Bonjour à tous,
Voilà, ça fait déjà un moment que je me suis mis à la rédaction d'un roman mélangeant science-fiction et fantasy, et j'aimerais avoir vos avis pour savoir ce que je dois changer, merci d'avance.
Voici un extrait choisi au hasard:
La végétation, toujours aussi luxuriante, émettait une onde merveilleuse de bonheur hallucinatoire, derrière ses plus vastes représentants des esprits élementaires et des êtres fantastiques semblaient apparaître furtivement. Des animaux chastes et innocents, comme les lépidoptères et des vertueux oiseaux colorés, s'ajoutaient à ce fabuleux paysage féérique, et bientôt Amythos se dévoila à travers les derniers arbres de la fôret.
Arrivé enfin dans la ville Devin ne put remarquer la singularité de celle-ci comparé à Hyperboréa. Les maisons étaient toutes en bois classique, contrairement à celles de sa cité, et le sentier principal était environné de différentes échoppes et boutiques. Il s'aperçut également que les habitants d'Amythos respiraient la félicité, tout comme les Hyperboréens. Habillés simplement, ils se souciaient guère de sa présence et paraissaient livrés à une béatitude lointaine et profonde.
Devin entra dans une taverne pour se rassasier, puis s'adressa à la serveuse qui lui apportait un poulet bien cuit:
"Bonjour, j'ai entendu parler d'êtres exceptionnels qui habiteraient Amythos. Savez-vous où puis-je les trouver ?" lui demanda-t-il en entamant la volaille.
"Vous n'êtes pas du coin... Sachez, étranger, qu'il n'y a qu'une personne que l'on qualifie d'exceptionnelle dans cette ville" répondit la serveuse. Ce matin encore, cet homme a arrêté un monstre à deux têtes qui semait la pagaille chez l'armurier, vociférant des mots insensés, parmi lesquels je ne compris que "Bipolaire".
"Et où se trouve cet homme ?"
"Longez l'allée principale, c'est la dernière maison à droite, vous ne pouvez pas vous tromper"
Devin la remercia, termina son poulet, et sortit inquiet. Car si le monstre à deux têtes avait pronocé le mot "Bipolaire" c'était parce qu'il s'appelait ainsi, mais il n'était qu'un acolyte, le véritable danger était son maître, Psynapse. Cet être sournois avait la capacité de détruire mentalement les neurones de n'importe quel individu. Se rappelant ainsi le dangereux pouvoir de Psynapse, Devin accéléra le pas jusqu'à ce qu'il arrive devant la dernière maison.
"Il y a quelqu'un ?" prononça-t-il d'une voix assez forte en frappant à la porte.
Subitement, un violent vacarme provenant de derrière la maison se fit entendre. Puis la porte s'ouvrit et un homme apparut; Il avait les cheveux roux, de petits yeux marrons et devait faire la taille de Devin. Il n'était vêtu que d'une chainse blanche, de braies mordorées, et de bottines noires.
"Bonjour, en quoi puis-je vous aider ?"
"Bonjour, on m'a parlé d'un être exceptionnel qui aurait, ce matin même, arrêté un monstre à..." commença Devin, quand l'homme rétorqua:
"Et à qui ai-je l'honneur ?"
"Mon nom est Devin, je viens d'Hyperboréa."
"D'Hyperboréa ? Vraiment ? s'interrogea l'homme. Entrez !"
L'homme le conduisit dans un coin reculé derrière la maison et Devin aperçut Bipolaire attaché par terre à une poutre fixée au sol, il avait les membres ligotés et une sangle entourait chacune de ses têtes, du menton jusqu'au front. Notre héros se rapprocha de lui, étonné.
"Il commençait à ravager la ville ce matin. J'ai alors accouru et je l'ai capturé" expliqua l'individu.
L'Hyperboréen avait du mal à y croire, comment un homme d'apparence si singulière aurait-il fait pour terrasser une bête comme celle-ci ? C'est ce qu'il lui demanda:
"Il est plutôt grand et fort, et puis ses deux têtes crachent un acide destructeur. Vous avez..."
Devin n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'il entendit des grondements menaçants. Il se retourna et vit un énorme loup, formidablement cyclopéen, se tenant à quelques mètres de lui. Le guerrier commença alors à sortir sa rapière, mais le loup se transforma en un gigantesque serpent d'un vert rougeâtre, puis, le reptile rapetissa, et prit la forme de l'homme qui l'avait accueillit.
Devin comprit alors que les êtres exceptionnels dont lui avait parler L'Ancien ne faisait en réalité qu'un.
"Par Odin ! C'est prodigieux !" s'exclama-t-il.