Oui c'est un roman, même si je ne tenterais pas la publication.
Je cherche des critiques, à propos des tournures des phrases, leur lourdeur, la façon d'améliorer ma façon d'écrire (on peut pas vraiment appeller ça un "style)
Chapitre 2 : Elderas Findel, dix-neuvième année du règne Théohuit, 272 ans après Thun.
Au dessus des Immenses Plaines, Fuse et Sed étaient déjà presque alignées, tandis que Thun, la troisième lune qui donna son nom au roi le plus puissant que lon ait jamais connu, talonnait les deux premières et que Las, la sombre dernière, suivait difficilement les autres dans leur course jusquà leur zénith.
Le vent était frigorifiant et puissant, si bien que de sombres nuages cachaient les quatre lunes alternativement. Pourtant, deux formes élancées, un Satyre aux deux sabres fait dans un métal vert, et un Elfe étonnamment musclé, virevoltaient partiellement nus dans le froid mordant, un pagne pour lun et le torse, mais pas les bras, découvert pour lautre, cherchant chacun une faille mortelle dans la garde de lautre. Pour bondir, les jambes arquées du Satyre était un avantage plus quun défaut. Il était capable de détentes prodigieuses, le projetant près de deux mètres au-dessus du sol. De plus, ses deux Danseuses lui permettaient des attaques audacieuses quun être raisonnable non défendu ne pouvait exécuter, mais son second sabre était toujours capable de protéger le Satyre suite à un échec. LElfe, quant à lui, doué des très célèbres célérité et agilité elfiques, avait de longues cisailles dans chaque mains. Tour à tour, ils prenaient lavantage, mais ils narrivaient jamais à en profiter. Jusque là, il ny avait eu aucune effusion de sang.
Elderas Findel se protégea des Danseuses encore une fois, et observa son adversaire : un Satyre, assez jeune, au vu de ses cornes très légèrement recourbées, aux poils bruns, et à la barbe et aux cheveux tournant vers le verdâtre. Son visage était inconsciemment dur, comme les gens qui ont affronté beaucoup de dangers dans leur vie. LElfe bondit en arrière, esquivant un coup destiné à son torse et accrochant sa cisaille droite dans son dos, attrapa un poignet de son adversaire et le tira vers lui. Elderas lui assena un puissant coup de pied dans le ventre, où devait se placer son estomac. Avant quil ne puisse continuer, il dût lâcher les bras de son adversaire, car celui essaya de latteindre avec ses cornes. Le Satyre chancela un peu, et lElfe en profita pour lancer une attaque horizontale, mais le Danseur se projeta en lair, juste assez pour éviter la lame, et lui envoya un coup de sabot dans la mâchoire. Elderas sentit le goût du sang dans sa bouche lorsquil saffala dans lherbe, quelques mètres plus loin. Sa vue légèrement brouillée, il eut le réflexe de rouler sur sa gauche, évitant la mort de peu, car les sabres de son ennemi senfoncèrent dans le sol où il était allongé quelques fractions de secondes plutôt. Dun bond, il se releva évitant deux coups horizontaux. Quand le Satyre et lui sétaient aperçu, ils sétaient instinctivement jetés lun sur lautre. Maintenant, et Elderas savait que son adversaire devait penser de même, lElfe commençait à le regretter. Il reprit sa cisaille droite, et dans le même mouvement, asséna un coup vertical. Son adversaire bloqua avec un de ses sabres, à mi-ventre, fit remonter les deux lames et tenta une estocade. Elderas se déroba sur sa droite, et de sa main gauche, essaya de transpercer le ventre de son ennemi. Il para à nouveau avec son sabre livre, et chacun, dun grand moulinet, se dégagea de lautre. LElfe dit :
- Cela pourrait durer infiniment.
- Je suis donc destiné à me battre infiniment contre un Elfe.
- Eh bien donc ! Ny a-t-il rien qui puisse faire cesser cette querelle ?
- A part ta mort, non.
- Les rivalités raciales de nos peuples ne nous concernent plus. Le Sabreur voulait que nous nous rencontrions. Il lavait écrit, cest notre destin. Il a prévu quelque chose pour nous. Le visage du Danseur se crispa, comme par dégoût, et répondit :
- Tes croyances sont pompeusement reprises sur les notre, Elfe. Le Sabreur voulait que je télimine, cest sûr : un être qui peut vaincre un Danseur est dangereux.
- Juste pour me tuer ? Quand il ma contacté, il y a vingt-trois ans de cela, il ma demandé doublie ma rancune face à un ennemi, un jour où les lunes seraient alignés. Cest le cas : ne vois-tu pas Las couvrir les autres lunes, ne laissant apercevoir delles quune aura laiteuse ? Ne vois-tu pas les lunes noires ? Le Sabreur ne ta-t-il pas imposer la même requête ?
- Elfe, tu as raison. Le Sabreur ma dit cela. Mais jamais je ne croirais un Elfe.
- Tu devras ty faire, fils de Ian Lyre. Dit une voix profonde venue de nul part. Tu ne vas pas attendre ton messie des décennies encore.
- Oh Sabreur ! Pourquoi mavoir fait endurer tout cela ! Pourquoi me forcer maintenant, à accomplir quelque chose contraire au principe de ma race ? Car je le sais maintenant, ton apparition ne peut signifier que cela, jen suis sûr : je vais devoir massocier à cet Elfe.
- Si ce que je dirais te déplaît, tu pourra me remettre tes Danseuses et ten aller dès lor, tu ne me verra plus jamais, et toute ta vie, tu te rapprocheras de ne pas avoir accompli ton destin ; dans des siècles, des millénaires, dans un futur si lointain quaucun ne se souviendra des temps présents, quElf Lyre, le Satyre, le lâche, aura causé leffondrement de son peuple !
- Sabreur ! Mon Dieu, mon Père ! Devant quel dilemme tu places mon âme en disant cela ! Le déshonneur en malliant à un Elfe, la lâcheté si je ne fais rien ! Et pour mon peuple, qui plus est ! Vas-y, Sabreur, dis quel destin attends mon peuple si je ne fais rien.
- Dans des décennies, un être viendra au monde. Il est mon messager, mon prophète. Dans les terres orientales il se réfugiera. Il se nommera Ywal, comme mon premier nom, oublié depuis longtemps par les Humains, ses parents. Vous le rencontrerez, cest sûr. Acceptez ses demandes et ses offres. Il mènera le père du Hérault sur la bonne voie. Et les Lunes Noires seront crées.
Le Sabreur se tût, et ils comprirent quIl était parti.
- Le Hérault ! Dans les générations à venir ! Jamais je naurai cru quun tel évènement se passerait de mon vivant ! Sécria lElfe.
- Hélas ! Sera-t-il bon ou mauvais ? De plus, cest un Humain. Il me peine dentreprendre une quête qui durerais des décennies même si, indirectement, elle influera sur le destin de mon peuple. Mais je nai pas le choix : le déshonneur serait trop grand. Eh bien, Elfe, dis moi ton nom, avant que nous ne nous dirigions vers lEst !
- Je me nomme Elderas Findel.
- Alors, Elderas Findel, nous avons lhonneur dentreprendre une peine dont nous ne connaissons que très peu, et qui décidera du sort du peuple des Humains, des Satyres, sûrement des Elfes, et peut-être même du monde entier !
Message édité par Moi361 le 11-04-2006 à 17:43:15
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Il y a une différence entre réussir dans la vie et réussi sa vie. Visiblement, pour Moi, c'est aussi mal parti pour l'un comme pour l'autre XD