, ou essayera de vous convaincre que son système d'exploitation favori est en quelque sorte immunisé contre les forces du marché, les défaillances humaines, et la pure malice, rend un bien mauvais service d'une part à vous même, et d'autre part au système d'exploitation qu'il défend.
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Ah bah bravo, bel esprit en plus : "Je sais que j'ai raison, j'ai toujours raison, et si quelqu'un veut me contredire, il sera tres mechant et provoquera la destruction totale du monde opensource", c'est une maniere un peu etrange de clore un debat.
Ce monsieur a des idees qui meritent d'etre defendues, mais les defend vraiment tres mal: toutes ses argumentations s'auto-detruisent. C'est dommage, je vois pas l'interet