andhar a écrit :
Ah oui? J'avoue que j'étais jeune quand je l'ai lu (13-14 ans) et je n'avais pas vu le pétainisme sous-jacent ... par contre, dans "La nuit des temps" du même auteur (et là, par contre, c'est sans hésitation un des plus beau romans que j'ai lu) c'est plutôt les biens faits d'une société égalitaire qui est mis en avant.
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Les gens changent, les époques et les aspiration aussi. La science fiction est souvent (toujours?) un miroir déformant de la société dans laquelle l'oeuvre est créé. Ce n'est pas dans les aspects xénophobes, du culte du chef et autres qu'on retrouve les accents pétainistes dans ravages, mais plutot, comme je le disai plus haut dans cette idée du retour aux "vrais valeurs" du terroir, du travail etc... en opposition à la modernité urbaine forcément nuisible à l'épanouissement de l'homme.
D'ailleurs, ce deuxième roman a lui aussi été l'objet d'une polémique. On en effet accusé Barjavel de s'être trop inspiré des évènements de Mai 68 et d'avoir "surfer" sur la vague.
Manque de bol, le bouquin avait été écrit peu avant la révolte étudiante...
Pour continuer dans les roman "catastrophe" j'avai lu il y a fort longtemps, un bouquin appelé "la bétonite". L'histoire partait de l'idée qu'une "maladie" attaquait le béton le rendant friable jusqu'a réduire en quelques semaines les batiments touchés en poussière. (on retrouve d'ailleurs certains traits de "ravages" dans l'opposition modernité/passé)
Sinon, on pourrait aussi citer "the postman", pas tant en ce qu'il décrit une catastrophe, mais plutot le monde qui lui fait suite et l'adaptation des survivants à celui ci. (rien a voir ou presque avec le film de Cosner). Le roman est baucoup plus axé sur une réflexion sur la necessité d'une structure étatique pour que la civilisation puisse perdurer.