piwu a écrit :
Salut,
J'ai commencé à m'intéresser à la politique qu'avec la présidentielle de 2002 (Avant, j'étais un peu jeune). Et j'entends souvent que si tout va mal actuellement, c'est à cause du gouvernement Jospin (1997 - 2002) ainsi qu'au gouvernement Mitterand (1981 - 1995 avec deux cohabitation de 2 ans). Mais que leur reproche-t-on ? Et pourquoi les choses qui clochaient n'ont pas changé en 6 ans ?
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2 R à Mitterrand
Ce post est juste un résumé des différents reproches faits à ces deux personnes. Je ne prends en aucun cas parti
On reproche à Mitterrand d'avoir été le plus gros opportuniste de l'histoire de la Vème République ( président socialiste décoré de la francisque ça en jette ) d'avoir promis monts et merveilles aux français ( les 100 propositions, ... ) pour obtenir au final des résultats économiques assez médiocres. A cela s'ajoute une bonne dose d'hypocrisie et de démagogie ainsi qu'une vie privée assez agitée.
Quand à Jospin beaucoup l'aimaient ( malgré son passé trotskiste ) jusqu'en avril 2002. Mais maintenant il est critiqué parceque on se demande comment il a pu perdre une élection gagnée d'avance face à un Chirac cramé par les scandales du RPR.
Jospin avait durant la période 1997-2001 un très bon bilan économique ( moins de chômage et une bonne croissance ) mais la dégradation de la situation économique à partir de la mi-2001 ainsi que l'utilisation de la thématique sécuritaire par la droite et la multiplication de petits partis de gauche ( et d'où l'éparpillement des votes au premier tour ) l'ont fait perdre.
Depuis et à la lueur de son comportement avant la présidentielle de 2007, son propre caractère est mis en cause. Certains le trouvent arrogant et trop sûr de lui, bref quelqu'un qui ne s'est pas remis en question et qui serait volontiers sorti de son " retrait définitif de la vie politique ".
A cela s'ajoute les magouilles de Strauss-Khan ( la cassette Méry ), + les suites de l'affaire Elf ( mais qui elle concerne plus la période Mitterrand ), l'efficacité contestée des 35H ainsi que l'accélération du processus de privatisation des entreprises contrôlées par l'Etat.
Le manque de courage sur la question de la réforme des retraites est aussi évoqué par certains.