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Auteur Sujet :

peut-on penser hors de soi?

n°326304
Quannum
Ca c'était du Premier ministre
Posté le 04-04-2003 à 22:40:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Xamoth a écrit :

bah nan!
je parle de ceux ki la combattent et tu me parles de ceux ki font avec... :na:  

As-tu songé à adhérer à l'UMP ?


---------------
Quand j'éteins mon PC, vous disparaissez tous.
mood
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Posté le 04-04-2003 à 22:40:02  profilanswer
 

n°326306
Meganne
Féministe Ardant
Posté le 04-04-2003 à 22:40:18  profilanswer
 

Xamoth a écrit :

c est a dire,"schizophrener" la conceptualisation,
penser d une maniere ki n est pas la sienne...
 
je vous invite donc a me faire part de ce ke vous pensez;
ou meme,d imaginer ce ke pourrait en penser un penseur traitant de ce sujet.

T'as encore piccolé toy :/


---------------
#AOC2024 & #2028
n°326334
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 04-04-2003 à 22:46:05  profilanswer
 

Quannum a écrit :

As-tu songé à adhérer à l'UMP ?

oui.
j ai recu une chiure de pigeon sur les levres juste apres.
c etait un message clair.

n°326337
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 04-04-2003 à 22:46:50  profilanswer
 

Meganne a écrit :

T'as encore piccolé toy :/

tu m analyses en fonction de ce ke tu es.
tu ne peux k'etre dans le faux.

n°326365
Meganne
Féministe Ardant
Posté le 04-04-2003 à 22:51:07  profilanswer
 

Xamoth a écrit :

tu m analyses en fonction de ce ke tu es.
tu ne peux k'etre dans le faux.

:D  
 
 
téléphone toy pour voir si tu penses qu'en décrochant ça sera toi au bout du fil.


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#AOC2024 & #2028
n°326383
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 04-04-2003 à 22:55:08  profilanswer
 

Meganne a écrit :

:D  
 
 
téléphone toy pour voir si tu penses qu'en décrochant ça sera toi au bout du fil.

ca me rappelle une experience ke j ai fais kan j etais plus jeune :
j etais chez un pote et j ai appelé chez moi.
je suis tombé sur mon pere et ai alors deguisé ma voix pour lui demander si j etais la.
il me dit ke non,ke j etais sorti.
c est une etrange experience ke de se rendre compte ke l on n'est pas chez soi,ke l on est absent.

n°326426
Quannum
Ca c'était du Premier ministre
Posté le 04-04-2003 à 23:04:23  profilanswer
 

Xamoth a écrit :

ca me rappelle une experience ke j ai fais kan j etais plus jeune :
j etais chez un pote et j ai appelé chez moi.
je suis tombé sur mon pere et ai alors deguisé ma voix pour lui demander si j etais la.
il me dit ke non,ke j etais sorti.
c est une etrange experience ke de se rendre compte ke l on n'est pas chez soi,ke l on est absent.

Imagine ta tête, s'il t'avait dit : "ne quittez pas, je vous le passe". :d


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Quand j'éteins mon PC, vous disparaissez tous.
n°327583
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 05-04-2003 à 08:10:39  profilanswer
 

Quannum a écrit :

Imagine ta tête, s'il t'avait dit : "ne quittez pas, je vous le passe". :d

j y ai pensé,oui :D

n°328840
eszterlu
Posté le 05-04-2003 à 19:39:54  profilanswer
 

Quannum a écrit :

Ca s'appelle l'empathie : avoir la capacité à se mettre véritablement dans l'esprit d'autrui pour imaginer ce qu'il peut penser, la façon dont il réagit à tel propos, etc.
 
Technique utilisée par les psys dans l'écoute active.
 
Technique utilisée par tout le monde de façon plus ou moins consciente, dans la tentative aussi persévérante que vaine de plaire à tout le monde.


 
l'empathie, c'est pas çà pour moi, c'est une forme de la synpathie,  
 
sympathie, souffrir ou jouir avec, partager les meme souffrances et les memes joies...
 
empathie , on se met dans le mode de pensée d'autrui, mais c'est "controlé"
 
là, nous parlons de penser hors de son etre profond si je comprends bien


Message édité par eszterlu le 05-04-2003 à 19:41:09
n°328947
l'Antichri​st
Posté le 05-04-2003 à 20:23:26  profilanswer
 

Cette question me fait penser à l'éternelle réprobation adressée à la philosophie qui, si elle se voulait vraiment pratiquée par tous, ne devrait jamais se présenter comme un savoir à apprendre, mais comme une simple disposition d'esprit, indépendante de tout savoir déterminé et de tout système défini, puisqu'elle consiste précisément à penser par soi-même.  
 
Mais comment faire comprendre aux imbéciles qu'une telle idée n'a guère de signification, car " personne ne peut penser pour un autre, pas plus que manger ou boire pour un autre : cette expression n'est donc qu'un pléonasme " (Cf. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, § 23 R). Tout homme, lorsqu'il pense, pense par lui-même. La pensée est l'acte le plus significatif et le plus personnel qui soit, puisque l'acte de penser consiste à ne " recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle (....) et ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute " (Cf. Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, p.47, éd. GF.). Mais il est aussi l'acte le plus objectif et le plus impersonnel puisque, dans la pensée, la réflexion cherche à atteindre une vérité universelle. Autrement dit, la recherche du vrai exclut la simple recherche de l'originalité, au sens où celle-ci ne désigne que le goût de se singulariser et le caprice de la fantaisie subjective. Ainsi la prétention à penser par soi-même est, généralement, celle d'une pensée inculte et irréfléchie.
 
La validité universelle de l'exercice de la pensée est donc présente dans toute philosophie. Toute philosophie, en effet, est de la philosophie (en termes logiques cela signifie que l'universel - la philosophie - n'existe que sous la figure de la particularité - les différents systèmes philosophiques.), de sorte que c'est une abstraction sans contenu que de chercher la philosophie en dehors des philosophies effectivement existantes. Apprendre à philosopher sans jamais voir se concrétiser l'acte de philosopher dans une philosophie déterminée, c'est faire de la philosophie un savoir qui consiste à ne rien savoir, une activité sans résultat, qui n'a rien produit en un millénaire et demi d'effort.

mood
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Posté le 05-04-2003 à 20:23:26  profilanswer
 

n°328964
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 05-04-2003 à 20:28:09  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Cette question me fait penser à l'éternelle réprobation adressée à la philosophie qui, si elle se voulait vraiment pratiquée par tous, ne devrait jamais se présenter comme un savoir à apprendre, mais comme une simple disposition d'esprit, indépendante de tout savoir déterminé et de tout système défini, puisqu'elle consiste précisément à penser par soi-même.  
 
Mais comment faire comprendre aux imbéciles qu'une telle idée n'a guère de signification, car " personne ne peut penser pour un autre, pas plus que manger ou boire pour un autre : cette expression n'est donc qu'un pléonasme " (Cf. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, § 23 R). Tout homme, lorsqu'il pense, pense par lui-même. La pensée est l'acte le plus significatif et le plus personnel qui soit, puisque l'acte de penser consiste à ne " recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle (....) et ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute " (Cf. Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, p.47, éd. GF.). Mais il est aussi l'acte le plus objectif et le plus impersonnel puisque, dans la pensée, la réflexion cherche à atteindre une vérité universelle. Autrement dit, la recherche du vrai exclut la simple recherche de l'originalité, au sens où celle-ci ne désigne que le goût de se singulariser et le caprice de la fantaisie subjective. Ainsi la prétention à penser par soi-même est, généralement, celle d'une pensée inculte et irréfléchie.
 
La validité universelle de l'exercice de la pensée est donc présente dans toute philosophie. Toute philosophie, en effet, est de la philosophie (en termes logiques cela signifie que l'universel - la philosophie - n'existe que sous la figure de la particularité - les différents systèmes philosophiques.), de sorte que c'est une abstraction sans contenu que de chercher la philosophie en dehors des philosophies effectivement existantes. Apprendre à philosopher sans jamais voir se concrétiser l'acte de philosopher dans une philosophie déterminée, c'est faire de la philosophie un savoir qui consiste à ne rien savoir, une activité sans résultat, qui n'a rien produit en un millénaire et demi d'effort.

hors sujet
0/20 :o

n°328991
nur
Posté le 05-04-2003 à 20:38:32  profilanswer
 

Xamoth a écrit :

hors sujet
0/20 :o

:lol:   sacré xamoth!
 
 
(regarde bien ds son texte a un moment donné il parle de toi :whistle: )

n°328994
eszterlu
Posté le 05-04-2003 à 20:39:36  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Cette question me fait penser à l'éternelle réprobation adressée à la philosophie qui, si elle se voulait vraiment pratiquée par tous, ne devrait jamais se présenter comme un savoir à apprendre, mais comme une simple disposition d'esprit, indépendante de tout savoir déterminé et de tout système défini, puisqu'elle consiste précisément à penser par soi-même.  
 
Mais comment faire comprendre aux imbéciles qu'une telle idée n'a guère de signification, car " personne ne peut penser pour un autre, pas plus que manger ou boire pour un autre : cette expression n'est donc qu'un pléonasme " (Cf. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, § 23 R). Tout homme, lorsqu'il pense, pense par lui-même. La pensée est l'acte le plus significatif et le plus personnel qui soit, puisque l'acte de penser consiste à ne " recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle (....) et ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute " (Cf. Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, p.47, éd. GF.). Mais il est aussi l'acte le plus objectif et le plus impersonnel puisque, dans la pensée, la réflexion cherche à atteindre une vérité universelle. Autrement dit, la recherche du vrai exclut la simple recherche de l'originalité, au sens où celle-ci ne désigne que le goût de se singulariser et le caprice de la fantaisie subjective. Ainsi la prétention à penser par soi-même est, généralement, celle d'une pensée inculte et irréfléchie.
 
La validité universelle de l'exercice de la pensée est donc présente dans toute philosophie. Toute philosophie, en effet, est de la philosophie (en termes logiques cela signifie que l'universel - la philosophie - n'existe que sous la figure de la particularité - les différents systèmes philosophiques.), de sorte que c'est une abstraction sans contenu que de chercher la philosophie en dehors des philosophies effectivement existantes. Apprendre à philosopher sans jamais voir se concrétiser l'acte de philosopher dans une philosophie déterminée, c'est faire de la philosophie un savoir qui consiste à ne rien savoir, une activité sans résultat, qui n'a rien produit en un millénaire et demi d'effort.


 
çà ressemble à la théorie carthésienne de la pensée rationnelle liée au sujet
 
je ne crois pas en effet, que c'est sur quoi nous cherchons une réponse

n°328999
eszterlu
Posté le 05-04-2003 à 20:40:49  profilanswer
 

nur a écrit :

:lol:   sacré xamoth!
 
 
(regarde bien ds son texte a un moment donné il parle de toi :whistle: )


 
ah bon ...  :bounce:   :D

n°329113
l'Antichri​st
Posté le 05-04-2003 à 21:33:16  profilanswer
 

Citation :

hors sujet


 
Bon, alors si tu entends par " penser hors de soi " être capable de se mettre à la place d'autrui, il faut savoir qu'un tel processus d'identification à l'autre ne va pas de soi. Non seulement il entre en contradiction avec le processus d'individuation par lequel chaque homme parvient à se singulariser en un être particulier, un individu unique caractérisé par une multiplicité de différences, mais il se heurte surtout à l'altérité d'autrui avec lequel je ne peux jamais totalement coïncider (il est pour moi un autre corps, un autre esprit, une autre situation dans l'existence).
 
Mais cette altérité n'est pas absolue. L'autre absolu serait Dieu : je ne peux me mettre à sa place car il est incommensurable. Même si autrui est autre, il est aussi proche de moi, à l'intersection du même et de l'autre, ni tout à fait le même, ni tout à fait autre. Autrui est en fait mon semblable ; il est un alter ego, un autre moi et c'est donc d'abord par analogie avec notre propre conscience que nous envisageons autrui comme une autre conscience de soi : je peux comprendre ce qu'autrui ressent, parce que je le ressens moi-même. Il y a une sorte d'analogie vécue qui relève du sentiment d'une commune appartenance à l'humanité. Autrui, pour moi, ne se réduit ni à un associé (avec lequel je suis contraint de coexister), ni à un proche (pour qui j'éprouve une affection spontanée). Ce qui nous réunit, c'est une nature commune. Chaque individu est une expression de l'humanité de son point de vue particulier et c'est cette expression qui rend possible une communication intersubjective. Ainsi, le Christ, à la différence de Dieu, n'est pas l'autre absolu. Il est celui qui, en tant qu'homme, a pu se mettre à la place de l'humanité en sacrifiant sa vie pour sauver celle de l'Homme.
 
Pourtant, il y a aussi quelque chose de suspect à " penser hors de soi " car, de même que le comédien trahit son personnage en laissant toujours transparaître sa personnalité dans son jeu, de même lorsqu'un peuple veut penser pour un autre, il tombe dans le colonialisme et en vient à nier la spécificité d'une culture, à ne plus respecter le droit à sa différence. A l'inverse, revendiquer sa différence (" penser par soi-même ", cf. mon post précédent), c'est tomber dans l'indifférence : au lieu que le moi s'efface devant autrui, il se réjouit secrètement de ne pas être " à sa place ". Le droit à la différence devient une fermeture à l'universalité. Seule la sympathie permet de franchir les distances du temps (je peux sympathiser avec les héros de l'antiquité) et de l'espace (je peux sympathiser avec ceux qui souffrent à l'autre bout du monde comme en témoigne les actions humanitaires).


Message édité par l'Antichrist le 05-04-2003 à 21:34:39
n°330497
rogr
Posté le 06-04-2003 à 03:41:30  profilanswer
 

Antichrist >>
Que penses-tu de cette parole de Rousseau :
"L'homme qui médite est un animal dépravé"
 
J'ai longtemps trouvé cela idiot, maintenant cela me paraît d'une profondeur presque insondable.

n°330702
nur
Posté le 06-04-2003 à 09:31:50  profilanswer
 

Bon, puisque que des gars sérieux répondent a ce topic (qui vraisemblablement était un troll au départ) je m?y colle aussi :
« Penser hors de soi », je le comprends comme penser l?autre.
Quand je comprends l?autre, je m?interface avec lui.
C?est à dire que je cherche en moi les ressemblances que j?ai avec lui.
Cela suggère que dans chaque homme, il y ait aussi les autres.
(il faut etre a l?ecoute de soi meme a dit un grd penseur :JCVD :whistle: )
Montaigne a dit quelque chose d?approchant je crois : « Tout homme porte en lui l?humaine condition.
Mais alors, cela signifierait que l?on ne pense pas « hors de soi » mais dans soi pour trouver les autres.
Il faut bien sur parler de l?empathie, qui est la faculté de ressentir l?autre.
Pour moi, c?est une sorte de champ de conscience élargi, une projection en dehors du moi,
Ce qui  rend possible l?altruisme.  
Comment cela fonctionne ? ici j?avance une hypothèse hasardeuse :
 
D?après Jung, l?inconscient préexistait au conscient.  A l?origine de l?humanité, il n?y aurait eu qu?une conscience de groupe, sans individualités.
Par « champ de conscience élargie », j?entends donc le maintien des liens qui existaient au sein du groupe et qui se sont distendus au fur et a mesure que les individualités se développaient.
 
Il faudrait également parler des  archétypes et de l?inconscient collectif.
 

n°330751
Meganne
Féministe Ardant
Posté le 06-04-2003 à 10:23:43  profilanswer
 

Xamoth a écrit :

hors sujet
0/20 :o

c'est bien fait tu l'as cherché. :whistle:  
allez faut répondre maintenant.


---------------
#AOC2024 & #2028
n°330781
eszterlu
Posté le 06-04-2003 à 10:55:55  profilanswer
 

nur a écrit :

Bon, puisque que des gars sérieux répondent a ce topic (qui vraisemblablement était un troll au départ) je m?y colle aussi :
« Penser hors de soi », je le comprends comme penser l?autre.
Quand je comprends l?autre, je m?interface avec lui.
C?est à dire que je cherche en moi les ressemblances que j?ai avec lui.
Cela suggère que dans chaque homme, il y ait aussi les autres.
(il faut etre a l?ecoute de soi meme a dit un grd penseur :JCVD :whistle: )
Montaigne a dit quelque chose d?approchant je crois : « Tout homme porte en lui l?humaine condition.
Mais alors, cela signifierait que l?on ne pense pas « hors de soi » mais dans soi pour trouver les autres.
Il faut bien sur parler de l?empathie, qui est la faculté de ressentir l?autre.
Pour moi, c?est une sorte de champ de conscience élargi, une projection en dehors du moi,
Ce qui  rend possible l?altruisme.  
Comment cela fonctionne ? ici j?avance une hypothèse hasardeuse :
 
D?après Jung, l?inconscient préexistait au conscient.  A l?origine de l?humanité, il n?y aurait eu qu?une conscience de groupe, sans individualités.
Par « champ de conscience élargie », j?entends donc le maintien des liens qui existaient au sein du groupe et qui se sont distendus au fur et a mesure que les individualités se développaient.
 
Il faudrait également parler des  archétypes et de l?inconscient collectif.
 
 


 
je pense que l'on peut penser hors de soi sans s'en rendre compte par la perte du "libre arbitre " comme disait Xamoth
 
penser hors de soi, c'est perdre le controle de son etre profond pour moi
 
ce qui n'empeche pas l'acte d'etre personnel, comme le dis Anti Christ, mais ce "personnel" n'appartient pas à son auteur
 
celà ne serait il pas possible ?  
 
comment expliquer les actes de suicides collectifs par exemple ?  
 

n°330818
Quannum
Ca c'était du Premier ministre
Posté le 06-04-2003 à 11:27:25  profilanswer
 

D'abord, faudrait savoir ce qu'on entend par penser "hors de soi".
 
S'il s'agit de compréhension, c'est de la sympathie. S'il s'agit de projection, c'est de l'empathie.
 
S'il s'agit d'autre chose... je ne vois pas bien de quoi. L'acte de pensée est tellement personnel, lié de façon si intime à notre personnalité et à son substrat matériel : le cerveau !
 
Donc, je ne vois pas bien comment l'on pourrait "penser hors de soi" :heink:


---------------
Quand j'éteins mon PC, vous disparaissez tous.
n°330835
nur
Posté le 06-04-2003 à 11:35:10  profilanswer
 

eszterlu a écrit :


 
je pense que l'on peut penser hors de soi sans s'en rendre compte par la perte du "libre arbitre " comme disait Xamoth
 
penser hors de soi, c'est perdre le controle de son etre profond pour moi
 
ce qui n'empeche pas l'acte d'etre personnel, comme le dis Anti Christ, mais ce "personnel" n'appartient pas à son auteur
 
celà ne serait il pas possible ?  
 
comment expliquer les actes de suicides collectifs par exemple ?  
 
 

Admettons, mais peut-on encore appeler ça penser dans ce cas ?
les actes de suicides collectifs sont ,a mon avis, de meme nature que la soumission totale a l'autorité, Deresponsabilisation de l'individu, négation pure et simple de l'individualité au profit du collectif. (D'apres Jung , c'est cet etat qui régnait aux origines)

n°331049
eszterlu
Posté le 06-04-2003 à 12:45:17  profilanswer
 

çà pourrait etre une "perte de l'ame" ou si vous voulez
 
l'imagination au sens de Kant, ce petit plus qu'apporte l'ame qui appartient à son auteur, et qui permet de synthétiser sa pensée  
 
je le vois comme une perte de l'entendement, au sens de la conscience collective
 
les nazis par exemple, on put perpetrer leurs crimes en toute "bonne conscience"
 
c'est ainsi que je vois le héros du roman de Robert Merle
 
la mort est mon métier
 
je lance cette idée à creuser, mes notions de philosophie remontent à loin...  :whistle:  
 
en résumer, "penser hors de soi" c'est inquiétant...

n°332147
nur
Posté le 06-04-2003 à 18:16:57  profilanswer
 

eszterlu a écrit :

çà pourrait etre une "perte de l'ame" ou si vous voulez
 
l'imagination au sens de Kant, ce petit plus qu'apporte l'ame qui appartient à son auteur, et qui permet de synthétiser sa pensée  
 
je le vois comme une perte de l'entendement, au sens de la conscience collective
 
les nazis par exemple, on put perpetrer leurs crimes en toute "bonne conscience"
 
c'est ainsi que je vois le héros du roman de Robert Merle
 
la mort est mon métier
 
je lance cette idée à creuser, mes notions de philosophie remontent à loin...  :whistle:  
 
en résumer, "penser hors de soi" c'est inquiétant...  

:jap:  
Mais j'appelle pas ça penser. C'est meme l'absence de pensée pour moi.
Lavage de cerveau,lobotomisation,conditionnement,robotisation...
Il y a eu des expériences de faites sur la deresponsabilisation de l'individu au profil de l'autorité ,dans un film avec Yves Montand (me rappelle plus le titre):
Un acteur joue le role d'un candidat pour une nouvelle méthode d'apprentissage de la mémoire,il est attaché sur une chaise et chaque fois qu'il répond mal on lui envoie une decharge electrique de plus en plus forte.
Celui qui fait cela c'est justement le vrai sujet de cette expérience,un individu auquel des (pseudo)professeurs en blouse blanches disent d'augmenter le voltage (celui ci va jusqu'a la charge mortelle). Au début il est réticent devant la douleur du gars sur la chaise ,mais les professeurs lui disent de continuer.
A la fin , il va jusqu'a la dose mortelle malgré que le candidat se tord de douleur. Totalement "mis en confiance" par l'autorité des professeurs ,il leur abandonne toute sa responsabilité.

n°332188
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 06-04-2003 à 18:28:03  profilanswer
 

simple remarque
dans la perspective ou l'on admet qu'il est possible de penser hors de soi on remet immediatement en cause la logique cartesienne
maintenant a voir si remettre en cause descartes ne nous pousse pas a envisager de penser hors de nous  ;)


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°332191
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 06-04-2003 à 18:29:01  profilanswer
 

nur a écrit :

:jap:  
Mais j'appelle pas ça penser. C'est meme l'absence de pensée pour moi.
Lavage de cerveau,lobotomisation,conditionnement,robotisation...
Il y a eu des expériences de faites sur la deresponsabilisation de l'individu au profil de l'autorité ,dans un film avec Yves Montand (me rappelle plus le titre):
Un acteur joue le role d'un candidat pour une nouvelle méthode d'apprentissage de la mémoire,il est attaché sur une chaise et chaque fois qu'il répond mal on lui envoie une decharge electrique de plus en plus forte.
Celui qui fait cela c'est justement le vrai sujet de cette expérience,un individu auquel des (pseudo)professeurs en blouse blanches disent d'augmenter le voltage (celui ci va jusqu'a la charge mortelle). Au début il est réticent devant la douleur du gars sur la chaise ,mais les professeurs lui disent de continuer.
A la fin , il va jusqu'a la dose mortelle malgré que le candidat se tord de douleur. Totalement "mis en confiance" par l'autorité des professeurs ,il leur abandonne toute sa responsabilité.

c'etait fait aussi par hanna harendt , pour comprendre les actes des dignitaires nazis et leurs lignes de defenses devant la justice


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°332340
nur
Posté le 06-04-2003 à 19:07:44  profilanswer
 

magicpanda a écrit :

c'etait fait aussi par hanna harendt , pour comprendre les actes des dignitaires nazis et leurs lignes de defenses devant la justice

Merci pour cette info.
On pourrait aussi parler du phenomene de mimetisme de plus en plus répandu dans nos sociétés,de la pensée unique,de la mode,du manque de sportivité (en esprit),enfin toutes ces choses qui font que l'individualité diminue.

n°333391
eszterlu
Posté le 06-04-2003 à 22:05:49  profilanswer
 

nur a écrit :

:jap:  
Mais j'appelle pas ça penser. C'est meme l'absence de pensée pour moi.
Lavage de cerveau,lobotomisation,conditionnement,robotisation...
Il y a eu des expériences de faites sur la deresponsabilisation de l'individu au profil de l'autorité ,dans un film avec Yves Montand (me rappelle plus le titre):
Un acteur joue le role d'un candidat pour une nouvelle méthode d'apprentissage de la mémoire,il est attaché sur une chaise et chaque fois qu'il répond mal on lui envoie une decharge electrique de plus en plus forte.
Celui qui fait cela c'est justement le vrai sujet de cette expérience,un individu auquel des (pseudo)professeurs en blouse blanches disent d'augmenter le voltage (celui ci va jusqu'a la charge mortelle). Au début il est réticent devant la douleur du gars sur la chaise ,mais les professeurs lui disent de continuer.
A la fin , il va jusqu'a la dose mortelle malgré que le candidat se tord de douleur. Totalement "mis en confiance" par l'autorité des professeurs ,il leur abandonne toute sa responsabilité.


 
le film s'appelle Etat d'Urgence je crois  
 

n°333468
eszterlu
Posté le 06-04-2003 à 22:26:20  profilanswer
 

lobotomisation , lavage de cerveau etc... ok
 
nous le subissons tout les jours
 
comment est ce possible qu'il puisse y avoir chez certaines personnes un abandon total de tout entendement ?
 
moi je pense que la pensée n'est pas un acte isolé, personnel, mais au contraire, elle met en oeuvre une conscience collective
 
la pensée est un tout, 'penser' ne fait que s'inscrire dans une matrice,  
 
on s'individualise par la sensibilité  
 
débarquez un nouveau né sur une ile déserte et supposons qu'il survive à sa condition solitaire
 
sera-t-il capable de penser ? au sens carthésien du terme
 
 
 

n°334631
nur
Posté le 07-04-2003 à 09:07:55  profilanswer
 

eszterlu a écrit :

lobotomisation , lavage de cerveau etc... ok
 
nous le subissons tout les jours
 
comment est ce possible qu'il puisse y avoir chez certaines personnes un abandon total de tout entendement ?
 
moi je pense que la pensée n'est pas un acte isolé, personnel, mais au contraire, elle met en oeuvre une conscience collective
 
la pensée est un tout, 'penser' ne fait que s'inscrire dans une matrice,  
 
on s'individualise par la sensibilité  
 
débarquez un nouveau né sur une ile déserte et supposons qu'il survive à sa condition solitaire
 
sera-t-il capable de penser ? au sens carthésien du terme
 
 
 
 


 
Pour le film ,il me semble que c'est plutot: "I comme icare" (j'suis pas sur)
Pour le reste je partage pas ton analyse:
D'aprés Jung, aux origines de l'humanité ,seule existait l'inconscient collectif ,ou conscience de groupe. L'individualisation et la conscience sont venues plus tard.
Abandonner totalement sa responsabilité a l'autorité ,ce pourrait etre interprété comme une régréssion a cet état primitif ou tout le monde pensaient d'un seul homme.
La sensibilité c'est probablement aussi une conquete tardive .
 
Pour le nouveau né, il n'est pas impossible qu'il pense au sens cartésien, mais il vivrait probablement dans son monde a lui,c'est a dire dans sa tete, le contraire de penser hors de soi. Un peu comme les autistes en somme.
 
 

n°338482
eszterlu
Posté le 07-04-2003 à 21:56:39  profilanswer
 

nur a écrit :


 
Pour le film ,il me semble que c'est plutot: "I comme icare" (j'suis pas sur)
Pour le reste je partage pas ton analyse:
D'aprés Jung, aux origines de l'humanité ,seule existait l'inconscient collectif ,ou conscience de groupe. L'individualisation et la conscience sont venues plus tard.
Abandonner totalement sa responsabilité a l'autorité ,ce pourrait etre interprété comme une régréssion a cet état primitif ou tout le monde pensaient d'un seul homme.
La sensibilité c'est probablement aussi une conquete tardive .
 
Pour le nouveau né, il n'est pas impossible qu'il pense au sens cartésien, mais il vivrait probablement dans son monde a lui,c'est a dire dans sa tete, le contraire de penser hors de soi. Un peu comme les autistes en somme.
 
 
 


 
je confonds avec le film de Costa Gravas dans lequel joue également Yves Montant
 
les autiste ne vivent pas dans leur monde d'aprés moi, ils ne s'extériorisent pas, ils ne communiquent pas certe,  
 
mais ils assimilent le monde comme les autres...  
 
c'est abusif, je pense, d'affirmer qu'ils vivent dans leur monde, mais à défaut de communiquer, c'est ainsi que nous les voyons et interprétons
 
bon, on avance pas beaucoup... :D  
   
 

mood
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