Bonjour est ce que quelqu'un a une idée des solutions et mesures qui pourraient être prises aux problème de Air Liquide.
Voici le texte :
Air Liquide voit le jour au début du XXème siècle comme le résultat d’une innovation majeure produite par un ingénieur inventeur: un procédé industriel de liquéfaction d’air. Après des difficultés initiales liées à des incertitudes techniques au niveau de
la mise au point du procédé, l’entreprise connait un succès important et finance soneffort de croissance soutenu par l’émission publique d’actions. Ainsi, après avoir été restreint à un cercle relativement étroit de personnes, ingénieurs pour la plupart, l’actionnariat subit une dispersion croissante, en étant multiplié par seize sur la seule période 1908 – 1912. Au début des années 1950, Air Liquide, au capital désormais très ouvert, est dirigé
par Jean Delorme, fils de l’un des deux cofondateurs. Jean Delorme fait alors face à une tentative de destitution de la part d’un certain nombre d’actionnaires lui reprochant de s’être enrichi personnellement à leurs dépens. L’origine de la contestation: le projet d’absorption par Air Liquide d’une de ses filiales, la société des produits peroxydés, détenue à 51%, et dont les 49% restants ont été acquis par Jean Delorme et ses proches en 1948 et 1949 sans informer le CA ou l’AG. L’annonce du projet d’absorption en 1952 soulève alors l’indignation d’une partie des actionnaires qui se regroupent au sein du GRAAL (Groupement des actionnaires d’Air Liquide). Ces derniers portent leur contestation sur la place publique en communiquant massivement dans la presse financière, et cherchent à peser sur l’AG pour obtenir le remplacement du CA. Voici ce que note l’historien des 100 ans du groupe au sujet de ces événements: « L’AGE du 5 mars 1953, qui doit entériner la fusion et les parités proposées, s’annonce houleuse. Pour ne rien laisser au hasard, Delorme répète son discours et, sous le contrôle de deux avocats, prépare, à la virgule près, les réponses qu’il fera aux questions qui lui seront inévitablement posées. Il sait que ses adversaires ont déjà réservé la salle Gaveau pour élire début avril un nouveau CA. Et, dans la foulée, un nouveau président d’Air Liquide. Les contestataires accusent Delorme et ses proches de s’être approprié indûment un demi-milliards de francs, ils demandent restitution. » (Jemain, 2002) Le dirigeant, Jean Delorme, voit donc son espace d’action significativement restreint, et, bien qu’il échappe de justesse à la destitution, des mécanismes sont mis en place pour une mise sous surveillance plus étroite de son comportement.
« Quels que soient les frais – considérables – que cela entraîne, Air Liquide devra désormais mettre tout en oeuvre pour que le quorum des actionnaires présents ou représentés à l’AGO soit le plus élevé possible. En tout cas, supérieur à 50% (la loi, à l’époque, n’exige que 25%). Delorme, enfin, s’engage dans une vraie politique d’information de ses actionnaires, probablement sans équivalent à l’époque en France. Il entend que les AG deviennent de « véritables chambres d’approbation » d’une gestion que le président, clairement et aussi complètement que possible, aura annoncée ».
D'apres moi , le problème vient d'une forte dispersion de capitale ou le nombre d'actionnaire a été mutiplié par 16 et ou les couts manégériaux sont devenus plus élevés. De plus avec la dilution d'actionnariat il y a alors un conflit d'agence lié à la séparation entre les fonctions de propriétés et de gestion. et d'ou une approche plus disciplinaire.
A votre avis quel pourrais être les mesures et les bonnes pratiques prises pour remédier aux conflits dirigeants/actionnaires ?
Merci d'avance