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L'intégration européenne atteint ses limites, estime le ministre suisse des Finances
[30/05/2005 14:33]
BERNE (AP) -- L'intégration européenne atteint ses limites, estime le ministre suisse des finances, Hans-Rudolf Merz, dans le quotidien alémanique «Blick» de lundi. Pour lui, le «non» français «confirme la Suisse dans la voie bilatérale» empruntée avec l'Union européenne, ce dont il se félicite.
La Suisse, qui n'appartient pas à l'Union européenne, a signé une série d'accords avec les Vingt-Cinq sur des questions touchant au commerce, aux transports, ou aux banques. L'approche suisse «est concentrée sur les relations économiques et sécuritaires», rappelle M. Merz.
Egalement interrogé par le journal zurichois, le ministre de l'économie, Joseph Deiss, estime que le vote des Français n'aura pas d'influence sur la «votation populaire» (référendum) de dimanche prochain concernant l'adhésion de la Suisse à l'accord de Schengen sur la libre circulation des personnes. La voie bilatérale, qui passe par la conclusion d'accords sectoriels, est avantageuse pour la Suisse, relève-t-il.
Les Suisses votent le 5 juin pour l'adhésion de leur pays à la zone Schengen. Si le «oui» est donné gagnant par les instituts de sondage, l'écart avec le «non» tend à se rétrécir ces dernières semaines. Deux autres pays non membres de l'UE adhèrent déjà à Schengen, qui abolit les contrôles aux frontières internes de la zone: la Norvège et l'Islande. Source: Associated Press
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