Salut a tous
Voila j'ai ce sujet à faire et je suis un peut bloqué ...
J'aimerais que vous regardiez mon travail pour corriger les erreurs, les mauvais resonnement ou autre...
Sait-on toujours ce que l?on dit ?
Ce sujet nous pose une question complexe. En effet cette question « Sait-on toujours ce que l?on dit ? » peut être étudié de diverse manières. Nous pouvons par exemples étudier l?aspect de la conscience ou de l?inconscience de nos paroles ou bien encore tentez de renverser le problème en se demandant par exemple : « Peut-on ne pas savoir ce que l'on dit? ».
Nous tenterons donc de répondre à diverses questions afin de pouvoir resoudre ce problème.
Nous commencerons par nous demander si nous exprimons que ce dont nous avons conscience.
Pour pouvoir raisonner nous avons besoin d?une définition de la conscience.
En passant par l?étymologie on s?aperçoit que conscience équivaut à "cum-scientia", "accompagné de savoir" donc être conscient, c?est agir, sentir, ou penser, et savoir qu?on agit, sent, ou pense.
Pour savoir si nous disons que ce dont nous avons conscience on peut se demander : « comment pourrait-on exprimer ce qui ne nous apparaîtrait pas? » « Y aurai-il des pensées, des sentiments qui ne nous apparaîtraient pas? » Cela pose un nouveau problème qui dans ce cas là parlerait ? Qui sentirait? JE est-il une autre personne ?
Ceci parait invraisemblable puisque ne vérifiant pas le principe de non-contradiction selon lequel une même chose ne peut pas à la fois être et ne pas être : je ne peux pas poser comme également vraie une proposition et sa contradictoire.
Nous exprimons donc toujours ce dont nous avons conscience et de fait nous savons ce que nous disons.
Il faut noter que notre étude c?est attaché à ne pas prendre en compte le paradoxe du menteur qu? exprime une personne en disant par exemple qu?elle ment .Ment-il ou dit-il la vérité ? Si il ment alors il dit vraie et si il dit la vérité il ment en disant qu?il ment?
Ce paradoxe conduit quelque soit la réponse à une contradiction. Ce paradoxe semble constitué une limite à l?expression de notre pensée.
Une autre piste pour tenter de répondre au problème serrait de se demander « Est-ce que les paroles peuvent disent plus que ce nous voulions dire? »
Il parait évident que la réponse à cette question soit « oui » et ceci du fait des passions qui régissent notre vie.
En effet sous l?emprise de la colère par exemple nous pouvons tenir des propos dépassant ce que nous voulions dire et même dans certain cas pouvant dépasser notre propre pensée.
Ce début de raisonnement nous permet de répondre à une réponse intermédiaire : « Peut on dire que nos paroles dépassent notre pensée? »
Nous pouvons donc affirmé que sous le coup de passions ou de paradoxe nos paroles peuvent dépassés ponctuellement nos pensée et de fait nous ne savons pas toujours ce que nous disons.
Ce partie à comme mérite le fait d?établir que le langage est la chair de la pensée puisqu?il est le prolongement de celle-ci ainsi que son moyen d?exister. En effet sans langage sur quoi reposerait la pensée.
Nous pouvons maintenant nous intéresser à un autre aspect du problème en effet « Peut-on parler pour ne rien dire? »
Il semble que cela soit possible dans le cas d?un enfant (à l?origine) rapportant des propos qu?il ne comprend pas, propos qu?il a entendu dire par ses parents ou tout autre personne.
Ceci semble également possible pour un personne prise de folie qui débiterait un discours sans sens apparent ni raison d?être.
Il existe pourtant un problème en effet peut réellement ne rien dire. Ceci semble impossible on dit toujours quelque chose que ce soit cohérent ou non.
D?une part l?enfant semblant parler pour ne rien dire forge en fait son langage et d?autre part l?extériorisation d?une folie exprime un mal-être ou des sentiments.
La parole se pose donc comme l?utilisation personnelle d'une langue.
De plus si le langage est la chair de la pensée peut-on parler pour ne rien dire? Ceci semble bien difficile la parole ne doit dans ce cas pas être prise comme moyen de communication avec autrui mais plutôt comme moyen de réflexion, de penser.
De ce point de vue on peut dire qu?on ne sait pas forcement ce que l?on dit mais que l?usage de la parole est une nécessité pour l?extériorisation de nos sentiment ou encore dans le but de se forger un langage.
La pensée va souvent plus vite que le langage, elle est donc plus que le langage, si la pensée n'existe que par le langage elle ne saurait s'aliéner en lui sans se perdre ; comme esprit de vérité la pensée est dépassement perpétuel de ses ?uvres, il suffit de se relire pour se corriger, la pensée est donc liberté ; le langage est à la fois incarnation de la pensée et obstacle, il se distingue donc de la pensée comme l??uvre pétrifiée de l'intention créatrice. De ce fait on peut dire que l?on sait ce que l?on dit puisque le langage et l?incarnation de la pensée, il convient néanmoins de nuancer ce propos car le langage peut dans des conditions particulières comme par exemple l?emprise de passions dépasser ponctuellement notre pensé et donc nous faire perdre conscience de ce que l?on dit.
Merci d'avance