art_dupond a écrit :
ok, quand les quarks se rapprochent, la force qui les lie diminue. Donc ca fait une soupe parce que tous les quarks de tous les neutrons sont si proches les uns des autres qu'ils sont "libres". Mais a-t-on encore les "contours" des neutrons ?
|
Non, il n'y a plus de neutrons, uniquement des quarks.
Ils sont libres car l'interaction forte devient arbitrairement faible suite à leur rapprochement.
art_dupond a écrit :
Mais donc en gros, pour voir si j'ai bien compris, les quarks sont dans un espace tout rikiki, ce qui leur permet d'être libres, et ils "bougent" relativement vite ce qui leur permet de compenser la force gravitationnelle en créant une pression (comme des molécules de gaz tapant sur une paroi ?). C'était bon ? (que vais-je prendre comme plat de résistance ?)
|
Si tu veux dire que c'est le fait que les quarks se libèrent de l'interaction forte qui compense la pression due à la gravité, non, ce qui compense la gravité est bien une propriété intrinsèque de la matière exprimée par le principe de Pauli.
Si un certain nombre de quarks est confiné dans un volume de plus en plus petit, et puisque les quarks sont des fermions qui obéissent le principe de Pauli, de cette restriction résultera une incertitude dans la position des quarks de plus en plus petite. Par le principe de Heisenberg, on peut considérer que la quantité de mouvement ∆p ( ≈ constante de Planck / incertitude dans la position) augmente aussi de plus en plus, et donc avec elle l'énergie cinétique p²/2m, ce qui en rapport au volume permet de déterminer la pression de confinement. On peut, de manière équivalente, considérer que lorsque les quarks occupent tous les niveaux énergetiques disponibles, de l'énergie doit être ajoutée au système pour pouvoir diminuer son volume.
Message édité par xantox le 20-05-2006 à 22:45:40
---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie