On les compare souvent aux hippies, mais en plus radical. ça sonne faux.à san francisco, dans une boite de jazz de jeunes poètes sont venus y lire leurs vers, avec accompgnement de la batterie. Ils sont assez nombreux pour qu'on ait pu parler d'une renaissance littéraire de san frisco, etest au jazz qu'ils pris le mot choisi pour nommer leur génération, le mot "beat".
Etre "beat", c'est rejeter le passé et le futur, sse rebeller contre toute autorité organisée, mépriser le "square".Le "square" ( mot qui signifie à la fois carré et honnête) est celui qui vit enfoncé dans son ornière, qui croit témoigner par sa vie en faveur de toutes les valeurs décentes, en un mot le Bourgeois, le Salaud.D'autres termes, eux aussi empruntés au jazz et à la danse, servent à exprimer un état d'esprit, une morale vague, une esthétique plus vague encore : le mot "cool" : frais, léger; le mot "hip" : hanche; le mot "swing" : balancement...
le "beatman" s'oppose au "squarre" en ce qu'il s'est désolidarisé? Il a rejeté le mensonge social, il s'est enfui sur les routes d'amérique, loin de l'est industriel, les poèmes de Rimbaud dans une poche, dans l'autre ceux de Jean Genet, désespéré lucide, dur au coeur tendre, amer, pauvre, affamé - "beat" enfin ! Et à travers le coontinent "gémissant et terrible", chanté par Whitman, par Mark Twain, Par Thomas Wolfe, il a crié sa détresse, sa haine des poètes prébendés des Universités, nouveaux poètes de cour; il a trompé sa faim en fumant de la marjuana, il s'est saoulé à mort le samedi soir dans une petite ville des Rocheuses, il a mordu la poussière, passé quelques mois peut être dans une maison de correction où il s'est un peu converti, comme Oscar Wilde à la geôle de Reading, et un beau jour, dans une vieille bagnole volée avec des copains de rencontre, il est arrivé par la route de sacramento jusqu'au point d'où l'on découvre San Francisco toute blanche au-dessus de la mer, et il s'est écrié comme les marins du péquod apercevant Moby Dick : " voilà, elle souffle ! "
une description de la base de l'esprit beat inspiré de l'avant propos de "sur la route" de Kerouak.
On peu apprendre sur ce mouvement en lisant W Burough, vol au dessus d'un nid de coucou (le livre pas le film), thimoty leary, john Lilly, le cinquième rêve, les raisins de la collère etc.
Ce mouvement s'est modifié avec les années et existe encore sous différents aspect, la discordia, la magie du chaos etc.
De par ses aspects on peut comparer ce mouvement avec Borris Vian (l'écume des jours, l'arrache coeur).
Voilà pour ceux qui confondent les hippies avec les beatnicks. (vu sur le topic "posez vos question à un flic" )