Citation :
Les ordinateurs de première génération couvrent la période allant de 1951 à 1958. O?BRIEN (1994) en fournit la définition suivante: « il s?agissait d?énormes machines utilisant des centaines ou des milliers de tubes électroniques qui nécessitaient un remplacement fréquent ». Cette première génération de machines possédait des mémoires centrales de quelques milliers de caractères et des vitesses de traitement exprimées en millisecondes (O?BRIEN, 1994).
La différence entre la première et la seconde génération d?ordinateurs (1959-1963) provient de l?utilisation de transistors et d?autres dispositifs semi-conducteurs en lieu et place de tubes électroniques. « Une taille réduite, une plus grande fiabilité, une moindre chaleur dégagée, un coût diminué et une réduction de la puissance nécessaire constituaient les avantages des transistors par rapport aux tubes électroniques (O?BRIEN, 1994) ». La plupart de ces ordinateurs disposaient de mémoires centrales de moins de cent KB et de vitesses de traitement exprimées en microsecondes.
Entre 1964 et 1979, nous trouvons les ordinateurs de troisième génération qui furent les premiers à utiliser des circuits intégrés. Ceux-ci consistaient en des milliers de transistors et d?autres circuits gravés sur des puces en silicone. Les capacités de la mémoire principale atteignirent plusieurs mégabytes et les vitesses de traitement réalisées étaient exprimées en millions d?instructions par seconde (O?BRIEN, 1994). Ces ordinateurs furent en sus les premiers à offrir des possibilités de télécommunication. Enfin, cette troisième génération autorisa, grâce à l?usage de circuits intégrés, le développement d?ordinateurs plus petits appelés mini-ordinateurs.
Depuis 1979, nous utilisons des ordinateurs de quatrième génération qui recourent aux technologies LSI et VLSI qui permettent de grouper des centaines de milliers ou des millions de transistors et d?autres circuits sur une même puce (O?BRIEN, 1994). Ceci autorise des mémoires principales allant de quelques mégabytes à plusieurs gigabytes. Les techniques LSI et VLSI ont également rendu possible l?apparition de microprocesseurs supportant des vitesses de traitement de dizaines de millions d?instructions par seconde. Le « Personal Computer » mieux connu sous le nom de « PC » fait partie de ces ordinateurs de quatrième génération. Le PC fut introduit pour la première fois en 1981 par IBM mais une révolution s?était déjà opérée en 1977 avec l?apparition de l?Apple II qui était le premier micro-ordinateur ayant une application commerciale et dont le succès résultait de la présence de bons logiciels de business, notamment le célèbre tableur VisiCalc (DWYER, 1990). La principale caractéristique du PC IBM était un gain de puissance par rapport aux micro-ordinateurs existant à cette époque. L?introduction de cet ordinateur incita d?autres compagnies à le copier; ce fut alors l?ère des clones compatibles IBM qui engendra une sévère concurrence dont le consommateur sortait gagnant puisque ces machines offraient des puissances croissantes à des prix raisonnables. « Comme nous le dit DWYER (1990), ce PC devint rapidement un standard et permit une expansion extraordinaire de l?industrie du logiciel ».
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