Que vous soyez : ou encore Ce topic est le votre.
On y retrouve des personnages universellement connus comme Sauveur Aboudnerzian que l'on accompagne dans sa quête mais également des illustres dont les manuels d'Histoire ne parlent hélas pas. Biezdomny, Talbazar etc.
Aucune obligation, les héros étant éternels, tel se suicide la veille dans son garag, croisant sa Benz avec une gazinière se retrouve un peu plus tard en train d'acheter du curcuma ou des graines de cardamome.
Surtout aucune unité ! Ni de lieu ni d'action encore moins de temps ! Par contre, la forme importe c'est même la finalité de ce topic.
Plusieurs événements contradictoires peuvent se produire, rien n'est vrai, tout est possible, apportez votre obole à "Chapitre IV" Satan vous le rendra (sur les godasses)
(Deouss, penis_de_castor, Cheroke Hello Gromit, talbazar et des meilleurs sont toujours attendus)
biezdomny a fourni un texte bien fendard qui rappelle « Fantasia chez les ploucs » il est offert avec Chapitre IV !
J'aurais jamais cru que Bob The Bold, le grand aventurier, serait là. Crois-moi ou pas, mec. On me l'aurait dit, j'aurais rigolé. En même temps, on m'aurait dit, même y a deux mois, que je me serais gelé les miches en novembre, chez moi, à Tahiti, je l'aurais pas cru. Pourtant, et ça c'est valable du matin jusqu'au soir de cette foutue journée, et des précédentes, et des suivantes. To'eto'e !
C'était la fin du monde, en tout cas y en avait pas mal qui y croyaient dur comme fer, et je me permets de te dire que le jour où ça arrivera, on sera aux premières loges par ici. Les gens étaient tous partis ou presque, y avait un de ces vents glacés qui te giflait dans les rues et qui tournait les papiers abandonnés par terre, et quelques clodos qui restaient en claquant des dents dans leur visage tout bleu, sous leurs pancartes qui annonçaient l'Apocalypse.
Moi, j'avais chargé mes vieux dans le camion, et ma mère, que Dieu la garde, avait pris seulement ce qu'elle jugeait indispensable, le plat en verre, la corbeille du chat et la tête de sanglier empaillé. Elle avait même failli oublier le chat, la pauvre vieille. La tête de sanglier, c'était un cadeau, un tocard qui avait filé ça au grand-père, en paiement de son ardoise au troquet "Le Cholet" que le vieux avait tenu bien longtemps en plein Papeete. L'exotisme, mec, tu comprends. Alors le type avait filé un souvenir de safari en pleine Beauce qu'il avait fait, parce que c'était son bien le plus précieux et qu'il avait une ardoise comme un éléphant de mer.
Et nous, on est partis avec ça, et on avait bien entendu des rumeurs comme quoi qu'il y avait un grand aventurier qui venait là, quelqu'un qui savait quoi faire pour éviter la fin du monde et nous sauver. Mais j'y croyais pas trop. Alors je les ai tous emmenés à l'Observatoire, au mont Faiere, parce que c'est en hauteur. Et, crois-le ou pas (moi j'ai encore du mal) dans tout ce détraquement sur le chemin le camion a glissé, comme qu'il y aurait eu du verglas, alors j'ai paniqué, et y avait la mémé qui me criait dans les oreilles et le pépé qui faisait sa crise, qu'il va mourir du coeur mais qu'on aimerait que ça soit pas maintenant.
Et j'suis sorti de la plaque de verglas, et j'avais les freins à fond, et j'ai pilé, et j'ai senti les sangles qui craquaient à l'arrière du camion.
Je suis descendu. La tête de sanglier était descendue elle aussi, mais pas bien loin. Y avait une jeep juste derrière nous, et le gars il avait pas paniqué, non non, il était bien droit dans sa jeep sur sa plaque de verglas, et il avait les défenses du sanglier dans la tripe, que personne croirait qu'on
l'observatoire, et le gars il criait avec une voix aiguë de fillette que j'avais tuéBob The Bold,
l'aventurier, le seul qui aurait pu nous sauver. Et p'tet'ben qu'il avait raison. J'l'ai dit à personne, mais je te le dis à toi. Le physicien là, il était en pleine crise d'hystérie, il reconnaîtrait pas sa mère si on la lui mettait en face. Personne sait que c'est moi, même pas je l'ai dit à mes vieux. Mais t'es mon pote, Ariihau, et les potes c'est sacré.
Alors je suis redescendu de la montagne, y a pas de raison, et je me suis fait un bonnet avec la tête du sanglier, c'est moche et pas confortable mais ça tient chaud, et il fait encore plus froid que ce jour-là. C'est demain la fin, qu'il paraît, mais je sais pas si je vais pas geler avant. Ressers m'en un, Ariihau, on sait pas si on sera là pour le boire demain. Manuia !
Biezdomny
Critique positive de BrisCris accompagnée d'un petit texte bien sympa !
les textes sont amusants, bien écrits, rigolo et (puisqu'il faut coller le dernier item d'une liste au reste en employant et) je ne sais plus quoi.
Ce n'est pas grave. Quand on a un cerveau de sanglier, on ne peut tout retenir.
J'ai adoré la phrase totalement incompréhensible et impossible à retenir sur les cheveux gris et longs. Merde, je suis démasqué. Ils ressemblent aux miens en plus colorés, c'est que ça pousse ces petites choses toutes blanches et filandreuses. Bon sang mais c'est bien sûr, je vous laisse 5 minutes, les 5 dernières? pour trouver la raison.
Le côté noir de biezdomny et l'absurde de la situation, c'est un mélange qui fait pshit.
Et baclette me rappelle quelqu'un d'autre. L'amibe qui fréquentait ce topoc. Il y a longtemps. Un qui habitait en Absurdie.
Question existentielle: la fin du monde est annoncée le 21. J'ai oublié l'heure qui n'a pas la moindre importance (il faudrait 24 fins du monde, une par fuseau horaire) et le reste. Je viens d'être attaqué par du travail. Il est reparti en emportant la fin de ma phrase.
Ah oui, voilà, ça me revient.
Fin du monde le 21. Si on s'éveille le 22 c'est qu'il y avait une couille dans le potage mais, car il y a un mais en dehors du joli mois du même nom, si on ne s'éveille pas le 22, sera-ce dû à la fin du monde ou à la fin de sa propre vie. Comment faire la différence? Qui pour nous la dire? Comment la comprendre?
Tant de questions aussi stupides qu'inutiles et donc indispensables?
Quoi? Je n'ai parlé ni de Tahiti, ni de Cholet, ni de pluies verglaçantes, pas plus que de novembre et de froid de canard?
Je répondrai que je ne participe pas à la folie générale.
Quoi que, maintenant que c'est chose faite, prenez-le comme vous le voulez, par le premier bout qui vous arrive dans la main, ou par la première phrase du texte, je déclare officiellement avoir participé.
A quoi? je ne sais plus.
A vous les studios.
On en vient au texte « historique » ! Post-préfacé par Grenouille Bleue en personne !!!
"Lorsqu'on pense à Tahiti, on imagine le soleil et les vahinés.
Mais ce Tahiti-là est différent: bar minable au milieu d'une zone industrielle, il n'a d'exotique que sa strip-teaseuse bedonnante et son enseigne au néon fatiguée.
Tout va changer lorsque Sauveur Aboudnerzian offre une tête de sanglier pour régler son ardoise.
Qui sont ces mystérieux voyageurs, VRPs et pèlerins qui se pressent désormais au comptoir ? Qu'est-ce qui attire de belles norvégiennes au fin fond du Choletais ? Pourquoi ces hommes en noir sont-ils armés ?
Le diable frappe toujours à six hures."
TAHITI ZI
Tout était désagréable dans ce bar-tabac de la zone industrielle de Cholet. Même le panonceau poussiéreux de la Française Des Jeux, annonçant un gagnant à quatre chiffres semblait minable.
Le volumineux paquet enveloppé de papier kraft ne lui facilitant pas la tâche, Sauveur Aboudnerzian poussa la porte du "Tahiti" d'un coude hésitant.
Il avança à l'aveuglette jusqu'au zinc, déposa son rocher tel un Sisyphe autorisé et se commanda un Fernet-Branca Perrier-tranche-olive.
Après tout si on ne se payait pas une petite folie de temps à autre, la vie paraîtrait bien triste songea-t-il en extirpant un billet de cinq qu'un hasard origamique avait plié en forme de Shadock. Il le considéra d'un air matois se ravisa et le remis illico dans sa poche.
Frank, le proprio, l'interrogea du menton :
- C'que c'est qu'ce truc ?
-Une éponge. Du genre qui va effacer mon ardoise et faire de toi un homme heureux, répondit Sauveur du tac au tac. Heureux et vivant ajouta t-il, deux adjectifs qui allaient souvent de pair.
Le barman, bien que présentant une cinquantaine plus entamée qu'un camembert de cinq jours à prix réduit chez une famille d'indigents, arborait pourtant une étonnante toison capillaire qui descendait jusqu'à la ceinture.
Depuis la douzaine d'années qu'Abou connaissait ce gars, il n'avait jamais réussi à dire si sa chevelure était plus longue que grise. Lorsque la taille paraissait l'emporter d'un cheveu, la grisaille s'accentuait juste assez pour que Sauveur reste perplexe.
Tout en défaisant méticuleusement l'emballage, l’Arménien expliqua que le trophée provenait d'un descendant du sanglier dégommé par Hercule (sans s’avancer) près de Bugarach, ce qui lui accordait des propriétés protectrices époustouflantes.
En comptant la conso qu'Aude venait de poser à côté de lui, son ardoise atteignait très exactement une somme équivalante au dixième du code postal du seul abri prémunissant contre la Fin du Monde. Montant qu'Aboudnerzian consentait à voir généreusement oubliée par Frank en échange des trente casiers de liqueur Schoum qu'il avait éclusés ces derniers temps.
Le refus d'un tel talisman ne s'envisageant pas une seconde et la Fin du Monde imminente assurèrent à Sauveur l'accord de la transaction.
Verre à la main, il se dirigea vers le juke-box afin d'éplucher une fois encore, le contenu de l'engin telle une grosse légume.
A même la vitre un gaucher avait écrit de la main droite "HS" !
Sauveur ressentit un satori à Cholet,
-Bon sang ! se dit-il, mais c'est... bien sûr !!
La pub pour le Maryneland avec l'Orque, qui traînait insidueusement sur une table.
Le gars qui avait eu tant de difficultés pour grimper sur le tabouret, il mesurait combien ce féroce Nain ?
Cerné ! Même, lui, Aboudnerzian qu'on surnommait "Saint Maclou" à cause de sa pilosité faisait glabre à côté du décolleté de certains mecs au profil lupin !
Un tourbillon maudit l'emporta et des canines pointues comme des sujets de thèses se mêlèrent à des doigts griffus, des ricanements lugubres retentissaient aux faux accords d'une musique aberrante qu'emmenait un atroce violon...
Les ténèbres se firent et une main dotée d'une force peu commune lui broya l'épaule, un instant plus tard, il se retrouvait dans le cagibit, serpillères et balais, face à Frank qui lui asséna un coup d'encensoir doré sur le front.
-Tout ça, c'est à cause de toi, Sauveur ! Le visage du barman était tordu par la folie et la haine.
"A cause de ta grande connerie que nous en sommes là ! "
Il balança un coup de santiag dans une caisse en bois qui contenait des objets de cultes, ciboires et chandeliers,
Tu vas de suite aller remettre ça où tu l'as pris, salopard d'apostat !
Il ouvrit la porte donnant sur la rue et qui servait aux livreurs, un vent glacial coupa le souffle d'Aboudnerzian.
Ahuri, Aboud acquiessa avec ardeur. Tout, oui, tout plutôt que de retourner dans cette salle d'où lui parvenaient des cris d'hyènes, braiements d'ânes sataniques dont il n'était séparé que par une mince porte qui avait étrangement résisté.
-O...Okay, okay, Frank, promis ! je vais tout remettre gémit Sauveur alors qu'il n'avait pas le moindre souvenir d'avoir chapardé ce bric-à-brac
-Ouais ! grinça le taulier "tout" ! Ses cheveux blanchirent et poussèrent dans l'instant de vingt bons centimètres tandis que le ton de sa voix montait pour finir en un hurlement rauque et démentiel :
-N'oublie surtout pas le Pantocrator !
Après un bref examen, Sauveur s'aperçut que le contenu de la caisse, en partie renversé sur le goudron mouillé représentait deux fois le volume maximum qu'il aurait accordé à la boîte et celle-ci était toujours pleine.
Il avait tout d'abord cru à un minable butin de pilleurs d'églises mais certains objets, tels une ventouse au manche abîmé ou un flacon vide de liqueur Schoum l'amenèrent à reconsidérer la chose.
Il se saisit d'un livre relié de cuir au titre particulièrement attirant :
"Vie de Saint Sauveur Aboudnerzian" sobrement gravé au fer rougi.
Sa curiosité l'amena à parcourir quelques pages, lesquelles retraçaient des événements authentiques de son existence, bien que parfaitement inintéressants, ainsi ce jour où ayant percé une pièce de monnaie il avait tenté,en vain, à l'aide d'un fil de pêche de la retirer d'un parcmètre.
Mais évidemment il ne résista guère à parcourir fébrilement les dernières lignes de l'ouvrage et lu avec une certaine appréhension :
il ne résista guère à parcourir fébrilement les dernières lignes de l'ouvrage et lu avec une certaine appréhension :
Fin.
Il balança le bouquin dans la caisse, se gratta la barbe puis, plus étonné que déçu, le reprit en main et relu les dernières lignes :
Il balança le bouquin dans la caisse, se gratta la barbe puis, plus étonné que déçu, le reprit en main et relu les dernières lignes :
Fin.
Maugréant, il jeta un coup d'oeil rapide afin de s'assurer que personne ne se foutait de sa gueule
dans les étages derrière les façades décrépies et remit le livre en place avec un certain trouble.
Un chandelier, une clé de douze, un quarante-cinq tours ébréché « Micheline Dax siffle pour vous... » un porte-clé en forme de biscotte, sans doute une pub pour un fleuriste, une boîte à sucre en fer blanc ornée du Mont Saint-Michel et munie d'un cadenas laissait entendre un léger bruit métallique qui attira l'attention d'Aboud. La fermeture lui résista presque trente secondes et malgré une coupure à l'index, il réussit à récupérer une petite clé qui ouvrait... le cadenas. A l'intérieur du couvercle, était tracées des lettres gothiques presqu'effacées qu'il décrypta avec peine : VTFE.
Cette fois, c'en était trop ! Aussi veule et peureux qu'il fût, Sauveur possédait encore assez de fierté pour refuser d'être pris pour un imbécile par un tas d'objets dont un pouilleux lui aurait offert moins de dix sous.
Il s'enhardit, la ruelle déserte lui garantissait aucune confrontation physique et empoigna un lourd fer à repasser. Mû par une colère qui démultiplia ses forces il le projeta au sol avec une violence insoupçonnée.
Les éclats s'éparpillèrent sur plusieurs mètres mais la semelle ne fit que rebondir, une enveloppe ventrue était scotchée à celle-ci . Sauveur l'ouvrit prudemment, s'attendant à ce qu'un objet en jaillisse et le pince cruellement au nez, mais lorsque le vin est tiré, il le faut boire, parait-il jusqu'à la lie.
A sa grande surprise, le carré de papier plié contenait une somme qu'en tant qu'expert il estima instantanément à pas moins de cinq mille. Coupés par la diagonale et quelques mots qu'Aboudnerzian prit cette fois très au sérieux.
« L'autre moitié contre un petit service » avec en dessous un numéro de portable.
Sauveur composa du premier coup le numéro, s'attendant à tomber sur une plateforme essayant de lui refiler un abonnement lorsqu'au bout de la deuxième sonnerie le facteur chance sembla se manifester.
-M. Aboudnerzian, vous avez donc brisé le fer à repasser dans la ruelle... rejoignez immédiatement l'avenue, une limousine y est garée."
Son interlocuteur raccrocha, laissant Aboud son portable en main, prendre une décision.
A peine remis en poche, le portable se mit à vibrer agréablement telle une caresse intime contre la cuisse de Sauveur.
Il l'ouvrit d'une chiquenaude et lut sur l'écran minuscule:
-Prené qq chose avc vou c1portan
Aboud n'avait vraiment que l'embarras du choix parmi les innombrables objets hétéroclites qui jonchaient la ruelle.
Alors, pourquoi réfléchir ? Sur quelles bases établir un choix ?
Il ramassa le plus proche et accessible élément du fatras et se dirigea vers l'avenue.
Il ne fut guère surpris de voir la somptueuse limousine garée devant le Tahiti, pas plus que de constater qu'aucune agitation particulière ne semblait se dérouler à l'intérieur du bar tabac. Par la vitrine crasseuse, il distingua Frank, rinçant ses verres et quelques habitués. En s'approchant de la luxueuse voiture, Aboud regretta de n'avoir pas choisi un objet plus lourd, qui aurait pu lui servir d'arme au cas où. Mais il songea que lorsqu'on possède une arme, il vaut mieux être capable d'oser s'en servir.
La vitre fumée descendit sans bruit et une voix familière lui parvint, un timbre vocal oublié mais qui déclencha un réflexe de prudence chez Sauveur.
Pendant ce temps, deux gars peu sympathiques descendirent de l'autre côté de la bagnole, l'un ouvrit la porte du coffre aussi épaisse que celle d'un frigo et d'une bourrade l'autre le poussa à l'intérieur, Sauveur tomba dans l'obscurité en criant de trouille alors que la caisse démarrait.
Après une chute qui lui sembla durer une demi-éternité, Sauveur atterrit rudement sur une surface dure et humide, qui puait la poussière et le moisi.
La peur lui avait tétanisé les muscles et il serrait toujours en main la même chose.
La pénombre laissait deviner la nature des lieux : une cave.
Un escalier permettait d'atteindre la pièce du dessus d'où lui parvenait une conversation dont il n'identifia que quelques mots et une tonalité, toujours celle qui le mettait mal à l'aise.
Peu rassuré mais n'ayant pas d'alternative, Sauveur grimpa lentement les quelques marches et heurta de la tête une trappe qu'il poussa sans trop d'efforts et regarda, ahuri, six personnes qui se tenaient autour d'une lourde table couverte d'une partie des objets de la caisse en bois.
Aboudnerzian savait qu'il en manquait au moins un, puisqu'il tenait le manche rafistolé de la ventouse à la main.
-Putain ! T'en as mis du temps Aboud pour trouver cette saleté de débouche-chiottes ! Râla Alex.
Sauveur les connaissait tous et tous connaissaient Sauveur...
(à suivre, chapitre IV )
Par la vitrine crasseuse, il distingua Frank, essuyant ses verres et quelques habitués au comptoir.(à suivre, chapitre IV )
Le fond n'a que l'importance qu'on lui accorde, mais la forme lorsqu'on vise le Nobel, se doit d'être impeccable !
Personne pour relever cette tournure maladroite, sorte de zeugma qui laisse penser que le barman essuie ses verres ET quelques clients ??
"Par la vitrine crasseuse, il distingua Frank essuyant ses verres alors que quelques habitués finissaient les leurs au comptoir. "
Va falloir faire une remise en page afin de s'y retrouver un tant soit peu, moussaillons !
Par bonheur, je peux compter sur votre aide indéfectible !
Message édité par baclette le 24-12-2012 à 11:46:30