maxmaht | Bonjour,
venant de m'inscrire au site 3pages, qui est un site qui demande a écrire 3 pages (750 mots) , de ce que l'on veut par jour.
n'ayant que très peu écrit de ma vie, je me suis décidé de tenter un texte -parce que j'avais pas grand chose a faire non plus- par curiosité ^^
Manque de bol, les textes écrits sont privés, et donc on est les seuls a y avoir accès. Et comme c'est la première fois que je me tente à cela, j'aimerais avoir quelques avis je sais que j'ai un peu de mal avec la conjugaison et la concordance des temps, n'hesitez pas non plus a me corriger sur ce point là (sans pour autant vous y restreindre si possible )
Spoiler :
John se sentait seul.
Affreusement seul.
Il vit le morceau de chocolat à demi-mangé, morceau de chocolat qu'il lui avais offert quelques semaines plus tôt, puis, pris d'une folie furieuse, le jeta par-terre.
Elle était partie, rentrée chez-elle, loin de John.
Non pas qu'il sortaient ensemble, ils n’étaient que de "simple amis".
De "simples amis" qui couchaient ensemble.
Il se remémora cette période que l'on pouvais désormais nommer passé.
Ils s'étaient rencontrés sur un chat en ligne, il y a 6 mois a peine, puis avais sympathisé, puis étaient devenus amis plus ou moins intimes.
Alors que son petit ami venait de rompre avec elle, John avait proposé qu'elle vienne chez lui.
Il l'avait proposé comme l'on promet a une personne de se revoir un de ses quatre, ce qui veut dire probablement jamais dans le langage hautement formel de la langue de bois, mais elle avait acceptée.
Ils avaient plus ou moins défini plus ou moins les termes de l'arrangement, de toute façons la distance n’était que trop importante pour espérer quoi que ce soit, et John était d'accord avec cela.
Mais John s'était attaché.
Il vivait dans un appartement de deux pièces avec cuisine et salle de bain, le genre d'appartement trop grand pour une seule personne et trop petit pour trois. Et n'y étant que depuis 3 mois tout au plus, John ne pouvait qu'être heureux d'avoir pareil endroit.
mais comme toute bonne choses prend une fin, il arriva le jour ou elle partit. Elle-même s’aperçut que John s'attachait, et décida de rentrer chez elle une semaine plus tôt que prévu sous quelconque excuses que l'on ne peut ni réfuter ni même discuter.
L’œuf en chocolat explosa au sol, se brisant en une myriade de minuscules morceaux jonchant désormais le sol, mais son esprit ne s'en préoccupait déjà plus.
Ce n'était pas dans l'habitude de John de pleurer. De mémoire d'homme, il ne l'avait pas fait tout au plus qu'une poignée de fois du haut de sa vingtaine d'année.
Mais ce jour là il fondit en larme comme jamais il ne l'avait fait.
Il repensa a ces trois dernières semaines, mais s’aperçut bien vite a quel point cela fût un fiasco.
La première était de loin la plus mémorable, et la plus belle qu'il n'eût jusqu'ici. Les jours défilaient et ils étaient aussi complice et passionnés que s'ils s'étaient toujours connus. Chaque secondes pouvait être présenté comme une péripétie d'un jour aussi beau que plaisant, chaque minutes se révélait tout aussi palpitante que la dernière et chaque nuits aussi magiques que John ne pouvait l’espérer.
Et tout comme cette première semaine était synonyme de jour radieux dans l'esprit de John, la seconde était incontestablement un jour nuageux.
John ne comprenait pas lui-même ce qu'il se passait.
La femme pour qui sont esprit y était consacré devenait chaque fois plus distante. Ses réponses devenait chaque fois plus froides.
Ses rejets chaque fois plus nombreux.
John était de ceux qu'il surnommait les aveugles, ceux pour qui les signaux affectifs était aussi compliqués qu'indéchiffrables. Il savait que la réponses a ses interrogations étaient sans doutes déjà passé sous son nez, mais son esprit calculateur se révélait totalement inutile pour ce genre d'interaction.
Ainsi il ne pouvait que faire la tête, bouder tel un enfant insolent mis au coin après avoir fait quelconques bêtises.
Mais ce n'était pas à elle qu'il en voulait, mais bien à lui-même. Il s'en voulait de ne pas comprendre, de ne pas faire ce qu'elle attendait probablement, de ne pas pouvoir arranger les choses.
C'est ainsi qu'au détour de quelques paroles blessantes jetés par John, elle lui répondit qu'elle partirait la semaine d'après.
C'est ainsi qu'au détour de cette déclaration, l'esprit de John se brisa.
La dernière semaine quand à elle, ne pourrait faire que penser a une semaine de pluie. Une semaine grise ou l'humeur maussade et les tentatives de sauver les ruines furent infructueuses.
Une semaine qui, même peu plaisante au gout de John, lui manquait déjà, alors même qu'elle fût partie il y a quelques heures à peine.
Parce que john se sentait seul.
Il ne savait même pas s'ils se reverraient un jour, bien sur qu'il en avait envie, mais son instinct lui chuchotait que ce serait la première ainsi que la dernière fois qu'il serait ensemble.
Parce que John se sentait affreusement seul.
Il vit les morceaux de chocolat à demi-fondu.
puis se recroquevilla par-terre dans la pénombre du soleil couchant.
non, ce n'était plus de la folie furieuse qu'il ressentait.
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Message édité par maxmaht le 04-05-2014 à 16:11:41
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