naphh a écrit :
quand tu veux SLI oui prendre 2 de même marque est parfois utile, mais en gros sinon c'est la VRAM qui importe, et où elle est construite, la gddr5x est de toute facon très chiante vers un certain mhz/bandswitdh
pour le moment on voit que les ram hynix commence a prendre le dessus comparrer au samsung niveau DDR5, a voir avec les prochaine gen GDDR, ca devrai faire une mini baisse de prix en vrai dans certain cas
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En fait la performance est quand même exigée pour la modélisation 3D. Je vous donne notamment 2 exemples :
1) Exemple de modèle qui nécessite la puissance standard de la GPU
- Modélisation d’un mécanisme fixe que l’on passe ensuite en mouvement pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreur dans le mécanisme modélisé. Par exemple un vélo. Lorsqu’on active la visualisation du mécanisme en fonction (vélo avec application d’une force sur les pédales = mise en mouvement de tout le reste du mécanisme : roues, chaîne, dynamo, ampoule, etc). Et on visualise simplement le mécanisme en fonction pour vérifier qu’il fonctionne bien. La carte graphique est déjà bien sollicitée dans ce cas de figure mais RAS même sans OC (1350Mhz).
2) Exemple de modèle qui nécessite un GPU OC à 1600Mhz environ
- Réalisation d’une seconde action sur le modèle avec visualisation des forces en présence qui sont vectorisées. Exemple : action sur les freins du vélo ou changement de vitesse avec représentation visuelle des forces en présence par un vecteur mathématique dont l’angle et la longueur varie en fonction de l’action (par exemple quand le vélo freine un vecteur apparaît sur les freins et les disques). Mais surtout, le vecteur qui représente la vitesse et la direction du vélo rapetisse petit à petit à cause des forces en présence : il n’y a plus de force appliquée au niveau du mécanisme pedales/chaine/bloc de vitesses/roues; les vecteurs rétrécissent puis disparaissent. Une force s’applique en revanche sur les freins et les patins de freinage : un vecteur apparaît et grandit. Conséquences du freinage au niveau graphique (cette conséquence est bien entendu lié à la physique) : le vecteur qui représente le vélo qui avance à une certaine vitesse et dans une certaine direction est stable tant au niveau de l’angle que de la longueur tant que la force sur les pedales continue de s’exercer et qu’on ne freine pas. Dès que le freinage commence (et qu’on arrête de pédaler) tous les vecteurs et tout le modèle change. Tous les vecteurs changent d’angle et de taille. Le vecteur qui nous intéresse le plus (celui de la vitesse et direction du vélo) commence doucement à rétrécir. Ceci est dû à la force inertielle qui diminue via le freinage. Puis le vecteur commence à changer d’angle. Alors qu’il était auparavant quasiment horizontale l’angle du vecteur se referme doucement vers le sol afin de représenter la force de freinage qui annule l’inertie ainsi que la gravité. La gravité est quasiment invisible tant que ça pédale. Mais dès qu’il y a freinage elle commence à jouer un grand rôle. Car sans gravité pas de freinage. En plus des nombreux vecteurs qui apparaissent, disparaissent, changent de taille et d’angle il y a également le modèle qui change : les freins et les patins bougent. La chaîne et les roues ralentissent. Les ressorts se compressent. L’ampoule reliée à la Dynamo s’éteint petit à petit car la Dynamo ralentit puis s’immobilise.
3) Exemple d’un modèle qui malgré l’OC à 1600Mhz fait accrocher l’image (ou lagger si vous préférez) :
- Modélisation d’un mécanisme fixe que l’on passe en mouvement avec zoom sur une partie bien spécifique du modèle et vectorisation des forces. Cela permet de vérifier la bonne conception de l’objet. On sait grâce à l’étape 1 et 2 qu’il fonctionne. Mais ne pourrait on pas encore l’améliorer pour un meilleure confort d’utilisation, résultat, rapidité, etc …
Exemple : reprenons l’exemple du vélo juste ci dessus. Au moment du freinage on place la « camera » et on fait par exemple un agrandissement au niveau des amortisseurs de la roue avant du vélo afin de ne voir que la réaction des amortisseurs lorsque le vélo est en mouvement et freine. Avec un grand écran on arrive à visualiser des amortisseurs à l’échelle 75/100. Mais sur de petites conceptions on peut passer à une échelle de 200, 500 voir 1000/100. L’objectif est de visualiser les forces exercées sur le ressort d’amortissement grâce aux vecteurs. Si on remarque une force insuffisante (vecteur très court) on saura que les amortisseurs sont trop durs et ne servent à rien. Si au contraire on constate un vecteur très long on sait qu’au freinage les amortisseurs vont trop se compresser ce qui est très désagréable pour le cycliste et il faut revoir la conception 3D des amortisseurs pour les rendre plus durs. S’il y a un problème avec l’angle du vecteur on sait que le vélo pourrait être dangereux et qu’en cas de freinage avec blocage des roues ou passage sur un dos d’âne le cycliste pourrait passer par dessus le guidon du vélo. Il faut revoir l’emplacement du vissage des amortisseurs voir modifier le châssis du vélo.
Dans ce dernier cas de figure, malgré que je sois a 1600Mhz les images accrochent et c’est un peu embêtant. Comme quoi le GPU peut jouer un rôle très important en fonction de ce que vous modélisez.
J’espère que vous avez compris le lien entre mouvement et forces qui entrent en jeu. Bien entendu les forces en jeu sont insérées dans une arborescence plus ou moins développée. Quand ont réunit de nombreuses forces sur le même vecteur on obtient sens et angle du vecteur = direction et vitesse du mouvement. En revanche quand on développe l’arborescence on a des vecteurs dans tous les sens : 1 vecteur par force. Et de très nombreuses forces s’appliquent même pour une modélisation à priori simple. Par exemple la modélisation d’une personne qui fait un jogging générera pas moins de 127 vecteurs de forces si on choisit de vectoriser chaque force individuellement sur le modèle. Même vos baskets généreront entre 12 et 15 vecteurs selon le modèle. Et à ce moment là avec tous ces vecteurs qui ne cessent de bouger pour représenter des forces qui n’arrêtent pas de varier dans un laps de temps qui relève de la mili-seconde le GPU accroche encore plus.
Le Ryzen 5900x n’est qu’à 75% de sa puissance et même pas chaud (60 degrés environ). Mais le GPU apparaît comme étant à 97% (il ne peut pas aller a 100% a priori) et devient plutôt chaud. J’ai déjà eu quelques fois une extinction instantanée de sécurité a cause de la surchauffe du GPU.
Mais bon encore une fois, dépenser 1500€ pour gagner 20% de performances ne vaut pas la peine.
J’ai plutôt besoin d’un gain de 60% minimum pour justifier un tel investissement. Un gain de 100% (double de puissance) serait encore mieux. C’est pour cela que j’ai sollicité vos avis. Et effectivement je vais attendre la prochaine génération et laisser le temps aux constructeurs de sortir un matériel fiable. Pas envie de faire le bêta testeur avec ce type de matériel.
Merci pour votre aide.
Message édité par flostbg le 23-04-2022 à 06:16:04