Reprise du message précédent :

Ca se discute.

Le smicard n'a pas les moyens d'acheter Français, voir Européen pour la plupart des produits et n'est pas client des services qui génèrent de l'emploi local. En plus, il est d'avantage susceptible de toucher l'APL ou les allocations familiales, et il y a un manque à gagner en matière de charges sociales compte tenu des réductions de charges à effet de seuil.

Le riche au contraire va acheter du Vuitton made in France, se paiera une femme de ménage et achètera une Citröen DS3 à sa petite dernière qui vient d'avoir son permis.

Sinon ce que tu dis sur la défiscalisation-arnaque est très vrai pour des niveaux de revenus inadaptés. Certains commerciaux ont faim et en vende à n'importe qui des plans de défiscalisations inadaptés avec sous- jacents moisis, style appart dans une ville où il y a une suroffre en matière de logements. Mais fait proprement dans une banque privée, quand on a le niveau de revenu nécessaire, c'est très efficace. Tellement efficace qu'au final les utra riches contribuent au final très peu ou pas ... et si ils ne trouvent pas de schéma adapté, souvent ils se barrent de toute façon

L'achat comme acte politique, possible ou non suivant le niveau de revenu, c'est une évidence. J'en restais à la simple TVA dans mon message.
Le soucis serait peut être plus de faire consommer ceux qui ont les moyens de le faire, que de taxer connement l'épargne.
Je reste persuadé que rassurer les ménages (santé, retraite, boulot, conditions pour les enfants...) pour limiter l'épargne (et la prise de médocs) serait un point clef de la solution.
Mais non seulement ça me semble un peu délicat à réaliser, mais surtout ça heurte de plein fouet une tendance à limiter la surconsommation à la con

Une critique des courbes de Thomas Piketty :
Comment Thomas Piketty a manipulé ses chiffres
http://www.contrepoints.org/2011/0 [...] s-chiffres

Sauf que la courbe n'est pas un mensonge : la base de travail est clairement annoncée.

De plus, les données écartées le sont plus qu'evidentes :

• Inclure les non-actifs est faux, puisqu'ils n'ont pas de revenus.
• Le taux d'imposition pour la seule personne active tient déjà compte du nombre de part dans le foyer.
• Les renversements / aides sociales ne sont pas des déductions d'impôt car nous ne sommes pas dans un système d'impôt négatif.