Salaires et pouvoir d'achat, les deux fers de lance de l'opposition, des syndicats, auxquels le gouvernement tente de répondre est une vaste farce et surtout un vrai danger pour la France.
Aujourd'hui le quidam doit gagner un minimum de 1500€/mois, y compris le pauvre ouvrier de base. Le coût pour l'entreprise est pharaonique, forcément qu'elle doit répercuter ces coûts sur ces prix. Il faut toujours que les petits esprits peu éclairés oublient la majorité des corolaires qui existent en économie de base.
Les français ne travaillent plus, il passent la majorité de leur temps en congés, s'étonnent de ne pas gagner d'argent, et s'étonnent que l'inflation de leurs salaires implique une inflation du coût de la vie.
Quand la répartition des richesses était plus cohérente : salaires bas pour petits boulots, salaires élevés pour la matière grise, vacances régulées (5 semaines n'est-ce-pas suffisant?), le pauvre type qui ne touchait que deux cacahouètes ne se posait pas de questions : jambon en boite et viandox, et pour les loisirs, l'aire d'autoroute dans le Morvan donnait des impressions de dépaysement.
Qu'en est-il aujourd'hui : chacun veut son salaire mirifique, un accès illimité aux biens de consommation, des vacances au soleil à chaque RTT... Mais à force d'en vouloir un peu trop, on ne peut que s'attendre à une fin en queue de boudin.
Avec un coût de la vie élevé, on a enfin la mesure de son travail et l'accès à la consommation devient une véritable récompense au travail fourni.
Moralité : contre le pouvoir d'achat, contre les vacances démesurées, serrons la ceinture des travailleurs et fini la France décadente, geignarde et délétère.