schwarzy is back a écrit :
Pas évident quand même de se décider à refaire 1 année d'études pour un diplôme qui sera tout de même moins bon que mon diplôme initial (mais plus spécialisé c'est vrai), et puis de refaire un stage ensuite; ça je ne me vois pas en faire un (je suis en CDI actuellement et j'ai une xp en gestion de fortune). En fait, je me demande si cela serait vraiment utile, car au bout du compte ces diplômes de gestion de patrimoine mènent à quoi ? A des postes de "conseiller privé", "conseiller patrimonial"... ? Ces postes ne m'ont pas l'air trop sélectifs mais c'est vrai aussi que le recrutement doit pas mal se faire via les stagiaires/alternants.
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Il faut bien comprendre que les master 2 en gestion de patrimoine tels qu'ils sont proposés en France sont très spécialisés et adaptés au marché français en grande majorité. Donc si ton projet, encore un peu flou visiblement, est de faire de la gestion de fortune qui plus est à l'étranger, il est clair qu'un master gestion de patrimoine ne te sera pas vraiment utile. Pour les postes de "conseillers patrimoniaux", je suis d'accord avec toi pour dire que ce ne sont pas des postes hyper sélectifs, tout au moins par rapport au diplôme. Comme je te le disais dans le message précédent, ce qui intéresse les banques (de détail notamment) c'est de savoir si tu sais vendre donc le diplôme passe en second. D'ailleurs tu trouves assez rarement des diplômés issus des meilleures ESC (top 5) sur ces postes.
Maintenant, un diplôme en gestion de patrimoine ne sert pas qu'à travailler en banque mais peut aussi être un bon point d'entrée pour travailler au sein d'un cabinet de gestion privée ou se mettre directement à son compte même si pour les plus jeunes c'est relativement rare. Il faut reconnaitre aussi qu'un master en gestion de patrimoine réputé est un vrai plus pour un recrutement en private banking surtout si on a déjà eu une expérience dans ce secteur.
schwarzy is back a écrit :
Les Graduate Program ou les postes en gestion de patrimoine cités plus haut normalement je peux y accéder, j'avais par exemple eu un entretien pour le GP Banque Privée de JP Morgan à Genève. Mais mon point faible est que je maitrise mal les langues étrangères. Aujourd'hui, cela serait toujours dur, et en plus j'ai dévié en allant sur un poste de consultant.
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Vu ton projet et ton profil (top esc + exp préalable en gestion de fortune), je postulerais directement via des graduate program ou des VIE comme tu le suggères. Cela te permettra d'affiner ton projet et de ne pas te fermer de portes en partant sur poste trop spécialisé. Tu n'as fait qu'une année de consultant, ce n'est pas trop problématique à mon avis, ça le serait davantage au bout de 3 ou 5 ans pour se réorienter.
schwarzy is back a écrit :
Il me manque je crois une XP internationale (faire un master finance en Amérique Latine par exemple). Ensuite je pourrai tenter en VIE (finance d'entreprise), graduate program Banque Privée ou bien postuler à des postes à Lyon (bien que certainement moins intéressants sur le papier pour un junior)...
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Je crois surtout qu'il faut que tu te détermines entre vouloir faire de la gestion de fortune à l'international (Genève, Monaco etc...) ou en France. L'approche et la stratégie mise en place sera alors différente. Bosser à Lyon ou à Genève, même si les 2 villes ne sont pas très éloignées, ce n'est pas pareil et on n'attendra pas le même type de profil. Après si tu veux faire un master en amérique latine pour bien parler l'espagnol et acquérir de l'expérience internationale, pourquoi pas si tu peux te le permettre et que tu ne te sens pas prêt pour rentrer tout de suite dans ce milieu, mais il ne faut pas non plus que ce soit un échappatoire...
schwarzy is back a écrit :
Je pense que le CIIA ou le CFA permettent d'apporter un peu plus de crédibilité même si ils sont plus destinés à des métiers de gestion que commerciaux. Je vais laisser tomber ces diplômes pour le moment.
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Maintenant que je comprends mieux ton projet, ce diplôme peut quand même avoir du sens, surtout en gestion de fortune à l'international où la dimension financière est essentielle et où la gestion de portefeuille se fait en titres vifs et pas forcément via des fonds comme c'est le cas la plupart du temps pour un gestionnaire de patrimoine en france. Cela apporte de la crédibilité, c'est sûr surtout le CFA, mais c'est aussi beaucoup de travail pour l'obtenir.
Message édité par braxton le 31-03-2013 à 20:04:49