Voilà alors je suis en pleine écriture de roman, j'ai déjà essayer d'écrire plusieurs nouvelle même un roman une fois que je n'ai jamais fini d'ailleur mais cette fois me paraît la bonne, c'est pourquoi j'aimerais vous transmettre mon premier chapitre, pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ? Dois-je continuer? Dois-je arrêter immédiatement ? Enfin voilà votre avis m'interresse.
Chapitre 1 :
Personne ne savait vraiment ce que Clélie de Nemanto attendait dans l’étroite ruelle aux larges pavés glissants. Même elle ne le savait pas vraiment. Elle repensait à sa vie d’avant assise lasse dans une flaque d’eau. La crinoline de sa robe était criblée de fines taches de boue. Si on l'avait regardé de près, on aurait pu apercevoir quelques larmes. Si on ne la connaissait pas elle, Clélie de Nemanto, ici, on la connaissait femme forte au caractère soutenant. Mais aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Clélie venait de perdre toute sa famille dans un terrible naufrage. Le notaire Mr Feutracé lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. « Une seule survivante », avait-il mentionné. Comment un seul naufrage aurait pu décimer toute une famille ? Et pourquoi la sienne ? Pourquoi était-ce elle la survivante ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivé plusieurs jour dans un baquet de lessive. Un bateau anglais l’avait retrouvé épuisé, affamé, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû au choc ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée.
Elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale à, à peine seize ans. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante. Ce soir, elle pleurait son désespoir, elle voulait mourir : ne plus jamais voir le jour. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains. La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales sur la jeune fille qui se mit à trembler. Ses cheveux couleur ébène emmêlés et fourchus vinrent se coller contre ses jours que le froid avait rendu violacées. Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonnée de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. La foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit, un jeune homme se pencha sur elle.