Bonjour,
J'ai besoin de conseil sur ce sujet.
Lors de ma recherche d'emploi, j'ai rencontré un employeur qui a failli me recruter, mais cela ne s'est finalement pas fait. Peu après cet échec, une société d'interim m'a envoyé en mission chez un client. Cette mission se termine en novembre.
Comme par hasard, maintenant que je suis coincé par cette mission, l'employeur qui a failli me recruter me propose à nouveau l'emploi convoité. Dans la mesure où ma mission en interim a une durée de vie plus limitée que le CDI que l'on me propose, j'envisage de quitter mon emploi.
Je sais que l'on peut démission d'un CDD ou d'une mission en interim à condition de prouver la signature d'un CDI. En revanche je m'interroge sur l'opportunité de la démarche. En effet, si je démissionne et prend l'emploi en CDI, si la période d'essai devait ne pas bien se passer, je perdrai mes droits au chômage. Par ailleurs, en démissionnant j'imagine que je me grille auprès de la boîte d'interim, mais également auprès du client de la boîte d'interim - si la mission se termine en novembre il n'est pas impossible qu'elle soit prolongée (improbable, mais pas impossible), et je ne crois pas qu'il est jamais bon de se griller auprès d'une entreprise.
A l'heure actuelle, la question principale que je me pose est celle de savoir s'il existe un cas particulier d'ouverture de droit au chômage pour une personne qui a démission d'un poste en interim pour aller en CDI qui est mis dehors pendant la période d'essai, en sachant que cette personne n'a pas accumulé beaucoup de mois d'emploi (à peine six).
J'oriente ma réflexion sur l'ambiance qui règne chez le nouvel employeur, je calcule le risque... mais je suis ouverte à toute proposition d'axe de réflexion, car je me sens un peu perdue.