Le nucléaire reste compétitif dans tous les domaines (démantélement compris), avec l'explosion des cours du charbon et pétrole. Moins de 1 kg de déchets nucléaires (ne provient pas que des centrales nucléaires, il y a aussi les déchets proviennent du milieu hospitalier) par habitant et par an en France contre 2500 kg/hab/an de déchets industriels (dont 100 kg hautement toxiques). Et parmi le kg de déchets nucléaires, seulement 90 grammes sont de type B et 10 grammes de type C, qui représentent à eux 95% de la radioactivité. Ces déchets sont vitrifiés donc parfaitement inertes. Des études ont montré que l'effet de l'eau sur le verre (qui résiste aux radiations et à la corrosion de l'eau) est négligeable même sur des milliers d'années. On parle d'enterrer ces déchets, mais on parle aussi de les stocker en attendant la nouvelle génération de centrales nucléaires qui puissent bruler ces déchets.
Citation :
Et une centrale nucléaire rejette des quantités industrielles de saloperies dans le fleuve qui la refroidit. Et elle le réchauffe également, même pendant les canicules où il n'y a plus assez d'eau dans le fleuve: le préfêt se dépêche de signer une autorisation "exceptionnelle" de continuer à produire de l'électricité alors que le décret de base interdisait de la faire fonctionner (on se demande à quoi sert ce 1er décret d'autorisation comme de toute façon les autorités s'assoient dessus )
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Pas plus que les centaines d'industries présentes au bord des fleuves, qui font l'objet des controles moins sévéres que pour les centrales nucléaires. Les rejets liquides des centrales nucléaires se situent largement en dessous des seuils réglémentaires, et d'ailleurs divisés par 10 en 10 ans. Avec les rejets gazeux, ils ne représentent que 0.1% de la radioactivité en France.
Quant à la température, c'est le cadet des ennuis avec la pollution chimique par les autres industries. Il y a une loi qui interdit de dépasser de 1°C la température de l'eau en amont pour les rejets liquides en aval. Quant aux dérogations, c'est seulement si et si il y a un besoin énorme d'électricité auquel on ne peut pas se permettre d'arréter les centrales. A noter que bon nombre de centrales sont situés au bord de la mer n'ont pas ce genre de problèmes.