J’occupe actuellement en tant que locataire un appartement au sein d’un immeuble de deux étages, or depuis mon emménagement, mon unique voisine, une dame âgée d’une cinquantaine d’années, habitant au second étage, ne cesse de se plaindre de tapages nocturnes parfaitement imaginaires.
Au départ, dès qu’un invité était présent, elle n’hésitait pas à venir sonner chez moi de façon répétée pour me signifier que je faisais trop de bruit.
Puis, elle a subitement arrêté, pour ensuite envoyer les forces de l’ordre à plusieurs reprises à mon domicile pour faire constater des prétendus tapages nocturnes qui n’ont jamais été avérés.
Récemment, cette dame a compris que la police ne me verbaliserait jamais dans la mesure où il n’y a aucun tapage, elle a donc décidé de faire constater par un huissier l’existence selon elle de tapages nocturnes (pourtant) jamais établis par la police.
Le gérant et mandataire de mon propriétaire, qui est également syndic de l’immeuble, avait mené une enquête concernant les tapages nocturnes auprès de mon voisinage proche, c’est à dire l’immeuble rattaché par une cour commune et aucune personne ne s’était plainte.
Je viens de recevoir une lettre de mon propriétaire m’informant que ma voisine avait fait constater par huissier de justice ces troubles de voisinage et qu’elle avait également transmis les pièces de son dossier à un avocat pour conduire une action judiciaire. Ce même gérant semble se ranger de son côté car selon lui si je ne cesse de recevoir à des heures tardives des amis bruyants, il serait contraint de mettre un terme au contrat de location, pour préserver la tranquillité de l’immeuble.
De mon côté, j’ai été plusieurs fois déposer des mains courantes à l’encontre de ma voisine pour « allégations mensongères entraînant l’intervention des forces de l’ordre pour de prétendus tapages nocturnes non avérés » et les différents rapports d’intervention de la police prouveront la véracité de mes propos.
Néanmoins, étant étudiant, mes connaissances juridiques sont limitées et je m’interroge sur la réponse à apporter à ce problème.
Dois je recourir à un avocat et porter plainte contre ma voisine pour harcèlement moral car cette dernière ne cesse de me dire de faire attention et qu’elle va « s’occuper de moi » ?
J’attends impatiemment votre réponse.