Bonjour à tous.
C'est l'histoire d'un jeune étudiant qui n'ayant, pour des histoires de fille ( 
), a pas pu finir sa licence ( il lui en manquait la moitié), et a décidé de suivre sa chérie dans un contrat emploi jeune, pensant qu'il pourrait finir en parallèle sa licence et préparer le concours de professeur des écoles. Mais malheureusement, nos chers politiques de l'époque ( lang de bois et guigou amère) et les gens du terrain chargés de l'encadrer , ont malencontreusement oublié les 200 heures de formation annuelles prévues par le contrat, et notre pauvre aide-éducateur, malgré la volonté, n'a pas pu finir cette licence. Lassé, il s'est inscrit par correspondance à une licence via le CNED. 600 francs ( oui, çà date 
) de train et autant d'inscription plus tard, il finit son année de correspondance avec 8.5 de moyenne.
Fort atteint par ce nouvel échec, il décida d'écouter sa gentille hiérarchie ( les GH 
) et donc passa tous les concours administratifs pour pouvoir au bout des 5 ans , trouver un poste pour nourrir l'étudiante du départ et leur petite fille 
.
C'est ainsi qu'au bout de 3 ans et 8 mois 
, il parti pour la grande et belle administration des finances 
.
C'est alors que, comme touché par la grâce ( et non pour des causes pitoyables comme certaines mauvaises langues ont pu le dire, en affirmant que leur motivation était à mettre en relation avec des élections toutes proches) les zome politiques précités ont décidé d'ouvrir le concours de Professeur des Ecoles aux aide-éducateurs n'ayant qu'un Bac +2.
Fou de joie de se sentir enfin écouter par les grands dirigeants de notre pays, notre un peu moins jeune étudiant alla le coeur léger chercher son dossier d'inscription.
Mais malheureusement , la duplicité de ces mêmes dirigeants allait le rattraper, et son dossier fut rejeté car pour se présenter a ces coucours, il fallait avoir ....4 ans d'ancienneté .. 
Alors là oui, la moutarde lui est montée au nez, et de derrière son guichet administratif, il a appelé le ministère et a passé un savon mémorable à la pauvre personne qui lui a répondu, et ensuite à la supérieure qu'on lui a passé et ensuite à l'encore plus supérieure qu'on fini par lui passer.
Curieusement ce jour-là, les gens qui patientèrent de l'autre côté du guichet, la demi-heure que dura ce coup de téléphone , ne se firent pas remarquer par un quelconque signe d'impatience .Même ses supérieurs se gardèrent bien de venir aux nouvelles..
Et c'est quand la nième chef qu'on lui passa lui affirma qu'exiger que l'aide-éducateur soit au moins resté 4 ans à sa place était un gage de qualité et d'expérience, qu'il réalisa...Il réalisa que la réalité du terrain ne remonte jamais aux décideurs d'en haut, seuls à avoir les moyens de l'influencer. C'est alors que vider par le fait d'avoir sortir tant d'année de colère et de frustation, il pris sa plus belle voix et dit à l'archi chef
" il est curieux que dans un CCD de 5 ans où tout le monde vous dit de trouver autre chose avant la fin du contrat, où quand un de nos collègues y arrive, tout le monde le félicite et nous nous l'envions, il est curieux dans ce contexte que vous le ministère vous aillez choisi de privilégier l'immobilisme, et donc de promouvoir ceux qui n'ont pas pu ou non pas voulu le faire par eux-même. Etes-vous des visionnaires ? "
Il y eu alors un blanc, l'archichef semblant être perdu devant l'univers de compréhension qui s'ouvrait à lui ( ou tout simplement coincé dans sa logique de mauvaise foi ?).
Notre pauvre étudiant comprenant que tout le monde s'en tamponnait de son cas personnel, laissa échappé un " pitoyable", et raccrocha .
Devant l'assemblée médusée, il pris sa carte d'électeur et la passa au broyeur..
C'était il y a 14 ans...14 longues années à ruminer son échec, à s'en relever la nuit, à envier l'autre qui avait mieux réussi, bref à se replier sur lui-même..
Et un jour, parcourant les forums du net, il découvrit l' IED de l'université de Paris VIII, proposant des licences universitaire en ligne, adaptées aux adultes salariés désirant reprendre un cursus.
Il ne fit qu'un bond et, taxant la banque maternelle ( prêt à taux 0 sans rembousement !) il s'inscrit. Bossant comme une brute le soir de 21 h à 1h, il finit le premier semestre chez le médecin avec une tension de cheval, mais une moyenne de 18.. Et c'est alors que les cauchemars sont partis, son entourage redécouvrit l'étudiant qu'il a avait été, grand déconneur devant l'extrême, souriant.
Et c'est de son boulot qu'il décida de faire un topic pour parler de son histoire de vie et peut-être aider d'autres étudiants comme lui , désireux de reprendre leurs études pour changer de vie.
D'ailleurs, il vous écoute ( pendant les heures de bureau car parce que quand même ..)
Message édité par beaumontmt le 17-03-2009 à 11:26:50
Je doit etre un peut trop sec apparement.