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Des photos de collégiennes dénudées qui circulent sur des groupes de discussion WhatsApp. Une enseignante photographiée pendant un cours à son insu. Un parent d'élève agressif avec le personnel parce qu'il ne pouvait pas joindre son enfant dans le collège. Le bourg tranquille de Saint-Jean-du-Gard, 2 500 habitants, niché dans les Cévennes, près d'Alès, au confluent de la vallée Borgne et de la vallée Française, n'a rien d'un quartier sensible. « On a imaginé que les élèves qui pouvaient avoir la tentation d'utiliser leur téléphone le laissent à la vie scolaire avec l'accord du parent. » Bilan : un seul téléphone collecté. Et des élèves qui continuaient d'apporter discrètement leur portable au collège, interdiction ou pas. « On devait faire régulièrement des rondes dans les toilettes », sourit une assistante d'éducation.
« Nous avons fait signer une charte aux enfants et aux parents », raconte Sébastien Chabrol, professeur d'histoire-géographie. « Pas de portable pendant le trajet, et collecte des portables pendant les nuits en auberge de jeunesse. » Selon l'enseignant : « Cela a été une réussite. Ça a changé les relations entre les élèves et les a rendus plus disponibles pendant les visites. https://www.lepoint.fr/education/pa [...] 0_3584.php
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