Le problème est que si rien avait été fait au début (printemps-été 2007) ou au plus fort (automne 2008) de la crise, qui sait si cela n'aurait pas été pire et que même en injectant des sommes encore plus astronomiques (si, si c'est possible), plus rien ne marcherait plus. Malheureusement, il faut bien composer avec un système financier que l'on sait opaque et pervers, mais qui est (et se sait) incontournable pour faire tourner nos économies modernes. Par contre, que les plus hautes autorités fédérales (dont l'actuel Secrétaire du Trésor Timothy Geitner) ou les médias (surtout chez nous) n'aient pas fait grand foin de cette histoire m'intrigue ! Actualité trop chargée (crashs aériens, grippe A, Michael Jackson,...) ou volonté délibérée de ne pas en rajouter sur la crise alors que tout le monde s'émerveille sur la remontée des Bourses, des "pas si mauvaises" statistiques et autres signes de reprise ?
Si la crise devait s'approfondir (les vrais chiffres de l'économie et la situation financière préoccupante de certains grands pays pourraient plaider pour ce scénario), ces 9700 milliards ne pourraient être que le pourboire d'une addition qui s'annoncerait très indigeste. A suivre...
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"C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne" ( http://www.floozbox.com )